Chapitre 12

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J'espère que jusque , cette histoire vous plaît 😊. Étant ma première histoire, elle sûrement très imparfaite. N'hésitez donc surtout pas à me faire part de vos commentaires quels qu'ils soient, pour pouvoir l'améliorer ! Dites moi aussi si elle vous plaît... ou non, pourquoi, ce qu'il y a a améliorer ou des petits détails à rajouter pour faciliter la compréhension, la fluidité et autres choses de ce livre.
Je vous en remercie d'avance.
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Pour info après ce chapitre il en restera 8 avant la fin de l'histoire, donc profitez en bien !
Trêve de bavardages, je vous souhaite une bonne lecture !❤

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         Kristal avait perdu toute notion du temps. Cela devait faire deux semaines qu'elle suivait sans cesse la même routine. Se lever du lit, manger, aller au toilettes, se recoucher. Et ainsi de suite tous les jours. La seule personne qui s'occupait d'elle était Pierre.

Il ne lâchait pas un mot, il se contentait de surveiller ses moindre faits et gestes et de la rattacher précautionneusement après chaque repas.

Les cinq premiers jours, il l'avait détachée, mais Kristal, incapable de lever son buste rien que pour s’asseoir, s'est donc laissée faire asseoir sur son lit pour manger, le dos appuyé contre le mur, s'est laissée porter et poser sur la cuvette de toilettes pour ensuite se déshabiller seule et se rhabiller très difficilement, se faire reporter pour se rallonger et se refaire attacher au lit.

Elle ne disait rien, ne protesta même pas, n'essaya rien pour s'enfuir. Ça n'aurait tout de même servit à rien dans son état. Elle ne pouvait bouger le torse tant la douleur était intense et tant elle était faible, du à sa trop grande perte de sang.

Les cinq jours suivants, à grands renforts de douleur elle parvint tout de même, avec un peu l'aide de Pierre, à s'asseoir sur son lit. Elle se leva et marcha avec son appui également, car il supportais un peu le poids de son corps en plaçant un bras sous ses aisselle et en marchant à son côté. Elle laissa des cris lui échapper parfois, et malgré l'insistance de Pierre pour la porter pour le chemin, elle voulait le faire d'elle même, juste avec le peu de son aide qu'elle acceptait volontiers pour lui faire plaisir.

Les quatre derniers jours, elle se débrouillait totalement seule. D'abord elle tombait souvent et Pierre la relevait devant son insistance à continuer seule et puis, au final, le dernier jour,  elle réussissait à faire le chemin seule et sans trébucher. Certes elle revenait essoufflée au lit mais au moins elle était contente de pouvoir de nouveau bouger seule. Elle se laissait entraver bien gentiment sans aucune résistance.

       Mais maintenant, elle en avait plus qu'assez de suivre cette routine à attendre une quelconque visite d'un des autres garçons, qui signifierais la fin de sa convalescence sur ce lit.

D'ailleurs elle se doutait bien que si Kévin n'était pas venu la voir c'était parce qu'elle l'avait vexé. C'est vrai, qu'est-ce qu'il lui avait pris de lui parler comme ça ? Après tout il voulait seulement s'assurer de son bien-être et de sa guérison.

Il n'empêchait qu'une petite voix sarcastique dans sa tête lui disait que les sentiments de Kévin envers elle n'était pas réels, que ce n'était qu'une manipulation pour qu'elle soit plus enclin à rester avec eux, et que même s'ils étaient vrais, elle ne pouvait se permettre d'en éprouver de réciproque à son égard.

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