Hermione réalisa tout de suite, qu'elle ne pourrait pas dormir, aussi, s'installa t'elle, le plus confortablement possible, dans un fauteuil de la bibliothèque. Elle étendit ses jambes, et se plongea dans un livre.La porte s'ouvrit, et Lily entra.
- J'étais sûre, que je te trouverais ici.
Hermione lui sourit.
- J'aime les livres.
Lily s'installa dans un fauteuil, près d'elle.
- Oui, moi aussi.
Il y eut un court silence, puis.
- James m'a dit, enfin, il m'a répété ce que tu lui as dit...ce que tu leur as dit.
- Il n'aurait pas dû ! C'était confidentiel.
- James et moi, on se dit tout. C'est une condition sinequanone de notre couple.
Hermione soupira.
- Je vous admire.
- Ça n'a pas toujours été comme ça. On s'est d'abord détesté, avant de s'aimer. - On le dirait pas à vous voir.
Lily sourit.
- Il était détestable ! Arrogant, sûr de lui, moqueur, et il n'avait aucun respect des règlements, toujours à formenter un mauvais coup, une farce. Il me provoquait constamment.
On se chamaillait sans arrêt.
- Et qu'est ce qui a changé ?
- il est tombé amoureux de moi. Je pense que c'est venu progressivement, alors, pour me séduire, il est devenu plus mâture, et moins arrogant, et moi, je suis devenue moins coincée, moins protocolaire. Chacun de nous a fait un pas vers l'autre.
- Vous formez un beau couple, en tout cas.
- Merci. Mais...je n'étais pas venue te parler de nous.
Hermione soupira.
- Je te cache pas, reprit Lily, que cette histoire de voyage dans le temps, me laisse un peu perplexe, mais...les garçons m'assurent que Maugrey et Dumbledore ont confirmé, donc, je m'incline. Mais....je veux venir avec vous.
Hermione ne s'attendait pas à ça.
- Mais..tu sais, ce sera pas une partie de plaisir. Et je suis pas sûre que James...
- James, j'en fais mon affaire. Le problème c'est de légitimiser ma présence.
Hermione fronça les sourcils.
- Comment ça ?
- Il faut que tu leur dises que tu as besoin de moi.
- Lily...je sais pas trop. Si tu étais blessée, je ne me le pardonnerais jamais.
- Tu n'es pas responsable de moi, je suis adulte, tu sais. Et je sais me défendre. Et puis, une médicomage, ça peut être utile, non ? Sans compter que tu auras besoin de moi, pour empêcher les garçons de dépasser les bornes. Surtout Sirius....S'il te plaît, je deviens folle, moi, entre ces quatre murs.
Hermione soupira.
- Je vais y réfléchir, d'accord ?
Un large sourire éclaira le visage de Lily.
- Merci. Et sinon, c'est quoi au juste, un Horcruxe ?
Hermione lui expliqua.
- Merlin, c'est...monstrueux. S'exclama Lily.
- Oui. Mais, il est monstrueux. Tu en sais quelque chose, non ?
Lily hocha la tête.
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus, Sirius entra dans la pièce.
- James te cherche, Lil
- J'y vais. Tu vois, qu'est ce que je te disais, il est perdu sans moi.
Elle passa devant Sirius, et se haussa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue du grand brun
- Bonne nuit Sirius. Et sois gentil avec elle, OK ? Et pour l'amour de Merlin, rase toi.
- Pourquoi ? Demanda t'il, un sourire ironique aux lèvres. Je ne le suis pas toujours ?
- Non, tu ne l'es pas. Enfin, pas toujours. Bonne nuit Hermione. Et s'il t'embête, tu as l'autorisation de le frapper.
Hermione sourit.
- C'est vrai ? Demanda t'il d'un ton moqueur, vous allez me frapper, si je suis méchant ?
Elle sourit.
- Essayez, et vous verrez.
- Plus tard, peut-être.
Il s'affala dans le fauteuil, laissé vacant par Lily.
- Pour le moment, j'aimerais que vous me parliez de Ron.
Elle ne s'était pas attendu à cette question.- Je.. Je n'ai pas très envie d'en parler.
Il fronça les sourcils.
- Je vous ai bien parlé de Meredith, vous pouvez bien me parler de votre ami.
- J'ignorais qu'entendre vos confidences, m'obligerais à vous en faire à mon tour
- vous n'êtes pas obligé, mais je trouverais ça très incorrecte, de ne pas me rendre la politesse..
Elle leva les yeux au ciel.
- Vous êtes exaspérant.
Il sourit.
- Je sais. Alors, comment vous êtes vous rencontrés ?
- Vous lâchez jamais, hein !
- Non, en effet. Alors ?Elle soupira et se laissa glisser sur le tapis. Elle s'adossa au fauteuil, les jambes pliées contre sa poitrine, elle les entoura de ses bras
- On s'est rencontré dans le train pour Poudlard.
Sirius sourit.
- On fait de très belle rencontre dans ce train. Dit il.
- Oui. Mais...ça c'est pas très bien passé.
- Comment ça ?
- Ron a essayé de réaliser un tour de magie, mais ça n'a pas marché. Et il se peut que j'ai...enfin...
- Hum, je vois, vous vous êtes moqué de lui, et il n'a pas apprécié.
- Oui...Admit elle. Et ça c'est pas arrangé par la suite...Har...Vey, avait le chic pour s'attirer des ennuis. Un soir, j'ai voulu les empêcher de quitter la salle commune, mais ils ne m'ont pas écouté, et je me suis retrouvée malgré moi obligée, de les suivre. Pour échapper à Rusard, on s'est réfugié dans un couloir. Mais, on avait pas le droit d'y être, et on s'est retrouvé en face d'un chien monstrueux à trois têtes.
- Wouah ! Mais, qu'est ce qu'il faisait là ?
- Il gardait une trappe. Le chien appartenait à Hagrid.
Sirius sourit.
- Ça ne m'étonne pas, Hagrid à toujours adoré les monstres en tout genre. Et alors ? Après ça, vous êtes devenu amis, je suppose.
- Oh non ! Je leur en voulais de m'avoir entraîné la dedans. Je ne leur ai plus adressé la parole. Et un jour, en sortant d'un cours de sortilège, j'ai entendu Ron faire une remarque désobligeante à mon sujet. J'étais vraiment blessée. Je me suis réfugiée dans les toilettes des filles.
Mais le professeur Quirrell, a introduit un Troll dans le château, pour créer une diversion, afin de voler la pierre philosophale qui se trouvait sous la trappe. Et...le troll est entré dans les toilettes ou je me trouvais. Har..Vey et Ron sont intervenus pour me sauver. Et Ron a assommer le troll, avec sa propre massue. C'est à ce moment là qu'on est devenu des amis.
- Et bein, c'était une première année, très mouvementée.
- Oui, nous n'avons connu que des années mouvementées, à Poudlard.
- C'est ce que j'ai cru comprendre.
Comment était il ? Ron ? Demanda t'il, en se laissant glisser près d'elle.
Elle soupira. Se replonger dans ses souvenirs, ne lui avait pas fait aussi mal qu'elle l'aurait cru. En partie parce qu'elle s'était concentrée sur les faits.
Elle déglutit.
- Il était...drôle, et gentil, et...courageux ! Tellement courageux.
Quand....Bellatrix a tué sa mère et sa soeur, il s'est jeté sur elle. Elle ferma les yeux. Une larme roula sur sa joue.
Je t'aime Hermione. Sa voix la poursuivait, jour et nuit. La douceur de ses lèvres, sur les siennes.
Sirius soupira. Et voilà, tu l'as fait pleurer, espèce d'idiot. Tu avais besoin de remuer tout ça ? Tout ça pour que toi, tu te sentes bien. Parce que la nuit dernière, pour une fois, en un mois, tu as réussi à dormir, grâce à sa présence. Tu n'es qu'un sale égoïste. Bein, reste pas comme ça, idiot, fais quelque chose. Tu vois bien qu'elle pleure !
Il soupira, lui entoura les épaules, et l'attira contre lui. Sans réfléchir, elle posa sa tête au creux de son épaule.
- Il me manque tellement ! Sanglota t'elle.
Il ferma les yeux.
- Je sais. Dit il. Elle me manque, aussi, tout le temps.
Une larme roula à son tour, sur sa joue, tandis que le visage de Méredith, s'imposait à lui. Il crut entendre son rire, tandis qu'Hermione cessait de pleurer, et s'endormait, la tête sur ses cuisses. Il soupira. D'un coup de baguette magique, il fit apparaître un plaid, et en couvrit la jeune fille.
Des images lui revinrent à l'esprit, un étang, en plein été, et deux enfants, des adolescents, enlacés, s'embrassant à perdre haleine, heureux, et libres.
Un sourire, qui n'atteignit pas ses yeux, étira ses lèvres. Je t'aime, Mery. Murmura t'il, avant de fermer les yeux à son tour.
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POUR LES SAUVER TOUS
FanfictionLa bataille de Poudlard est un échec. Harry Potter est mort. Et les quelques survivants, réunis dans la salle sur demande, attendent eux aussi, une mort certaine. Hermione Granger a peut être une solution, pour tous les sauver. Un secret qu'elle ga...