29. Un personnage parcourt un long couloir. À toi de tisser la suite (et ce qui précède). Quel type de couloir ? Quelle en est la destination ? Comment le personnage se sent-il ? Pourquoi ? etc (récit en prose, registre au choix).
Loren avançait sans vraiment savoir où il allait. Le couloir devant lui semblait n'avoir aucune fin, et il était plein de surprises. Tantôt, le sol sous ses pieds semblaient se dérober. Ou un obstacle se mettait en travers de son chemin. Il faillit même se faire emporter par une espèce d'ombre avec une faux et ne l'avait évité que de justesse.
Chaque mètres qu'il parcourait dans ce couloir le fatiguait un peu plus, comme si le temps s'était accéléré pour le faire paraître plus vieux qu'il ne l'était réellement.
Loren n'avait pas spécialement peur. Il n'était pas effrayé de parcourir ce couloir dont les couleurs changeaient aléatoirement. Il n'était pas très à l'aise non plus. Enfaite, il se sentait perdu.
Il se demanda plusieurs fois jusqu'où allait ce couloir, et jusqu'à quand continuerait-il à marcher à l'intérieur. Il avait peur de l'après, mais au fond de lui, il savait qu'on ne lui laisserait pas le choix.
C'est en voyant la lumière arriver au bout du couloir que Loren comprit. Que ce n'était pas qu'un couloir, mais aussi sa vie.
Au cas où vous l'auriez pas compris, en gros c'est une espèce de métaphore (? le français j'ai l'impression que c'était il y a des siècles pour moi) quand je compare la vie de Loren au couloir qu'il parcoure. Donc, évidemment, les obstacles ben c'est également ceux qu'il a rencontré dans sa vie. L'ombre avec la faux (mais ça j'pense que vous l'aviez deviné) c'est la mort ; il a eu un accident et il est passé pas loin. L'après, ça représente la mort et effectivement on nous laisse pas le choix. Bref, voilà voilà.
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