18. Fais ton autoportrait. Piste de travail : la manière dont l'aspect extérieur, physique, traduit l'intériorité (description en prose).
Ses yeux étaient verts au soleil, plus sombre lorsque la lumière se faisait rare. Ils étaient toujours grands ouverts, comme scrutant le moindre petit détail, comme si elle cherchait à ancrer dans sa mémoire ce qui se passait autours d'elle.
Tantôt, ils se plissaient légèrement lorsqu'elle souriait de toutes ses dents. Elle avait un grand sourire, des dents droites et sa bouche semblait ne jamais vouloir se détendre ; elle souriait trop souvent. Elle avait bonne mine, avec ses joues rosées, et laissait le vent s'engouffrer dans ses long cheveux.
Ces derniers étaient un mélange de plusieurs teintes ; tantôt châtains, tantôt avec des reflets roux au soleil, et toujours avec une légère pointe de blond. Ils étaient un peu abîmé, sans doute trop souvent lissés, mais on sait qu'elle aimait lorsque le vent s'engouffrait dans ses cheveux.
Elle se tenait droite, toujours le regard braqué devant elle. C'était une façade, car en réalité, elle prêtait bien trop souvent attention au passé.
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