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16. Décris une scène d'action : course poursuite, bataille..(récit en prose, action sur l'immersion et le côté haletant).





LA BATAILLE DE GALATHORN

La gerbe de sang qui s'échappa du corps de son adversaire éclaboussa le visage de Lalia alors qu'elle retirait son épée d'un mouvement vif, laissant tomber le cadavre au sol. Elle fit un tour sur elle-même, mais le paysage restait le même. Des soldats sur un tapis de cadavres.

Droit devant elle, se trouvait l'investigation de tout cela. Bouillant de rage, elle ramassa son bouclier et s'élança. Trop tard, l'un de ses congénère avait déjà lancé une attaque.

- Non !

A peine eut-elle le temps de crier que son camarade rejoignait déjà les dieux d'Arda. La rage faisant onduler ses cheveux, briller ses yeux, elle s'élança et ce fut à elle de reprendre le combat.

Le fracas de leurs épées sembla résonner dans la vallée ; celle de Galathorn était plus grande et plus lourde, mais Lalia possédait plus de force que les humains pour la manier.

C'était une danse mortelle, ils tournaient, entrechoquant leurs épées, pivotaient et frappaient de nouveau leur adversaire sans qu'aucun des deux ne réussissent à prendre l'avantage sur l'autre.

Ce fut Galathorn qui blesse la Semi-Homme en premier, la sang gicla de l'épaule de Lalia en tâchant ses vêtements, mais sans prendre le temps de respirer elle attaqua de nouveau, fonçant sur son adversaire comme un bélier pour essayer d'atteindre un point vital.

A bout de souffle, l'Homme et la Semi-Homme se séparèrent un instant. Le sang maculait leur vêtements, leurs muscles hurlaient de se reposer, mais aucun ne lâcha son épée.

Ce fut Galathorn qui attaqua le premier, Lalia l'évita agilement avant de lever son épée pour asséner un coup à son adversaire. Mais, si l'humain était grand il était également très agile, et il pivota rapidement pour parer le coup.

Les chocs entre les deux lames argentées s'enchaînèrent , toujours plus violents, toujours plus fortsC et les deux adversaires se retrouvèrent bientôt blesser sous plusieurs coutures, souffrant le martyre à chaque fois qu'une goutte de leur sang tombait sur la neige.

Sachant très bien qu'elle ne tiendrait plus très longtemps, ses bras étaient ankylosés par le poids de son arme, elle avait une plaie béante sur le flanc droit, et son épaule gauche le faisait incroyablement souffrir, Lalia tenta le tout pour le tout et attaqua.

Galathorn para le coup de la naine, mais cette dernière lui envoya un coup de pied dans le ventre qui lui fit fléchir les genoux. Voulant lui asséner un coup mortel dans le ventre, l'homme pivota mais il n'en eu pas le temps. Lalia effectua une glissade contrôlée dans la neige boueuse, et son épée s'enfonça dans sa chair du haut de sa nuque jusqu'à ses homoplates, éclaboussant la neige autours d'eux d'un sombre liquide rougeâtre.

Le cri poussé par Galathorn résonna dans toutes les montagnes de Brastilvir ; ça aurait pu être un cri de douleur, un cri qui annonçait la mort. On raconte aujourd'hui que c'était un cri de rage avant de rendre l'âme, face à la victoire des Semi-Hommes.

 On raconte aujourd'hui que c'était un cri de rage avant de rendre l'âme, face à la victoire des Semi-Hommes

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Les mots d'Octobre ❊ WRITOBER 2018Où les histoires vivent. Découvrez maintenant