Chapitre 4: Toulouse

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[Erika en média]

4- Toulouse

Amaya Hernandez
Madrid, Espagne
18 juillet 2017 - Chez Lucas

- Eh bien je vois que tu me remplaces vite !

Je me retire des bras d'Antoine puis me retourne et aperçois une jolie femme, ça doit être Érika, je présume.
Par contre ce qu'elle fout la, je n'en sais rien.

- T'es mal placée pour dire ça, crie Antoine.

- T'es qui toi ? Pourquoi t'es dans les bras de mon mec connasse ? Dit-elle à mon égard.

Elle me dévisage.

Et moi qui limite prenait parti pour elle, eh bah putain.
En même temps vu son mec, normal que la meuf soit pas super clean non plus.
Cependant, ils vont bien ensemble, ils forment un beau couple d'hypocrites.

Je me lève et m'approche de la fausse blonde.

- Je te conseille de bien me parler, on est pas copines toi et moi.

- Qu'est ce que tu fous là Érika ?! Reprend Antoine en s'interposant entre nous.

Qu'elle ne fasse pas la maligne avec moi, je ne sais pas pour qui elle se prend, c'est elle qui est en faute !

- Je savais que tu viendrais ici, Antoine rentre à la maison je t'en pris, elle le supplia.

Et elle redevient un ange, comment elle fait sérieux ?

- J'ai besoin d'être seule.

- Tu n'es pas seule, reprend Érika en me dévisageant à nouveau.

Il y a une piscine derrière moi, elle devrait faire gaffe.

- Pas avec toi, en tout cas, se défend le footballeur.

Elle soupire :
- Je crois que j'ai compris.

Elle fait demi tour et part sans rien dire. Je la regarde s'éloigner me demandant si elle ne va pas revenir taper sa crise dans trente secondes, folle comme elle est.

Puis finalement nous rentrons à l'intérieur après qu'elle soit montée dans sa voiture et qu'elle est quittée le quartier.
Pauvre de mes narines, la maison est noyée dans la fumée et ça sent mauvais le cramé.

Lucas.

- Hernandez qu'est ce que t'as encore fait ?! Criais-je en grimaçant.

Je me précipite vers la cuisine ou la fumée enveloppe la pièce encore plus.

- OUVRE LA FENÊTRE ABRUTI, je hurle en éteignant la plaque.

Les pâtes sont clairement trop cuites, l'eau déborde et les steaks sont cramés de chez cramés.

- Je peux vraiment pas te laisser seul cinq minutes...

- Eh mais y'a pas marqué Cyril Lignac sur mes fesses hein ! Au cas où si tu l'avais oublié, je suis footballeur pas cuisinier, s'explique mon grand frère.

Je pouffe de rire en pensant à ce qu'aurait pu devenir Lucas s'il avait été cuisinier... Dieu merci, il n'a pas fait ce médiocre choix le concernant.

- Sushis ? Dis je avec peu d'enthousiasme en ayant du mal à jeter mon repas...

Je déteste le gâchis, c'est vraiment très dur pour moi de tout mettre à la poubelle sachant que des gens meurent de faim dans le monde et qu'ils donneraient tout pour avoir le quart de ce que l'on a. On ne se rend pas vraiment bien compte de notre chance je pense.

Laisse moi t'aimer - Antoine Griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant