Je me roule dans les draps. Leurs frottements sur mon corps me bercent d'émois. L'épilation intégrale est une bénédiction pour les sens. Chaque centimètre carré de ma peau est un milliard de fois plus sensible imberbe . Je me trémousse à droite puis à gauche, cherchant les caresses du satin. J'écarte mes jambe, mets une peu de couette entre mes cuisses et les referme. J'imprime deux trois mouvements du bassin. Le tissu stimule mon clitoris. Une vague d'excitation me submerge.
Dans quel état m'a mise le rouquin ! Je me suis endormie en pensant à lui, je me réveille en pensant à lui. J'ai le vague sentiment qu' il a également peuplé mes rêves. Il a cherché à me satisfaire durant tout l'essayage. Forcément que je suis conquise. Je vais demander son numéro à Maggie.
Je me lève , agrafe mon nouveau soutien-gorge et me glisse dans une robe moulante. Au moment d'enfiler mon string, je décide de ne rien mettre du tout et balance le sous vêtement dans mon tiroir lingerie. Je m'offre une journée sans culotte. Je fantasme depuis des années sur cette expérience. Curieusement je ne l'ai jamais fais, je me demande bien pourquoi. Ce sera mon cadeau de la deuxième fenêtre du calendrier. Un peu de frisson me fera le plus grand bien, en plus c'est gratuit.
J'enfile mes bas noirs, les remonte en haut de mes cuisses en essayant de ne pas les filer. J'évalue le résultat dans le miroir de ma chambre. Aucun élastique n' imprime sa marque sur mes vêtements au niveau du fessier. Mon postérieur est mis en valeur à la perfection. A part ça, mon reflet ne laisse pas imaginer que je n'ai pas de culotte. Ma robe courte cache ce qu'il faut, mais moi je suis au courant et ça change tout. Par contre je vais devoir faire attention en me penchant en avant.
J'enfile mon manteau et quitte mon appartement. Je prends toujours mon café au travail, d'autant plus que je bosse dans le bar qui fait les meilleurs expressos de la ville. Je marche sur le trottoir en direction de la bouche de métro. J'ai l'impression d'être nue. Le froid de décembre s'engouffre sous ma robe et atteint mon sexe. Il y a quelques minutes j'avais la chatte en feu et la voilà toute frigorifiée à présent. Ça m'amuse.
Les escaliers du métro sont vertigineux, hauts et pentus. Je les descends avec classe, exagérant mon déhanché façon festival de cannes . C'est bien connu, les actrices ne portent jamais de culotte à la montée des marches. Les passants me regardent différemment, certains se retournent a mon passage, où est ce une illusion. Je me demande si le brun en bas de l'escalier, voit mon intimité. Il paraît troublé, je crois. L'idée m'excite et me perturbe.
La sensualité m'accompagne toute la matinée. J'accomplis toutes les tâches de manière plus sexy que d'accoutumée. Être sans sous-vêtements change ma façon de prendre les commandes, de porter mon plateau et même de faire la plonge. Je ne m'y habitue pas et savoure chaque sensation nouvelle. Les clients ne remarquent rien, mais ma collègue me regarde bizarrement. Elle ose même me demander.
- Tu as fais un truc à tes cheveux ? Y'a quelques chose de différent chez toi ...
Ma collègue est une conne. Elle prend un malin plaisir à détruire les gens. Je me tais pour ne pas lui donner d'élément qui pourrait lui servir de bâton.
- Non je vois pas de quoi tu parles.
Heureusement, elle débauche avant le rush du midi. J'assure comme une chef toute seule en salle. Certes, il n'y a pas énormément de monde mais surtout j'ai mon super pouvoir. Plus qu'un dernier client a satisfaire et je finis mon service. L'homme est installé dans un coin du bar et a commandé un burger géant, avec trois Steaks hachés. Il attend détendu son assiette devant une bière.
Je n'ai plus beaucoup de travail. Je le mate sans discrétion : grand, brun les cheveux tondus, les yeux sombres, une barbe de quelques millimètres. Il me remarque, nos regards se croisent et se retiennent. On se fixe de nombreuses secondes. Il rompt le lien et m'offre son sourire. Un franc et lumineux sourire qui transforme son visage. Je prends ça pour une invitation et m'approche de lui.
- Bonjour, je m'appelle Sandra. Vous êtes mon dernier client alors n'hésitez pas à me demander ce dont vous avez besoin.
- Enchanté Sandra, je suis Pedro. Merci.
