Chapitre 21: J'en ai pas finis avec toi.

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21- J'en ai pas finis avec toi.

N'oublie pas que tu peux commenter à n'importe quel moment du chapitre, bonne lecture 💕

Amaya Hernandez
Paris, France
3 septembre 2017-Clairefontaine

(Suite du chapitre 20, toujours la même nuit)

-Tu dors avec moi ? Me propose Antoine.

-Je ne sais pas si c'est une bonne idée, je lui répond perplexe.

Il roule des yeux et hoche la tête.

Le châtain monte dans sa chambre directement en me disant simplement "bonne nuit" pendant que je me dirige vers la cuisine pour ranger ma tasse.

Une fois remontée, j'ouvre ma porte et regarde de loin ma chambre plongée dans le noir.

Je me pose un milliard de fois cette question; dois-je aller dormir avec Antoine ?

D'un côté j'en ai vraiment envie mais d'un autre, si on se fait cramer par Didier je peux dire au revoir à mon contrat.

Je ressors dans le couloir et ferme ma porte doucement pour ne réveiller personne. Je fais quelques pas vers la chambre d'Antoine et m'apprête à toquer, mais je me retiens.

Je ne sais vraiment pas quoi faire. Je m'assoies à côté de sa porte en mettant ma tête dans mes bras.

La porte s'ouvre à côté de moi, je sursaute.

-Tu comptes rester là toute la nuit ?

Je tourne la tête et vois que c'est Antoine qui me parle.

-Et ça te ferait quoi ? Je réponds en le défiant du regard.

-Je ne veux pas te laisser là moi, dors dans ma chambre.

-Ant-

Il me coupe:
-Je vais dormir par terre t'inquiète pas...

-C'est pas la peine, j'aurais pas du venir, je...Je suis désolé.

Je me lève et tourne les talons en direction de ma chambre.

Il attrape mon poignet et me colle brusquement contre lui. Mes mains sont posées contre son torse musclé et les siennes m'agrippent les joues. Je peux sentir son souffle chaud sur ma bouche.

Je le regarde timidement, un sourire en coin se dessine sur son visage à moitié assombri par le manque de lumière.

Je me décolle de lui en une faction de seconde, me rendant à l'évidence :

-Je ne veux pas m'imposer, tu n'es pas obligé de me laisser ton lit...

-Je sais, mais pourtant je te le laisse, finit-il.

Le footballeur me fait un clin d'oeil et nous pénétrons dans sa chambre. C'est le gros bordel, mais quand je vous dis bordel c'est b-o-r-d-e-l !

Je reste collée a la porte, gênée.
Il prend un oreiller et le plaid puis se dirige vers moi pour sans doute s'installer dans le coin à côté de la porte.

Avant qu'il ne pose toutes ses affaires à côté de moi, je pose ma main sur son torse.

-Dors avec moi, je lui chuchote.

Allez y défoulez vous, je sais, je suis bipolaire etc bla-bla-bla.

Il me fait un immense sourire, lâche ce qui l'encombrait et vient m'embrasser très langoureusement en me poussant jusqu'au lit ou il me jette dessus.

Laisse moi t'aimer - Antoine Griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant