Lone Wolf (BxB)

Chapitre 8

  - Qu'allez-vous faire de lui, Jeune maître ? Me demanda Chris .
  - Oh, rien ! Je voulais juste l'exhiber aux yeux de tous . Leur avouais-je
  - Bien nous vous escorterons à travers la ville .
  - Relèves-toi ! Ordonnais-je à l'oméga en tirant sur la corde .
  - Ah ... Grogne-t-il .

Les cordes lui font mal . J'ai peut-être trop serré les cordes . Peu importe cela lui apprendra à vouloir me défier .

  - Si tu ne veux pas que je te traîne au sol, il vaut pour toi que tu te lèves . Lui affirmais-je .  

Il commence à se lever avec difficulté . Il faut dire que priver de ses mains, en plus douloureuses, il ne peut compter que sur ses pieds pour se lever . Tout de même je tends encore la corde vers moi .

  - Dépêches-toi ! Je n'ai pas ton temps ! Lui hurlais-je dessus .                                                                      - Désolé... murmura-t-il.                                                                                                                                                    - Ce ne sont pas tes excuses qui vont m'aider à gagner du temps , alors si tu pouvais ? Lui          expliquais-je .

Alors qu'il allait se mettre debout il trembla et s'échoua sur le sol . Mais quel fardeau cet oméga ! Comme on le dit-on n'est mieux servi que par soi-même . Je le pris par les épaules et le redressai  . 

   -  Et n'oublie pas ! Si tu cèdes ou que tu fasses un refus, je te traîne sur le sol à la vue de              tous ! Lui rappelais-je .

 Il ne dit rien et on s'aventura dans la ville dès qu'on atteignit un trottoir des personnes dans la rue commencèrent à parler et à dévisager l'oméga derrière moi . Parfois se moquant de lui ou en lui jetant des choses sur lui . Je n'ai sait pas pourquoi mais le voir ainsi me fit mal au cœur .

Comme dirait mon père, " Il faut que tu te durcisses, c'est à quoi, on voit un bon dirigeant ! "
Il ne faut pas que je défaille . C'est comme cela que doit réagir un Alpha, donner des leçons exemplaires pour forger les esprits pour que les erreurs ne se fassent plus . 

Plus on se dirige vers la place publique , plus les gens influent et bientôt un chemin se trace devant nous . Les personnes proches s'arrêtent attirant l'attention des autres passants . Un silence se crée petit à petit et comme bruit de fond des messes basses . 

Je m'arrête alors brusquement, surprenant au passage l'oméga et mes gardes . Regardant les personnes autour de moi, inspectant leurs visages, leurs expressions, leurs habits etc....
Sans que m'y attendent, un homme commence à applaudir suivis de tout le monde .  

  - Bravo , Jeune maître ! Cria un homme .                                                                                                                  - Cet oméga , mérite son humiliation ! continua un autre .                                                                              - Vous êtes , un bon alpha ! Entendis-je d'une femme .

Et s'ensuivit par d'autres acclamations , était-ce vraiment une bonne initiative ? D'humilier un pauvre oméga sans défense ?

  - Assez ! Ordonnais-je à la populace .Voyez à présent cet oméga qui a violé les droits de notre meute ! Voyez ce que je lui fait subir ! Déclarais-je à haute voix .

A la fin de ma phrase , tous crièrent à la joie et je repris ma route . Après l'avoir traîné dans toute la ville, je retournais dans la maison du captif pour lui laisser .

Lorsqu'on arriva, j'ordonnai aux gardes de me laisser rentrer seul avec le captif dans la bâtisse . Ils étaient contre au début mais finirent par accepter .

En rentrant je fermai la porte derrière moi et me dirigeai vers le salon . Je me retournai et le regardai . Il a l'air tellement fragile, comment a-t-il survécut tout ce temps ? Ne pouvant m'en empêcher je tends ma main vers sa joue et au moment où ma main effleura sa joue, il releva sa tête et repoussa ma main avec force et me cracha au visage .

  - Ne me touche pas ! Tu es une mauvaise personne ! Me hurla-t-il.

 Face à son impolitesse je tends la corde vers moi, le rapprochant de moi et lui tirant au passage un gémissement de douleur .

  - Un jour tu finiras par tomber à mes pieds ... Lui susurrais-je à l'oreille avec un sourire narquois .                                                                                                                                                                      -            - Jamais... Murmura-t-il .

Je lui défis la corde et dès que cela s'est démêlé il courut vers la chambre et s'enferma .

  - Cela veut peut-être dire que je ne te verrais plus sous cette forme... Je souris . ...Dommage...