Sa voix est suave et chaude. Je m'installe sur la banquette à ses côtés, ne manquant pas d'effleurer son bras en passant dans l'étroit espace entre l'assise et la table. Nous bavardons quelques instants. Notre échange se porte sur la nourriture, elle est riche en sous-entendus, l'excitation est palpable.
- Bon choix le burger géant, vous n'allez pas être déçu, il est énorme.
- ça tombe très bien, je suis affamé. Même pas peur. Je suis habitué des choses hors norme.
- Tachez de ne pas en mettre partout !
Nous rions à l'unisson. Il caresse mon bras, mais la clochette du cuisinier nous me ramène à la réalité. Je me relève en me frottant une nouvelle fois contre lui. Je lui sert sa commande, puis balaie la salle pendant qu'il dévore son repas. Je lui jette fréquemment des œillades appuyées, qui ne manquent pas de l'amuser. Il a une bouche généreuse, des lèvres pulpeuses. Il croque goulûment dans son burger, concentré par son plat. Il arrive à enfourner entièrement les pains, les trois steaks et la garniture sans en renverser partout. Ça en dit long sur sa capacité d'ouverture buccale. Je suis impressionnée.
Je m'approche de sa table et je joue avec le balaie. Je l'utilise comme une barre de pooldance, faisant onduler mon corps contre le manche. Je me lâche, je remue mes hanches et serpente. Il me regarde et apprécie le spectacle. Je pense qu'il a dû capter que je ne porte pas de petite culotte. Dans le doute, je me retourne dos à lui rassemble les balayures et me penche pour les ramasser dans la pelle, lui offrant une vue dégagée sur mon sexe.
Je comprends qu'il a comprit lorsqu'il se marre. Son rire est grave, il sort de son ventre et entraîne sa cage thoracique dans un mouvement ample. De petites rides encadrent le coin de ses yeux à chaque secousse. Quel charme.
J'attends qu'il finisse son assiette et reviens vers lui avec mon calepin.
- Monsieur souhaite t'il un dessert ?
- bien sur, je vous ai prévenu : j'ai un appétit d'ogre.
- Je vous amène la carte où vous avez déjà fait votre choix ?
- J'ai déjà fait mon choix. Je veux bien vous dévorer le minou, si vous n'y voyez pas d'inconvénient.
Son exubérance me clou sur place. Il est aussi impertinent que moi, c'est stimulant. Je ne suis pas habituée.
- Attendez moi sous la table. J'en ai pour d'une minute.
Je cours à la porte, tourne la pancarte sur « fermé » et descends le rideau à mi parcours. Je file en cuisine, me sers un énorme morceau de tarte au citron et un verre d'eau, puis retourne vers Pedro. Il ne s'est pas installé sous la table. Mon ordre n'a pas été suivis. Je fais une croix sur mon désir de domination. Ronald aurait obéit.
Je m'assoie sur la chaise en face de lui, de la je peux garder un œil à la fois sur la porte d'entrée et sur la porte des cuisines. Je dévore une première cuillère de tarte et propose la seconde à Pedro. J'approche la cuillère remplie de sa bouche. Il la mange délicatement. Je joue avec le métal sur son sourire.
Il pose un coussin sous la table et s'installe dessus. Ses mains se posent sur mes genoux déclenchant une vague de chaleur dans mon bas ventre. Ses doigts froids me font penser à mon rouquin. Il remontent le long de ma cuisse jusqu'à mes hanches, relève ma robe et caresse la surface de mon sexe. Des frisons me parcourent. Je respire plus fort. Il devient plus précis, s'enfonce dans mes lèvres et touche mon clitoris. Je gémis.
Il pose brutalement sa bouche sur mon minou et cueille mon bouton du bonheur entre ses dents sans serrer. Il le lèche, joue avec et imprime une pression irrésistible. Je me cambre, m'offre entièrement à sa langue. J'attrape et serre les barreaux de la chaise. J'ai l'impression de tomber, de perdre pied. Le plaisir plus intense chaque seconde déclenche mes rugissements. Je l'implore.
- oh oui ! Pedro ! Pedro !
Mes paroles le stimule et il me léche intensément. L'apothéose arrive. Je crie, je jouie, je défaille.
La deuxième fenêtre de mon calendrier du hard était tout aussi délicieuse que la première. Ne m'offre plus jamais de petite culotte s'il te plaît père noël.
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Calendrier du hard
RomanceCette année les festivités de Noël n'ont pas beaucoup de saveurs pour Sandra. Toujours imprégnée par la relation toxique avec son ex, les fêtes lui semblent fades. Alors lui vient une idée, un calendrier de l'avent érotique. Un plaisir charnel par...