POUR LES SAUVER TOUS

Chapitre 5 Les Révélations d'Hermione

Hermione était de retour au QG de l'Ordre. La destruction de l'Horcruxe, avait réveillé son esprit combatif. Elle était surexcitée.
- Alors, lui demanda Lily, ton entretien avec Dumbledore s'est bien passé ?
- Oui, j'ai enfin une piste sérieuse.
- Une piste pour quoi faire, au juste ?
- Désolée Lily, c'est confidentiel..

Elle s'isola dans la bibliothèque pour réfléchir.
Ou pouvaient se trouver les autres Horcruxes ?

Elle se repassa le fil des événements. La bague des Gaunt, avait été trouvée par Dumbledore. Il cherchait les Reliques de la Mort. Il l'avait passé au doigt, et l'horcruxe, l'avait empoisonné, sa main, s'était horriblement nécrosée, et il était condamné à une mort certaine, c'est pourquoi, sachant que Voldemort ferait ce qu'il pourrait pour le tuer, il avait demandé à Séverus Rogue, de le tuer lui même. Mais, ou avait il trouvé la bague ? Il y avait ensuite le médaillon que Régulus, le frère de Sirius avait aidé à cacher, puis, qu'il avait récupéré, en se sacrifiant. Oui. Mais quand ? A quelle date exactement. Voyons Hermione, réfléchit. Souviens toi de ce que Kreattur disait, c'était il n'y a pas si longtemps, seulement quelques mois.
Et soudain, elle se redressa. Oui ! Cette année, il avait fait ça en 79, Donc. Ou le médaillon était encore dans la grotte, ou il était Square Grimmaurd, et Régulus, était déjà mort.
Une seule personne pouvait lui répondre, et malheureusement, c'était celui à laquelle Hermione n'avait pas, mais alors, pas du tout envie de parler.

Hermione était surexcitée, mais son excitation, se calma presque aussitôt. Sirius ne se contenterait pas de répondre gentiment à ses questions. Il voudrait savoir d'où elle tenait ses renseignements. Et elle serait bien obligée de lui dire qui elle était et d'où elle venait. Et si elle le disait à Sirius, il en parlerait à James et aux autres.
Pffff ! Ça compliquait singulièrement les choses. A moins que...Maugrey voulait lui adjoindre une équipe, il faudrait donc que ce soit les Maraudeurs. Oui, mais tu as oublié Peter. C'est cette année, qu'il va commencer à espionner pour le compte de Voldemort. Alors ou il a déjà commencé à le faire, et dans ce cas, nous serons tous morts, avant que que le second Horcruxe soit trouvé, ou il ne l'a pas encore fait, et ils auront une chance de s'en sortir.
C'était une énorme responsabilité que d'entraîner les Maraudeurs dans cette aventure. Si James ou Lily était tué, alors Harry ne viendrait jamais au monde.
Mais si tu ne trouves pas les Horcruxes, il mourra en essayant de tuer Voldemort. Ils mourront tous.
Il restait le problème Peter. Elle pouvait essayer de l'écarter, de cette mission, mais les autres voudraient savoir pourquoi, si elle leur disait qu'elle le soupçonnait d'être un traître, la croiraient ils ? Et s'ils la croyaient, que feraient ils à Peter ? Le tueraient ils ? S'il ne les avait pas encore trahis, ce serait injuste.

Elle y réfléchit toute la journée. Elle repensa alors à la bague. Et tenta de se souvenir de ce que Harry lui avait dit, à son sujet. penser à Harry lui faisait mal. Se souvenir de son visage, sa voix, était une torture.
Et puis, si elle se souvenait de lui, elle se souviendrait de Ron, et c'était au dessus de ses forces.

Elle poussa un profond soupir, et remonta le fil de ses souvenirs, se concentrant sur sa mission, et seulement sur elle. Dumbledore avait trouvé la bague....Dans les décombres de la maison des Gaunt. Oui !!!!!
Elle y était sûrement actuellement.
Bon, il restait le journal, et la coupe d'Elga Poufsouffle. Le journal, c'était compliqué. Lucius Malfoy l'avait eu en sa possession, puisqu'il l'avait mis dans les affaires de Ginny Weasley lors de leur mémorable seconde année, à Poudlard. Mais comment Lucius l'avait il obtenu ? Ce serait un vrai problème. La coupe aussi, posait un souci. Ils l'avaient trouvé au cours de leur chasse aux Horcruxes. Elle se trouvait dans la chambre forte de bellatrix Lestrange. Mais depuis quand, y était elle ? Était ce récent, ou lui avait il confié dès le début ?
Toutes ses questions sans réponses, lui tapaient sur les nerfs.