Forcée de grandir

chap5

Avant de lire je vous préviens qu'il y a des scènes érotiques dans ce chapitre, donc libre à vous de le sauter. Néanmoins ça fait partie de l'histoire donc il est important de le lire.

Point de vue de Diana

Je suis posée sur mon balcon, j'essaie de me vider la tête, quoi de mieux qu'une petite cigarette !

J'inspire la fumée, et ressens une chaleur qui me brule agréablement la gorge, que je rejette par mes narines ? Ca fait vraiment du bien, mais je suis déjà à mon troisiéme baton, je dois ralentir.

Parfois, je me demande comment serais ma vie, si mes parents étaient encore là à vivre avec moi. Mais non, ils font leur vie à l'étranger, et à la place, il me laisse avec ma sorcière de tante qui ne sait pas et n'a jamais su s'occuper de moi.

Alors, je suis obligée de me débrouiller pour mes besoins, étant donné que madame confisque tout le temps l'argent que mes parents envoie, pour financer les jeunes garcons avec qui elle entretient des relations pas très catholiques.

Et puis je ne pouvais pas me plaindre, ils réfusent que je vivent seule, et étant la seule famille que j'ai ma tante est la seule option, je n'ai nullement le choix.

Bref,j'essaie tant bien que mal de me vider la tete, quand mon téléphone sonne. Le nom d' Eliot apparait sur l'écran, et c'est avec un sourire que je décroche.

- D'une voix sensuelle, Allo que puis je faire pour vous ?

-Diana, j'ai réellement besoin de toi là, on se retrouve à l'endroit habituel. Dit il d'une traite.

-Dans une heure,le temps pour moi de me préparer, dis je toute joyeuse.

-Fais donc !

Et il raccroche.Je vais me préparer de suite, je prends une bonne douche pour etre fraiche, et opte pour une robe moulante rouge qui me va à mi cuisse. Biensure, je ne met pas de culotte, et me parfume légèrement. Je met mes talons haut, et prends mon sac pour enfin me mettre en route.

Je prends la peine de regarder ma tante dans sa chambre. Celle-ci est couchée grossièrement sur son lit, elle ronfle. Des bouteilles d'alcool éparpillées par terre jonche le sol, le résultat, on peut le deviner.

C'est donc en soupirant que je me dirige à l'extérieur pour pouvoir me rendre à mon lieu de rendez vous. Je prends la peine de bien fermer la porte derrière moi, et c'est parti !

À chaque fois que je m'apprête à faire ceci, je repense à cette fameuse nuit. Où mon innocence m'a été hotée sans que je n'ai rien à demander. Je verse une petite larme, et essaie de refouler ces pensées qui vont abîmer mon maquillage.

Je dois être parfaite, alors je me reprends bien vite, et regarde ma montre. J'ai un retard de 15 minutes, Eliot ne sera pas content, mais bon je sais comment le faire déstresser.

Le taxi arrive à quelques mètres de la cabane où je me rend, et je lui règle sa note vite fait. D'un pas décidé, mais sensuel, je me dirige vers mon antre, pour faire ce que je sais faire le mieux.

À peine j'ouvre la porte que j'entends:

- Tu es en retard, que ça ne se répète plus.

Je me retourne et vois Eliot avec un visage serré, il n'est pas d'humeur ce soir, et c'est mon rôle de le faire déstresser. Je me rapproche de lui avec une démarche coquine, et prends le verre de vin qu'il a en main pour le déposer, en faisant bien exprès qu'il observe ma poitrine.

- Viens on va te faire déstresser, lui dis je en lui tendant ma main.

Il la saisit très vite, et se lève. Nous nous apprêtons à quitter le salon, quand il me plaque contre lui, de façon à ce que mes fesses soit en contact avec ses hanches.