Chapitre 24 - Thomas

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Je ne pourrai plus jamais me passer de ce corps endormi contre le mien. De cette respiration, discrète et régulière et de sa chaleur, de son parfum de femme. Bien que... pas si endormi cette fois. Elle remua, gémit doucement et leva les yeux vers moi.

— Étais-je à la hauteur de ce que tu espérais ?

— Pas mal, mais je trouve qu'il manquait quelque chose.

Je savais qu'elle plaisantait à moins de me reprocher de ne pas lui avoir dérobé sa vertu. Je fis mine de m'offusquer tout en explosant de rire ensuite. Je la retournai sur le dos et envahi son cou de baiser, m'attaquant ensuite à ses côtes, les mordillant tendrement bien décidé à ce qu'elle retire ce qu'elle venait d'affirmer.

— Je n'en avais pas terminé.

Je pris la direction de son ventre, un peu empressé peut être, je ralentis. Embrassant et pinçant entre mes lèvres, l'intérieur de ses cuisses, m'approchant tout en évitant soigneusement les parties les plus sensibles.

Je l'entendis soupirer et souris de la faire languir. Son bassin se mouvait, tachant de me faire échouer dans mon entreprise et que j'en vienne enfin à caresser de ma langue ce qu'elle souhaitait. Je mis fin à son attente.

Je massai ses cuisses, son ventre jusqu'à ses seins. Elle posa ses mains sur les miennes et nos doigts se mêlèrent. Ne me lâchant plus, je pouvais ressentir de légères pressions, plus intenses lorsque je touchai son point sensible du bout de la langue, et entrepris de le taquiner, quitte à ce qu'elle empêche le sang d'atteindre mes premières phalanges.

Outre cela, sa façon de respirer m'indiquait tel un baromètre du plaisir, combien m'attarder ou s'il me fallait poursuivre sur une autre voie. Une image se forma dans mon esprit, tout autant que ma virilité qui se rappelait sans cesse à moi, trop habituée à des jeux plus courts, à une jouissance trop vite acquise.

Je la laissai sur le dos, telle une petite chatte au soleil, elle s'étira et ondula voguant dans une semi-conscience. Était-ce le bon moment pour lui prendre sa vertu ? Pas encore. Il était conseillé de laisser une jeune vierge s'habituer quelques jours durant à ces nouvelles sensations avant de la prendre. Qu'elle ne s'effraie pas de la chose ni ne la repousse. Bien qu'Adèle ne se montrait pas aussi farouche, elle ouvrit les yeux et ceux-ci se dirigèrent vers cette partie de moi qui rêvait de la combler.

La femme de l'antiquaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant