DANGER IS BACK FR | j.b.

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► JUSTIN BIEBER

« Quoi ? Surpris de me voir on dirait ? » Il souriant fière de lui, faisant bouillir mon sang dans mes veines.

« Qu'est-ce-que tu fou là, à Stratford ? » haussai-je pendant que mes mains se roulaient en poing instinctivement.

« Je pensais rendre une petite visite à mon vieil ami. » Un sourire s'affichait sur son sourire mais la noirceur de son regard prouvait qu'il était tout sauf heureux de me voir, et je peux honnêtement avouer que le sentiment était réciproque. « Pourquoi tant de tristesse hein ? » il penchait sa tête sur son épaule, les yeux remplit d'humour.

« Épargne-moi ces conneries Cole, » Lançai-je, voulant en arriver droit au but. Il aimait les devinettes et je n'étais pas d'humeur à jouer. « Il est clair que tu es là pour d'autre raison que de simple salutation. »

« Tu as raison,» Il hocha la tête, du feu dansait dans ses yeux. « Je suis là avec mes gars. » Et exactement à ce moment-là, comme si ils avaient planifié la scène, trois autre gars émergèrent de derrière.

« Laisse-moi deviner, » riais-je sans humour en analysant tout ça. « Vous êtes les, je cite, Snipers ? » Je levais un sourcil, la moquerie s'entendait dans mes mots quand je retenais un rire qui grimpait dans ma gorge, essayant désespérément d'en sortir.
 
« Exacte, Justin Bieber. » Il frappa odieusement dans ses mains « Et vous êtes les, je cite, Kings, n'est-ce-pas ? » Il se moqua en fixant Bruce, Marcus et Marco derrière moi, ils étaient confus et ne comprenaient pas exactement ce qui était en train de se passer.
 
Je baissais la tête, essayant difficilement de ne pas exploser de rire, mais c'était vraiment compliqué, surtout qu'ils étaient entrés ici comme si c'était un film. C'était pathétique comme pas possible et honnêtement, inattendu venant de ces idiots. Je veux dire, ils aurait pu venir en tirant comme des fous, ça aurait été plus distrayant que.. ça.

« Qu'est-ce-qui t'amuse Bieber ?! » cracha-il, loin d'être satisfait que je ne me fasse pas tout petit ou que du moins, je ne me sente pas intimidé par les trois qui avaient fait leurs apparitions derrière lui.

Je les regardais droit dans les yeux, les yeux brillant à cause du rire que j'avais retenu. « Vous bande d'enculés, » pouffai-je en marquant une pause. « vous êtes hilarant. » c'était mon tour de sourire fièrement, un sourire qui brillait de toute ma bouche. « Je veux dire, vous auriez pu simplement rentrer ensemble dans la bâtiment. » Je glissais mes mains dans mes poches en les regardant tous à travers mes cils. « Mais au lieu de ça, vous avez décidé de faire toute une scène comme si on était censé de sentir menacé par vous. » Je léchais mes lèvres et haussa les épaules. « Je sais pas vous les gars, » Je me tournai et fit un geste vers Bruce et puis vers Cole et ses gars. « mais je m'attendais à mieux venant de toi Santangelo. » dis-je en lui faisant face.

Sa mâchoire se crispait et ses muscles gonflaient à cause de la pression qu'il produisait en serrant les poings. « Je surveillerai ce que tu dis si j'étais toi Bieber ou— »

« Ou quoi ? » le mis-je au défis sadiquement en faisant des manières en appuyant le bout de ma langue sur ma lèvre inférieur.

Il s'avança, son corps plein de rage était à quelques centimètres du mien. « Tu ne veux pas savoir. » menaça-t-il d'une voix grave et sombre.

Revenant à son visage, je me repositionnais en le regardant avec la même intensité qu'il l'avait fait, si ce n'est plus.. « Je surveillerai ce qui sort de ta bouche Santangelo si j'étais toi, tu ne sais pas où ça pourrait t'emmener. »
 
« Comme si j'allais avoir peur d'un putain de gosse comme toi. » Cole renifla de dégoût en me regardant de haut en bas comme j'étais une sorte de maladie.

« Gosse ? » Lui demandai-je, les lèvres courbaient, « Evidemment t'es toujours fixé sur ce qu'il s'est passé il y à 4 ans, quand je t'ai devançait en prenant le fric de Vick. Ne sois pas sous pression parce qu'un gosse t'as vidé les poche de tout ton fric. »
 
Apparemment cela avait touché un point sensible parce-que son expression avait changé et en quelque seconde il avait mon tee-shirt roulé dans ses mains et de la distance s'installa entre nos nez « Tu commences à t'attirer des ennuis Bieber. » murmura Cole irrité, les veines de son cou ressortaient.

« Grosse erreur de ta part d'avoir posé tes mains sur moi. » le menaçai-je en murmurai, et avant même qu'il n'eut le temps de réfléchir à ce que je venais de dire, je sorti mon arme de ma poche et le pointa contre le cou de Cole « Je suggère que tu les enlève »

Les yeux de Cole s'écarquillèrent de surprise pendant que ses doigts relâchaient doucement mon tee-shirt, puis il resta là, sans bouger, en sachant que si il le faisait, j'appuierai sur la gâchette.

Bruce s'agitait furieusement derrière moi en murmurant des insultes incohérente dans sa barbe.

Tout d'un coup tous les gars qui avaient accompagné Cole bougeaient sur leurs pieds près à attaquer quand ils surgirent de derrière moi pour atteindre ce que je possédais.

Dirigent mon flingue dans leur direction, je chargeais mon pistolet, le click de la balle qui se placer se fit entendre, leurs faisant savoir qu'en une seul pression sur la gâchette, ils étaient morts. « Fait un geste et je le tue. » Les prévenais-je, plissant les yeux en leurs direction pendant qu'il levait doucement les mains pour montrer qu'ils n'aillaient rien faire.

Je posa de nouveau mon regard sur Cole, creusant la pointe de mon arme sous son menton. « Je n'aime pas la façon dont tu me parle Santangelo et je n'aime pas non plus la façon que tu as de croire qu'il t'est permis de me toucher ou même de mettre un pied à Stratford. » Je reniflais de triomphe devant son attitude figé. »C'est mon territoire, mon coin, mon secteur et le fait que tu penses que tu peux juste débarquer ici et prétendre me menacer est inexcusable. » Je penchais ma tête sur la droite et suça mes dents en anticipant ce que j'allais dire « Tu voulais une rencontre ? tu en a eu une mais maintenant je ne suis plus sure d'être d'humeur à bavarder. » Enfonçant mon genoux dans ses partie génitales, Cole se courba de douleur en grognant surpris par l'attaque soudaine.

Je m'éloignais de lui en le regardant tomber sur ses genoux. « Tu es pathétique » toussai-je « Tu es un censé être un homme mais tu agis comme une petite salope. » Tout en gardant mon flingue près à être utilisé je me tenais droit et fière «  Maintenant que tu as fait ta piteuse entrée qui te sers d'excuse, laisse-moi t'expliquer comme ça se passe dans le coin. »
 
« Nous » je fit un geste qui encerclé Bruce, Marcus, Marco et moi « gérons ce qui se passe ici à Stratford et les villes alentours, nous ne partageons pas et encore moins avec des petits nouveaux qui pense être mieux que tout le monde, parce-que en ce qui me concerne, tu n'es rien de plus que de la merde sous ma chaussure, un bâtard sans aucune valeurs qui veut seulement prouver quelque-chose, quelque-chose que beaucoup avant toi ont essayé de prouver et tu veux savoir comment ils ont fini ? » Je marquai une pause pour faire un peu d'effet, et me pencha vers eux. « Six pieds sous terre. » chuchotai-je.

« Relaxe Bieber . » une voix rétorqua une voix de l'autre côté du hangar, je leva les yeux pour le voir émerger de derrière les deux qui se tenaient devant lui. « Nous ne sommes pas là pour te prendre quoi que ce soit, on est là pour affaire. »
 
Je levai un sourcil septique, « Les affaires peuvent être réglé n'importe où si je ne me trompe pas, pourquoi Stratford ? »

« Il se trouve que les affaires ce règlent bien dans le coin. Une gentille petite ville, tranquille, personne ne fait de bruit mais les montres rodent sous la surface, cherchant une nouvelle cible. Personne ne suspecte quoi que ce soit, sauf si on y laisse une preuve derrière. Il se trouve aussi que mes gars sont bons dans ce qu'ils font et se sont même fait un nom chez nous à New York. Nous somme venu ici pour faire ce que nous avons à faire et nous repartirons. »

« Foutaise ! » Pouffais-je  « Personne ne viens chez quelqu'un sans raison à moins d'avoir un mandat. »
« Et puis je suppose que tu vas juste devoir te contenter de me faire confiance. » Il haussa les épaules et me présenta sa main. « Lyndon Mathews. »

Je ne regardai même pas sa main et pris un air renfrogné « Justin Bieber. »

« Je sais qui tu es. » Grimaça-t-il avant de regarder derrière lui. « Ça c'est Peter McCall, » il pointait du doigt un brun aux yeux marron, « Sammy Constentino » en désignant un blond aux yeux bleu. Puis en esquissant un petit sourire « Et tu connais déjà Cole. »

Je ricanais en regardant le difficulté que mit Cole à ce lever tout en tenant son bas ventre. Je remis mon arme dans ma poche et me tourna vers mes gars derrière moi « Bruce Santos, John Rivera, Marcus Sorella et Marco Messina. »

« Et bien maintenant que nous avons mis tout ça au clair. » Lyndon se tourna et semblait être en train d'attraper quelque chose mais au lieu de ça il m'attrapa à la base du cou, me prenant par surprise il m'envoya au sol face à lui. Il se baissa et se positionna sur un genou  et se pencha pour être à mon niveau. « Je te suggère de ne plus jamais poser la main sur un de mes gars. »

Je grinçais des dents, essayant de contenir ma rage avant de faire quelque chose que je pourrais sans doute regretter plus tard. J'analysais sa position tout en calculant ce que j'avais à faire.

Ce fils de pute ne savait pas à qui il avait à faire.

« Nous sommes venu ici avec de bonne intentions, mais tu t'es creusé un trou tout seul Bieber. » cracha Lyndon, le visage vidé de toute émotion. « Tu crois que tu as toujours la situation en main, mais laisse-moi te dire quelque chose. » Il avait un sourire névrosé « Moi et mes gars, on ne joue pas à ce genre de jeu, et surtout on n'as pas peur de quelque menaces venant de bon à rien qui pense que parce qu'ils ont fait quelque on truc dans le passé, sont invisible et irremplaçable. J'ai en tête de te virer de la liste, mais je ne suis pas venue ici pour me battre, je suis venu ici pour parler et c'est ce que je vais faire. » Il faisait encore plus pression au niveau de mon cou, je commençais à manquer d'air. « Je te suggère de rester hors de mon chemin maintenant Bieber, parce-que contrairement à toi je ne trouve pas de faux prétexte. Je fonce et crois-moi, quand je te dis que si on se recroise, tu seras mort avant même d'avoir pu prendre une autre bouffé d'air, compris ? »

Il souriait quand il vit que je ne répondais plus rien, sachant qu'à ce stade je n'étais plus capable de prononcer un mot. « Tu as peut-être tué Luke Delgado, mais si je ne me trompe pas tu as finis le cul en prison, ce qui te met automatiquement dans la liste des potentiel suspects. »

Toute la rage du moment où il m'avait cloué parterre jusqu'à maintenant, pulsait dans mes veines, réveillant le montre qui tentait de se libéré et ravivant la flamme à l'intérieur de moi que personne ne voulait voir.

Attrapant sa main je dégageai mon cou de ses doigts en utilisant toute les forces que je pouvais réunir. Finalement une fois hors de son emprise, je lui envoyai un coup de poing en pleine face avant de le pousser d'au-dessus de moi. Je me relevai en un bon et attrapa mon arme en m'assurant de lui appuyer celle-ci fermement contre sa tempe. « Tu veux tester cette théorie ? » me moquai-je

« Tu n'en as pas les couilles. » crachait Lyndon en essuyant le sang sur son visage.

« C'est ce que Delgado pensait avant que je mette fin à ses jours. » dis-je en grinçant des dents pendant que ma mâchoire se crispée. « Après, je me suis sans doute fait arrêté, oui, mais ne te méprend pas, la seule raison pour laquelle cela s'est produit c'est parce-que ce tas de merde m'a dénoncé. Intelligent l'enculé, il s'avait que j'étais en train de bouillir et il a décidé que si je comptais le tuer je tomberai avec lui. » J'haussai les épaules « Mais Parker, Jenkins, Morelli, Donnie, Scrappy, Tommy et Stevie, n'avaient pas la même mentalité que ce bâtard. Ils sont tous morts, sans laisser de traces, et ça mon ami, c'est ce qui a fait ma renommée dans le coin. Je les ai butté et j'ai fait passer ça pour des accidents. Personne n'a été capable de prouver quoi que ce soit et de me mettre à terre depuis des années et crois-moi ce n'est pas prêt d'arriver parce que tu crois que tu as ce qu'il faut pour ça. » Debout, je levai le flingue devant moi et appuya sur la gâchette.

L'écho du tire retentit dans tout le hangar, une vague de fumée se libérait là où j'avais tiré juste derrière la tête de Lyndon, quand tout s'éclaircit un trou fit son apparition. Je m'agenouillai près de lui et fit tourner le pistolet autour de mon doigts. « La prochaine fois, je ne raterai pas. » lui conseillai-je avant de me relever et de faire signe au gars de partir

Quand nous atteignons l'entrée, je m'arrêtai pour jeter un regard derrière moi. Souriant fièrement je les salua avec mes deux doigts. « C'était cool de bavarder avec vous les gars, on devrait remettre ça. » pouffai-je sombrement avant de sortir en claquant la porte derrière nous.

 

------► KELSEY JONES
 
Un coup—bruit sourd—coup—bruit sourd—claquement

D'innombrables coups se firent entendre contre la porte en bas, me sortant de mon sommeil. Grognant, je me plaçai sur le côté en leurs murmurant dans ma barbe de s'en aller. Apparemment ils n'avaient pas compris que personne n'allait se lever pour ouvrir parce-que les coups continuaient contre la porte en bois.

« Justin » murmurai-je en passant la main à ma droite en espérant le réveiller pour qu'il aille ouvrir la porte, mais tout ce que je pouvais sentir à côté de moi fut le drap dans lequel je dormais. J'ouvris d'un coup mes yeux et mon estomac se noua au contact de ma main sur l'espace froid et vide du lit.

Avant même que j'eu le temps de me demander où il était, un autre 'bang' se fit entendre me faisant sursauter. Fronçant les sourcils, confuse à l'idée de qui pouvait bien être en train de taper à la porte, je m'assis doucement sur le lit pendant que la peur commençait à me dévorer. J'étais apparemment seule à la maison et il y avait un maniaque qui s'acharner visiblement à vouloir entrer.

Ne sachant pas quoi faire, je me levai et marcha sur la pointe des pieds jusqu'à l'entrée de la chambre avant de passer ma tête par la porte une fois l'avoir ouverte. Mâchouillant l'intérieur de ma joue, je parcourais la chambre du regard, à la recherche de quelque chose pour me protéger. Ne trouvant rien d'utile, je me contentai de débrancher la lampe de chevet et de la prendre. Je sorti lentement de la chambre et descendais les escaliers en tenant la lampe devant moi, essayant de ne pas faire de bruit.

« Tu fous quoi là ? » murmurai quelqu'un derrière moi, me faisant sursauter, je me retourna et failli frappé en plein visage avec la lampe.

« Carly ?! » chuchotai-je incrédule, surprise de la trouver là.

Elle me fixait ébahi, la main collée à sa poitrine. « Nom de Dieu Kelsey, Tu as faillis me tuer ! »

Je mis ma main sur la bouche, maudissant ma vie à son maximum en prenant une grande respiration « Ce n'est pas de ma faute, c'est toi qui à apparut derrière moi. » rétorquai-je doucement.

Levant les yeux au ciel, elle gigotait sur ses pieds nus, les bras croisés sur sa poitrine. « Eh bien désolée de m'inquiéter suffisamment pour m'assurer que tu n'y aille pas seule ! » Grognait-elle alors que ses yeux s'ombraient de peur. « En plus, on ne sait même pas qui est de l'autre côté de la porte, ça pourrait être un tueur ou je ne sais quoi. »

« C'est pour ça que j'ai pris ça, » je fis un geste vers la lampe.

« Oh oui parce-que ça va causer beaucoup de dommage. » fit remarquer Carly sarcastiquement, les lèvres courbaient pour montrer son désaccord.

« Ça sera suffisant pour le mettre à terre. » fis-je remarquer, bien que ça ne me rassurais pas plus. « Ecoute, » je marquai une pause « c'est ce que j'ai trouvais de mieux, je suis désolée mais je n'étais pas préparé à ça. » je soupirai « Écoutes, les gars ne sont pas là—»

« Je sais » déclara Carly en haussant les épaules.
 
Fronçant les sourcils, je m'apprêtais à lui demander ce qu'elle voulait dire par là quand une autre tournée de coups contre la porte retentit et reporta mon attention sur le problème principal.

Carly gémissait agacée, « Bordel, si ils veulent débouler ici qu'ils le fassent une fois pour toute. »

« Carly ! » rétorquai-je pour qu'elle se taise, je veux dire, si quelqu'un était vraiment là pour faire une chose pareil, il ne vaut mieux pas qu'ils sachent qu'on est là, autant leurs demander de nous tuer directement.
 
« Quoi ? » Carly me regardait les yeux écarquillés. « Désolé mais leurs coups constant sur la porte me donne la migraine. »

« Je crois qu'on a un problème plus grave que ta stupide migraine ! » dis-je en faisant un geste vers la porte et le psychopathe qui se trouvait sur notre porche.

Soufflant, elle fit un geste de se main « Peu importe, » haussa-t-elle en bougeant inconfortablement sur ses pieds et en replaçant une mèche de ses cheveux blond derrière son oreille « Fais juste ce que tu es venu faire. »

« Oh sympa, merci meilleure amie » murmurai-je sarcastiquement, Carly me tira la langue. « Très mature, » la taquinai-je avant de me retourner.
 
Prenant une grande respiration, je m'avançais vers la porte, le dos collé au mur derrière moi.

Un autre coup se fit entendre, me faisant sursauter à cause du bruit inattendu et soudain. Je fermais fort mes yeux en respirant pour m'éviter de flipper. « Tu peux le faire. » murmurai-je à moi-même, « Tu peux le—»
 
« Ouvre cette putain de porte Bruce, ou je jure devant Dieu que je vais te tuer de mes propres mains. » cria la personne dehors.

Complètement inconsciente à ce stade, je tendis la lampe à Carly qui s'avançait vers moi et attrapa la poignée, la tourna et ouvris la porte. « Steph ? » déglutis-je étonnée, surprise de voir que la personne que j'avais pris pour un serial killer était seulement quelqu'un que je ne m'attendais pas à voir. « Nom de Dieu, qu'est-ce-que tu fais là ? Tu as faillis me faire faire une crise cardiaque ! »
 
« Où est –il ? » aboya-t-elle en passant devant moi, m'ignorant, pour rentrer dans la maison.

« Tu sais quelle heure il est ? » crachai-je en lui faisant face. « Déjà, il est quatre heure du matin, tu nous a réveillé Carly et moi et en plus de ça Bruce n'est pas là. »

« Eh bien où est-il ? » haussa Stéphanie, les yeux fusillant les miens, j'avais presque envie de la foutre dehors.

« J'en sais foutre rien ! » Je frappais mes mains contre mes cuisses, « J'ai une idée. » je fis semblant de réfléchir « Pourquoi tu ne l'appelle pas hein ? »

Plissant les yeux vers moi, Stéphanie se mordillait les lèvres « Je ne serai pas là si c'était si simple. »

Je soupirai en me pinçant le bout du nez pour me relaxer. « Peut-être il était occupé quand tu l'as appelé, tu as réessayé ? »

« Oui, Kelsey, je l'ai fait, plus de dix fois même et j'atterrissais directement sur la messagerie. Il fait ça seulement à de rare occasions et tu sais très bien de quel genre d'occasions je parle, et je suis affolée maintenant, ok ? » Elle haussa les épaules, l'air consternée.
 
« Attends, t'es en train d'essayer de me dire, qu'ils sont dehors pour affaire, là, maintenant ? » demandai-je pendant qu'une boule d'anxiété se formait au creux de mon estomac. « C'est impossible, je veux dire, Justin vient tout juste de sortir de prison—»

« Je suis sure qu'ils vont bien » rassura Carly en passant frottant le bras de Stéphanie de haut en bas d'un geste rassurant « Fais-moi confiance. » souriait Carly.
 
Je la fixais, m'interrogeant secrètement sur la situation quand je compris soudainement quelque chose, Carly savait quelque chose que je ne savais pas. « Il y aurait -il quelque chose que tu ne me dit pas Carly ? » je la dévisageais.

« C'est-à-dire ? » elle se mordait la lèvre en évitant mon regard tout en envoyant à Stéphanie un autre sourire encourageant.

« Je veux dire que, premièrement tu me dit que tu sais que les gars ne sont pas là et maintenant tu m'ignore en essayant de changer de sujet. » Je croisa les bras en la regardant septique. « Que font-ils Carly ? »
 
« Kelsey, » commença Carly, « Je ne sais p—»

« Que ce passe t'il ici ? » une autre voix se fit entendre, nous coupant dans notre conversation, et l'ironie du sort fit que, quand je me tournai pour voir de qui il s'agissait, Bruce, Justin et les autres se tenaient là.