Chapitre 11

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La blague n'a au final pas fait rire Ethan et les trois jours suivants, il bouda dans son coin en faisant son possible pour m'éviter pendant que ma mère me donna des cours de potions, d'herbologie, d'astronomie (qui est très différent de l'astrologie), de mythologie, d'histoire surnaturelle et de dessins de sept heures du matin au neuf heure du soir. Pendant les trois jours je me couchais dans ma chambre et dans mon lit pour me réveiller dans la sienne collé contre lui et chaque matin je me carapatais en douce sans le réveiller. J'avais maintenant des cernes monstrueuses sous les yeux car j'avais passer une très très mauvaise nuit seul dans mon lit sans pouvoir fermer l'oeil de la nuit et par extension j'étais d'une humeur massacrante. Après un petit déjeuné rapide, je commençais mon cours de potion qui commença mal avec une explosion pour chaque potion réalisée. Je vous laissais deviner ce que ça donnais quand une potion d'extension capillaire ou de pilosité augmentée explosait. Après quatre potions, je ressemblais au cousin machin de la famille Adams avec une teinture arc en ciel.

Moi : J'en ai marre. Ça me fait chier comme pas possible. Pourquoi ça ne fait qu'exploser ?

La dernière potion préparée, une potion de invisibilité vola se fracasser sur le mur en explosant. Le mur disparut dans son intégralité avec tout se qui était en contacte avec la minute suivante.

Maman : On va faire une pose le temps de te couper les cheveux et te faire une petite épilation. Pendant se temps tu vas te calmer et me dire ce qui te met dans cet état car si pour le moment tes potions passe leur temps à exploser en conservant leur propriété la prochaine pourrais réellement exploser et te blesser.

Il me fallut plus d'une heure et demi pour aller de la salle de pratique à la salle de bain ne voyant strictement rien à causse de mes cheveux et de mes sourcilles. En suite, une fois arrivé la salle de bain se transforma en salle de torture car voyez vous j'avais utilisé les dernières racines de mandragore au vinaigre rouge d'araignées millénaires pour la potion d'invisibilité donc impossible de faire une contre-potion pour celle de pilosité augmentée et pousse de cheveux et je dus me faire couper les cheveux et me faire épiler de la tête au pieds sans oublier aucune partie. Le point important étant "aucune partie", la partie épilation me fis hurler comme pas possible et je fini rapidement par ne plus avoir de voix. Quatre heures et demi et six kilo de poils et de cheveux en moins plus tard, je descendais dans la cuisine rouge comme une tomates de la tête au pieds pour aller dans la cuisine pour boire et grignoter mais renonces aussitôt en découvrant un tas de petit bois à la place de la table en bois massif du salon. Je me demandais bien ce qu'il pouvait s'être passé ici surtout qu'on avait rien entendu de la-haut. Quoique vu comment j'avais hurlé c'était normale.

Grand-mère : Viens ici Floren, j'ai quelque chose pour ta voix et ta gorge.

Dans la cuisine elle cuisinait tranquillement je ne sais quoi dans une gros cocotte et sur l'îlot centrale trônais une fiole contenant un liquide vert fluorescent avec des crânes rouge carmin.

Grand-mère : Cul sec la potion sur l'îlot centrale. Tu récupèrera ta voix et ton mal de gorge disparaitra aussitôt.

Je pris la potion et une fois la fiole ouverte je reniflais une magnifique auteur de vanille et de fraise. Elle ne devait pas être si horrible que ça. Je la bu cul sec et le regretta aussitôt. Comment un truc qui sens aussi bon pouvais être aussi dégueux ? La potion avait un gout d'oeuf pourris et de vomis avec un arrière gout de verre de terre tout en étant épicé comme pas permis.

Grand-mère : J'ai oublié de te dire qu'elle est un peu dégueulase et légèrement épicé.

Moi : T'aurai pas pu le dire plus tôt ?

Grand-mère : Sinon sur un autre registre, ta chère et tendre moitié me doit une table en chêne massif ainsi qu'une chambre complète. I a pour un si dire pas grandement apprécié ta séance d'épilation et l'a exprimé avec la table et sa chambre.

Je soufflais d'exaspération puis récupérais une cataplasme pour avoir moins mal dans la salle de bain avant de me mettre en quête de l'autre décortiqueur de table qui se trouvais au final dans ma chambre en train de faire les cent pas.

Moi : Rend toi utile et donne moi un coups de mains pour mettre ce machin sur moi. Faut que je m'en mette partout et ça ira plus vite avec deux mains supplémentaires.

Sans lui laisser le temps de répondre je lui mettais le pot de cataplasme dans les mains avant d'enlever rapidement l'intégralité de mes vêtement ne restant qu'en caleçon avant de m'allonger sur le lit.

Moi : aller au boulot à moins que cela te derange et que tu préfère que je demande à l'armure vivante de le faire.

J'avais à peine esquissé un mouvement qu'il posa ses deux mains dans mon dos et me clouer au lit.

Ethan : Tu es à moi. Tu ne bouge pas. C'est mon boulot de prendre soin de toi.

Je me détendi et il commença à appliquer le cataplasme dans mon dos. Ça faisait un tel bien fou que j'en fermais les yeux. Après le dos se fus le tour des jambes puis des pieds ensuite les bras et pour finir le cou et le torse. Et en bon compagnon attentionné et méticuleux, il me barbouillait la figure avec. A l'heure actuelle, je devais sûrement ressembler aux bonhommes vert de la pub pour une banque. Il ne manquerait plus que les deux rond de concombre sur les yeux pour finir le costume et un bon massage d'Ethan.

Ethan : Si tu veux, je peux aller te chercher tes rondelles de concombre mais je ne vois pas l'utilité. Et pour ce qui est du massage c'est no problemo.

Ahaaaaaa, j'ai encore pensé à haute voix !!! La méga honte.

Moi : Tu peux oublier ce que je viens de dire ? S'il te plait.

Ethan : Laisse moi réfléchir. Il faudrait quelque chose pour m'aider à oublier tout ça. Sinon je ne pense pas que ça soit possible.

Arg. L'enfoiré, qu'est-ce qu'il allait encore demander.

Moi : Tu veux quoi ?

Ethan : Un baiser et j'oublie que tu me considère comme un compagnon attentionné et méticuleux, que j'ai un cul d'enfer, que je masse bien et j'en passe des meilleur. Tu sais mon coeur tu parle quand tu dors et vue que tu es venue trois fois dans mon lit pour dormir alors j'ai appris plein de truc. Mais c'est dommage que tu soit pas là au réveille et qu'il ne reste que ton odeur.

J'ai plus qu'a me ligoter au lit et fermer la porte a clef tous les soirs maintenant. Mais en attendant j'ai pas trente-six solutions, je vais devoir accepter de lui faire un maudit baiser.

Moi : OK pour juste un baiser.

A peine ma réponse passe mes lèvres qu'Ethan fond sur mes lèvres, au début son baiser est bout comme une caresse puis il s'enhardie en cherchant à me faire ouvrir mes lèvres, n'y arrivant pas il me mordille la lèvre supérieur puis profitant de ma tentative pour lui dire d'arrêter il reprend le baiser et sa langue vient rapidement chercher la mienne. Le baiser devient vite incontrôlable, j'avais de plus en plus chaud et étais aussi de plus en plus à l'étroit dans mon caleçon. Je pouvais pas le laisser continuer, c'était mal mais c'était tellement bon et j'en voulais plus. Le baiser fut rompu car nous étions tout les deux totalement essoufflé.

Moi : J'avais dis juste un baiser.

Ethan : bah oui ça c'était juste un baiser. Et tu pourras en avoir autant que tu veux ou tu veux et quand tu veux.

Moi : Va! Mourrir!!

Je partie en trombe dans la salle de bain dont la porte avait été changé la veille.

Jaloux comme un tigreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant