Chapitre 10 LA MAISON DES GAUNT

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Ils avaient réussi la première étape, la seconde serait plus facile la maison des Gaunt, était en ruine, le seul héritier n'était autre que Voldemort lui même, et il y attachait si peu d'importance, il était tellement persuadé, que nul ne ferait la relation, entre ce taudis et lui, qu'il y avait laissé cet objet, précieux entre tous, la bague qui contenait la pierre de résurrection, dont il avait fait un Horcruxe.

À présent qu'ils avaient commencé, Hermione avait hâte de continuer. Elle était sur des charbons ardents.
Devant sa fébrilité, Remus lui prit les mains
- C'est l'adrénaline. Hermione. Quand elle sera retombée, tu seras épuisée, et tu commenceras à réaliser que vous avez eu beaucoup de chance, que tout ce soit bien passé.
- Et eux ? Demanda t'elle. En voyant James et Sirius trinquer et raconter à une Lily terrifiée, pour la cinquième fois, ce qui s'était passé dans la chambre.
- Eux, c'est leur état naturel. Dit Remus, en souriant.
Il avait déjà ce sourire doux et sincère, qu'elle lui connaissait si bien, dans le futur. Cette façon de parler de ses amis, avec affection et indulgence.
Elle lui rendit son sourire.

Ils s'étaient installés dans le parc de Poudlard, près du lac. Assis sous un chêne, ils se remettaient des événements de l'après midi. La nuit tombait lentement. Hermione avait allumé l'un de ces feux, enfermé, dans un bocal. Ils dégustaient les victuailles que James et Sirius avaient ramené des cuisines.

Rien, ne laissait supposer, en les voyant, qu'une guerre faisait rage, au dehors, qu'au même moment, des membres de l'Ordre se battaient pour sauver des vies.
Il discutaient, plaisantaient, comme de simples étudiants. Ils profitaient de ses instants volés à la guerre, en buvant des bières.
Lorsque Sirius sortit du sac à dos qui ne le quittait jamais, une guitare, les autres poussèrent un "ahhhh," de satisfaction. Hermione fronça les sourcils. Elle ignorait qu'il savait en jouer.
Il joua les premières notes d'une chanson, qui passaient en boucle, sur les radios moldues, de l'époque.


Hermione s'appuya contre le tronc, ferma les yeux, et se laissa bercer pas la musique de cette jolie ballade.

Lorsque la dernière note s'évapora, Lily, se tourna vers lui.
- J'adore t'entendre jouer. Il y
avait longtemps, que tu ne l'avais pas fait.
Il soupira.
- Je n'y arrivais plus. Avoua t'il.
- Joues quelque chose de plus gai, demanda James.
Sirius sourit. Et les premières notes d'un rock endiablé, écrit par un groupe de sorciers, resonnèrent dans la nuit.

Il Joua d'autres morceaux, jusqu'à ce que Lily se mette à bailler, sonnant la fin de ce moment de grâce, hors du temps.
Ils montèrent se coucher.
Mais Sirius resta encore un moment.
Hermione s'éloigna, mais lorsqu'elle le vit saisir sa guitare, de nouveau, elle s'arrêta pour l'écouter, cherchant à prolonger la magie de cette soirée, redoutant de retrouver les fantomes qui hantaient ses nuits.

La mélodie l'envouta. Et soudain, la voix grave et mélodieuse de Sirius se joignit à la musique. La chanson était chargée d'émotion, et l'on sentait qu'il ressentait chacune de ces paroles.
La chanson s'appelait "Je ne pourrais Jamaïs l'oublier" c'était le chant de désespoir, d'un amour perdu. La souffrance d'un homme, face au décès de celle qu'il aimait. Elle semblait avoir été écrite pour lui.
Lorsque la dernière note s'éteignit, elle l'entendit murmurer, d'une voix enrouée par l'émotion,
- Je t'aime Méredith, tu me manques, mon amour.

POUR LES SAUVER TOUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant