Chapitre 25 - Adèle

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À genoux entre les miens, j'imaginais aisément ce que souhaitait Thomas. Et ce que je voulais encore repousser. Mon corps pas encore rassasié me poussait vers une autre découverte, le sien. Je le détaillai du regard avant de me redresser et de venir contre lui, face à face j'entrepris de caresser son torse. Palper ses pectoraux, le faire sourire de léger chatouillis et vint presser mes lèvres sur sa peau. Elle était chaude, au goût de sel et d'autres saveurs qui n'appartenaient qu'à lui.

Je me penchai et parcouru son ventre de la pointe de la langue, le sentant frémir. Il était intéressant de voir à quel point cela pouvait être gratifiant de provoquer ce genre de réaction sur un homme de cette trempe. Et j'étais bien décidée à poursuivre et le découvrir fébrile.

Je me positionnai face au membre tendu. Je n'en étais pas à mes premières tentatives à ce niveau, mais jamais sur une verge en aussi bonne forme, cela m'impressionna sur l'instant. Mais la nature était habile et je savais qu'il était fait pour moi. L'ouvrage ancien que nous possédions stipulait par ailleurs les façons de faire afin que chacun y trouve du plaisir, quelle que soit la taille de ses attributs. Ce n'était pas très romanesque comme façon de concevoir les choses, mais cela contribuait à s'aimer sans crainte de mal faire.

Pour introduction à cette découverte, je vins lécher le gland de sa virilité tendue. Il lâcha un soupir de complaisance qui m'incita à poursuivre. Je le pris d'une main, et le fit tourner contre mes lèvres avant de l'embrasser. Ma langue en fit le tour, se pressant doucement et sa paume se posa sur mon épaule, exerçant de petites pressions, témoins du plaisir qu'il ressentait.

Je jouai un moment avec cette extrémité ronde et sensible, lubrifiant son membre avant de l'ensevelir et d'imiter le doux va-et-vient qu'il me réservait. Je ne voulais pas faiblir et tenir jusqu'à l'extase, je le sentais se tendre et se détendre. Sans doute aurions-nous dû adopter une position plus confortable pour lui, je regrettais de ne pas y avoir songé.

Mes mains ne demeurèrent pas inactives, l'une ayant l'audace de reposer sur l'une de ses fesses, afin de garder mon équilibre autant que profiter de son contact, l'autre caressant sa cuisse avant de malaxer ce drôle de petit paquet de chair par dessous. L'effet se fit ressentir, ses doigts se crispèrent, il les relâcha, conscient qu'il pouvait me faire mal, posa plutôt ses mains sur ma tête et je levai les yeux vers lui. Il me fixait, haletant. Cette vision provoqua un écoulement de lave en moi.

Il sourit, vint me voler un baiser empli de passion et je le tirai afin qu'il s'allonge. Je voulais encore le sentir me dévorer et le couvris de mon corps, m'installant tête-bêche avant de le reconquérir. Il avait dû prendre connaissance de cette caresse si intime que la pensée seule pouvait inciter à l'onanisme. Habile autant que gourmand, il me procura autant de plaisir que je le fis moi-même. Jusqu'à l'orgasme salvateur.

La femme de l'antiquaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant