DANGER IS BACK FR | j.b.

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KELSEY JONES

L'air était dense, nous étions tous assis dans le salon. Personne ne disait ou faisait quelque chose. John était avec Carly qui elle regardait la plaie sur son épaule en s'assurant que celle-ci ne saigne plus ou que la couture qu'elle avait faite ne s'ouvrait pas.
Avec notre aide à tous, Carly avait réussi à enlever la balle et luttait contre ses larmes qui menaçaient de tomber.

Bruce, lui était assis en prenant sa tête entre ses mains refusant de regarder l'un d'entre nous dans les yeux, il contemplait ce qu'il allait faire par la suite.
Marcus et Marco regardaient par la fenêtre, les yeux rivés sur la pelouse endommagée et le bordel de verre sur le sol.

Justin était de l'autre côté assis sur une chaise, j'étais assise sur ses genoux. Je pense qu'il ne sentait même pas ma présence sur lui. Ses yeux étaient obscurs et il regardait dans le vide.
La veine de son cou palpitait vu comme il serrait et desserrait sa mâchoire, refusant de dire mot, ses mains serraient fort mon corps.

Ça faisait une heure que l'on était comme ça, depuis qu'ils ont failli nous tuer.

« Ils ont déclaré la guerre » avait dit Justin, et le regard qui traversait les gars m'indiquait que ce n'était pas le dernier d'entre eux.

En effet, les Snipers ont déclaré la guerre, ce qui signifiait que tout ce qui s'était passé ces semaines dernières était désormais terminé et maintenant ils étaient venu en force pour nous, ils étaient assoiffés de sang et n'allaient pas s'arrêter jusqu'à ce qu'ils gagnent.

Mordant ma lèvre inférieure, je sentais mon estomac aller dans toutes les directions telle une machine à laver. Ma bile passa dans ma gorge, je me forçais à la descendre en respirant par le nez.

« Ce qui s'est passé ce soir » commença Bruce, nous surprenant de son envie soudaine de parler, il racla sa gorge et sa tête pendait faiblement, il resserra ses doigts ensemble luttant contre la rage qu'on pouvait remarquer à cause des pulsations dans ses veines « est la pure raison pour laquelle je ne veux pas que ça se reproduise. Les combats, les armes.. Tout est devenu un bain de sang.. C'est devenu une zone de guerre ».

« Depuis le premier jour où ils sont arrivés ici, ils voulaient une guerre avec nous » Justin a parlé de manière monotone mais le sens de ses paroles étaient évident. « Si vous pensiez différemment, alors vous étiez dans le déni » Il secoua la tête en laissant échapper un rire sarcastique, il corrigea « Vous êtes dans le déni ».Il se força à regarder Bruce dans les yeux, ses yeux brûlants trempé de sueur à cause de la quantité de pression qu'il avait sur ses épaules. « T'as voulu croire à la meilleure situation, mais j'ai vu le résultat final dès le début. Ils voulaient qu'on parte Bruce et à partir de ce soir, il est évident qu'ils ne s'arrêteront pas jusqu'à ce qu'ils aient ce qu'ils veulent ».
« Tu ne penses pas que je sais ça putain ? » Bruce cracha, le visage crispé par la colère, de la fureur s'accumula à l'intérieur de lui. « Tu ne crois pas que je sais que j'ai été baisé ? Que veux-tu que je fasse ? Te laisser dire que tu l'avais dit ? Où cela nous mènera à la fin ? » secouant la tête, il se pencha en arrière dans son siège, sa peau se raffermissait au coin de ses yeux.

« Nan » murmura Justin silencieusement, envoyant un frisson dans le dos. « Je veux que le putain d'homme que t'es se relève et prend la responsabilité de ce qui est arrivé cette nuit. Tu voulais attendre, tu voulais y aller doucement. Je voulais qu'ils meurent depuis le tout début parce que je savais » a-t-il grandement souligné. « Je savais que ça allait putain d'arriver »

« Félicitations Justin » siffla Bruce en frappant odieusement dans ses mains « Tu veux une putain de médaille pour ça aussi ? ».

« Nan ce que je veux c'est que tu arrêtes d'épargner des vies, que tu sortes ta tête de ton cul pour voir que les garder en vie ne nous fera aucun bien. Nous devons les tuer, à bout portant, pas d'excuses et pas de quoi ou de si. Je ne fais pas de poing d'honneur au passé, je sais que c'est ce qui vous retient de faire quelque chose maintenant mais c'était il y a trois ans ».