07. Imagine-toi en tant que divinité (du genre sur le mont Olympe). Quelle est ta fonction ? Quels sont tes attributs ? Raconte une journée dans ta divine peau.
Le soleil se levait sur le continent d'Azafen, pourtant le pays des Hommes semblait rester dans l'ombre des énormes nuages noirs accumulés au dessus du royaume de l'Engwar. Ces derniers étaient n'avaient pas bougé depuis maintenant une lune, menaçant les habitants de les noyer sous les trombes d'eaux qu'ils déversaient plusieurs fois par jour. C'était le premier jour de la saison chaude aujourd'hui, et pourtant aucun souffle de vent ne semblait vouloir les déloger.
Les humains ne comprenaient pas ce qu'ils avaient pu faire pour ainsi provoquer la colère de la seule déesse qui pouvait écarter les nuages et ramener le beau temps. Ce qu'ils ignoraient, c'est que, bien loin du territoire d'Azafen et de ses tourments, en plein cœur du royaume des dieux, la dite-déesse n'était pas d'humeur à ramener le soleil.
Dans le grand palais d'Arda, du nom donné au pays où vivait les dieux, la déesse Annatar s'était recluse dans les jardins de ses appartements et ne semblait pas vouloir en sortir.
Assise au bord de l'étang d'où elle frôlait la surface de sa main pour apercevoir Azafen, elle avait laissé ses cheveux libres et ils tombaient en une cascade d'un noir d'encre sur ses épaules dénudées. Annatar avait une peau aussi blanche que les nuages un jour d'été et des yeux dont la couleur changeait en fonction du temps : bleu pâle les beaux jours, gris sombres lors des orages. Ces derniers temps, ils étaient d'un gris terne.
- Il serait temps de ramener le beau temps à Engwar, Annatar. Natix s'énerve, si ça continu il ne prendra même plus la peine de faire venir le soleil en Anxhar et en Endor.
Annatar tourna vivement la tête vers son interlocutrice. C'était une femme à la peau bronzée et aux cheveux aussi blonds que les blés. Elle posa ses yeux d'un vert si profond qu'il rappelait celui de la forêt, sur la déesse.
- Il n'a qu'à venir me le dire lui-même, rétorqua sèchement Annatar en donnant un coup à la surface de l'eau, effaçant les paysages humides du pays des Hommes. Et pourtant c'est toi qui est là, alors que ça ne te concerne pas.
- La terre à besoin d'eau, répondit calmement la déesse. Mais elle en a tellement en ce moment qu'elle est en train de se noyer. Les plantes se meurt, et les animaux n'osent même plus sortir pour se nourrir avec le déluge que tu crées.
Un léger souffle de vent souleva l'épaisse chevelure d'Annatar qui lança un vague coup d'œil vers Galóclya, son interlocutrice. Les flèches dans le carquois fixé dans son dos s'agitèrent doucement, et son regard dériva vers son arc posé à côté d'elle.
- Les humains t'ont offensé, je le comprend, continua Galóclya. Mais, ne puni par la terre et ses espèces vivantes pour ce que ces êtres à part ont fait. L'heure de leur trépas n'est pas encore venu.
Les paroles de la déesse de la terre semblèrent enfin atteindre la raison d'Annatar. Cette dernière hésita encore un instant, plongea à nouveau son regard gris dans l'eau de l'étang. Progressivement, ses yeux devinrent bleus.
A Engwar, sur le continent d'Azafen et en terre des hommes, les rayons du soleil du dieu Natix transpercèrent les nuages et réchauffèrent terre la terre, séchèrent les plantes. Le beau temps était revenu, jusqu'à ce que la déesse du ciel en décide autrement.
- Merci, commenta simplement Galóclya qui observait à travers l'étang par dessus l'épaule de sa compatriote.
Annatar ne répondit pas. Elle braqua ses yeux bleus sur la déesse de la terre, et sans qu'elle n'eu prononcé aucune parole, elle disparut dans une gerbe de plumes noires alors qu'un corbeau croassait au loin.
Je ne sais pas trop si c'est ce qui était attendu. D'ailleurs, je viens même de penser qu'il fallait peut être l'écrire à la première personne du singulier ? Et puis, vraiment s'imaginer soi-même en divinité ? Tant pis. Je me suis glissé dans la conscience d'une divinité que j'avais créé pour l'un de mes monde de fantasy (le même que pour le texte du troisième jour). Elle s'appelle Annatar, surnommée la dame du souffle d'Arda. Déesse du ciel, de l'air et du vent ; son animal représentatif est le corbeau, et ses attributs sont principalement un arc, une branche de houx et des plumes noires. C'est pas grave si je n'ai pas exactement fait ce qui était attendu, chacun interprète le sujet à sa manière après tout.
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