Chapitre 57

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Bonjour tout le monde, comme un lecteur me l'a fait remarquer dans le chapitre précédent, il est impossible de transplaner dans l'enceinte de Poudlard, j'ai donc changé quelques détails, mais rien qui ne change le sens de l'histoire !

Je n'osais plus bouger et ma respiration était de plus en plus saccadée.

« Comment êtes-vous échappé d'Azkaban ?

-On ne demande pas à un magicien de dévoiler ses tours, c'est bien comme ça qu'on dit chez les Moldus ? »

J'essayais tant bien que mal de détourner son regard qui me faisait froid dans le dos.

« Que voulez-vous ?

-N'ai-je pas assez exprimer mon dégout pour les Sang-de-Bourbe ? Je sais que tu es la copine de mon fils, que tu lui as retourné l'esprit. Il paraîtrait qu'il apprécie les gens de ta race. C'est pathétique. C'est un philtre d'amour que tu as utilisé ? demande-t-il sans élever la voix

-Savez-vous qu'il n'y a aucune différence de « race » entre vous et moi ? Et bien sûr que non, je n'ai pas utilisé un philtre d'amour... »

J'aurais voulu le traiter de sombre crétin quand je me suis rappeler de qui se tenait devant moi, et de justesse, j'empêchais mes mots de dépasser mes pensées.

« Je suggère qu'on passe directement au moment où je te jette un sort non ? proposa-t-il dans le plus grand des calmes

-Vous avez passé une demi-année à Azkaban et après avoir réussi a vous échapper, vous avez trouvé une baguette ? tentai-je pour gagner du temps

-C'est que tu es perspicace dis-donc ! Effectivement, je suis passé chez Barjo et Berk, tu sais, c'est chez eux qu'il y a la seconde Armoire à Disparaitre. Les propriétaires m'ont gentiment prêté une de leur baguette. Enfin, là n'est pas le sujet de conversation : On conclut ? »

Des frissons me parcoururent le dos. Je n'avais qu'une idée pour me sortir de ce pétrin, mais je n'avais aucune idée si cela allait être efficace. Je tenais alors fermement ma baguette :

« Expeliarmus ! »

La baguette de l'ancien Mangemort vola jusqu'à l'autre bout de la salle, derrière des tas de vieux meubles aussi sombres que la pièce. Je courus à toute vitesse, trouvant alors la porte. J'avais un peu de temps pour m'échapper et demander de l'aide, car Lucius Malefoy allait mettre beaucoup de temps à retrouver sa baguette dans le noir. Je me dirigeai vers la Grande Salle, espérant alors trouver quelqu'un pour m'aider. Avec le plus grand des soulagements, je vis Drago, seul à lire un livre sur la table des Serpentards.

« Drago ! hurlai-je »

Ce dernier leva les yeux de son livre avec un air très surpris

« Hermione ! Que fais-tu là ? Pourquoi es-tu aussi affolée ? questionna-t-il à toute vitesse »

Essoufflée, je n'arrivais pas à dire des phrases entières, choisissant alors de sortir quelques mots le temps de reprendre mon souffle

« Ton... père... Salle-sur-demande...

-Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? je ne comprends rien ! s'inquiéta-t-il

-Ton père... est dans la Salle-sur-Demande...il s'est échappé... il veut me tuer... parvins-je à dire en ayant réunis toutes mes forces. »

Drago se mit alors à courir en dehors de la Grande-Salle, un air furieux sur le visage. J'ai alors tenté de le rattraper, mais en vain. A contrecœur, je me suis assise par terre, essayant le plus vite possible de me ressaisir. Mes pensées envahissaient mon esprit : Que devais-je faire ? Aller chercher un professeur ? Rejoindre Drago pour ne pas perdre de temps ? La deuxième option me semblait plus judicieuse. Je me suis remise à courir du plus vite qu'il m'était possible. Lorsque je poussai la porte de la Salle-sur-Demande, j'entendis les voix de Drago et de son père. Lucius essayait de le résonner, mais le jeune Serpentard avait l'air révolté.

« Ce n'est pas quelqu'un pour toi, elle ne te mérite pas mon fils...

-Pourquoi ? Hein ? Parce qu'elle n'est pas une Sang-Pure ? Quand est-ce que tu vas comprendre que ça ne change rien !

-Bien sûr que ça y change quelque chose. Drago, ce sont les valeurs que nous t'avons inculquées, ta mère et moi. Je refuse de croire que tu aies changé d'avis du jour au lendemain...

-Elle m'a fait ouvrir les yeux. Elle m'a changé sans même le vouloir. Tu ne devrais pas être ici. Ta place est avec tous les autres... à Azkaban, lâcha-t-il enfin »

Dans un excès de colère, Lucius pointa sa baguette vers son fils en criant :

« Endoloris ! »

Je me jetai sur Drago afin que le sort ne le touche pas, après quoi nous tombions au sol. Je vis l'ancien Mangemort s'approcher de nous, puis pointer sa baguette vers moi. Drago se leva d'un bond

« NON ! hurla-t-il en mettant ses bras pour me protéger.

-Drago, c'est ridicule, pousses-toi d'ici et laisse-moi faire ce que j'aurais toujours du faire, s'énerva Lucius

-Ecoute-moi bien, commença-t-il avec des lares dans la voix : Tu peux me blesser, me frapper, briser mon âme ou encore me tuer, mais je t'en supplie, ne lui fais pas de mal... »

Lucius a eu l'air perdu, il avait les yeux grands ouverts et ne cessaient de faire l'aller-retour entre son fils et moi. Puis son regard se posa sur moi

« Qu'est-ce que tu lui as fait ?... Murmura-t-il

-Expeliarmus ! »

Le corps de Lucius Malefoy fut projeté à terre. Le professeur McGonnagall, le professeur Rogue, le professeur Terence, Hagrid et Nigel se tenaient devant le porte de la Salle-sur-Demande. Je n'arrivais toujours pas à reprendre mes esprits. Tandis que le professeur Rogue et Hagrid se dirigeaient vers Lucius Malefoy pour l'attraper, le professeur McGonnagall, le professeur Terence et Nigel accoururent vers nous

« Les enfants, est-ce que vous allez bien ? demanda la directrice

-Comment saviez-vous ce qu'il se passait ? interrogeai-je

-Mr. Wolpert était dans la Grande-Salle lorsque vous êtes venu trouver Mr. Malefoy, il est venu nous prévenir de ce qu'il avait entendu, expliqua le professeur Terence en posant une main sur l'épaule de Nigel

-Suivez-nous les enfants, nous allons vous emmener à l'infirmerie, vous avez l'air plutôt retourné par ce qu'il vient de se produire, suggéra le professeur McGonnagall

-Vous pouvez nous laisser quelques instants seuls s'il-vous plait ? Nous vous rejoindrons dans 5 minutes. Demandai-je en voyant Drago au bord des larmes

-Bien sûr »

Alors que la Salle-sur-Demande se vida, le Serpentard et moi étions seuls. J'allai dans ses bras et après quelques longues secondes, je levai la tête

« Ça va ? demandai-je simplement

-Oui, tout va bien, répondit-il en s'efforçant de sourire

-Drago, ne me mens pas, lui dis-je voyant ses yeux se remplir de larmes

-Je ne m'attendais pas à revoir mon père un jour, et encore moi dans ces conditions... »

Je le serai davantage contre moi, puis l'embrassai

« Tu ne le reverras plus, il sera encore plus surveillé lorsqu'il rentrera à Azkaban.

-Merci, Hermione

-Non, merci à toi, moi je n'ai rien fait. Tu m'as défendu et protégé, tu étais prêt à donner ta vie pour moi. Je sais que je ne le mérite pas, et je t'en suis énormément reconnaissante et sache que j'en aurais fait autant pour toi »

Le blond posa sa tête sur la mienne. Nous restions comme ça pendant un bon moment. Puis, avant de rejoindre le professeur McGonnagall à l'infirmerie, je l'embrassai à nouveaux

« Je t'aime, Drago Malefoy

-Je t'aime aussi, Hermione Granger... »

Duo de chocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant