Forcée de grandir

chap 19

-  C'est aussi la première fois pour moi de venir ici je lance en regardant autour de moi.

-  Tiens, on fait une fête bientôt et on voudrait t'inviter lance t'elle son sourire n'ayant pas quitté ses lèvres.

-  Tu es sure que c'est une bonne idée rétorque sa sœur sans même me regarder.

Mais pour qui est ce qu'elle se prend, je ne lui ai rien demandé à ce que je sache, à croire que je demande l'aumône. Je lui donnerai bien une bonne claque pour qu'elle redescende de son petit nuage.

-  Et tu voudrais qu'on invite qui de notre âge ?

-  Fais comme tu veux pouffe-t-elle.

-  Passes moi ton téléphone, que je saisisse mon numéro.

Je regarde mes ongles, en prenant mon temps de bien les admirer, ils sont vraiment beaux. Je lève la tête vers Maîra qui me fixe toujours, je ne sais pace que cette fille veut, mais J'exécute et déverrouille mon téléphone pour le lui donner, en lançant bien évidemment un large sourire faux à sa sœur. Quelques secondes plus tard, elle me rend mon téléphone, et je me lève rapidement, sans dire un mot. Je vais y aller à cette soirée, et montrer qui est Diana Enden.

Je me dirige vers la petite cafétéria qu'il y'a dans cet établissement. Ils ont pensé à tout ici. J'arrive et m'installe, je commande un sandwich, et un jus de maracuja, mon préféré. Quelques minutes, on m'apporte ma commande, et je mange tranquillement, sans toucher à mon téléphone. J'aime bien ce genre de moments où je fais le vide dans ma tête, sans me détruire comme quand je fume, ces moments où je suis tranquille, et ne pense pas à tous mes problèmes. Encore que je ne souffre pas, c'est un choix de vie que j'ai accepté. Je ne vois pas les minutes défilées, que j'ai déjà terminé ma commande.

En mangeant j'ai cru reconnaitre la silhouette d'un homme que je connais, mais je ne sais pas qui exactement, vu qu'il est de dos. Je ne me tracasse pas la tête avec ça, Je règle la note, et décide de me rafraichir un peu en allant aux toilettes. Je vois la pancarte accrochées, et je m'engouffre dans l'allée où s'est sensées être. Une fois devant, je ne sais pas si c'est pour homme ou pour femme, n'ayant aucune indication. J'ouvre une porte me fiant à mon intuition. J'entre et me place devant le miroir, et me regarde, je me repoudre un tout petit peu, et fais des photos. Je suis concentrée à ce que je fais, quand quelqu'un se met à rire derrière moi, et à travers le miroir, je vois de qui il s'agit, et mon visage devient pale, je panique de l'intérieur, mais je ne laisse rien paraitre. Sans même prendre la peine de me retourner, je lui lance :

-  Qu'est-ce que tu fais dans les toilettes des filles tu bouges je cris j'essaie de contrôler ma voix, mais c'est peine perdue.

-  On n'est pas chez les filles, mais chez les garçons, tu es dans les pavillons des hommes petite trainée.

-  Je me retourne et lui dit en hurlant fiches moi la paix, tout en tentant de sortir de cette salle.

Il me rattrape et me pousse contre le mur recouvert de miroir, mon bras gauche  s'y cogne, et le miroir se casse, me blessant au passage. J'ai très mal au bras, et du sang y jaillit.

-  Roger laisses moi partir, toi et moi on ne traitre plus rien ensemble.

-  Je t'ai promis de te pourrir la vie, on ne me manque pas de respect, m'as-tu entendu dit-il en se rapprochant de moi, et m'assène une terrible gifle, qui me fait vaciller, je me tiens la tête et essaie de reprendre mes esprits, quand il me redonne une autre gifle, et me murmure calmement t à l'oreille : «  à chaque fois que tu me verras ais peur, car ça sera pire » il lève la main une nouvelle fois, et je ferme les yeux.  Je me prépare à recevoir le coup, quand j'entends des bruits étrange, j'ouvre les yeux, et voit Roger propulsé dans une des cabines par un jeune homme. Il ressemble, à l'homme de la cafétéria, celui-ci lui assène un coup et lui crie dessus qu'on ne devrait pas frapper les femmes.