✉️ Je me suis réveillé à quatre heure du matin, moi qui dors habituellement d'un sommeil de plomb. La douloureuse tension dans mon sexe m'a tiré de mes songes bien avant l'alarme. Trempé par ma sueur, je tâtais l'autre côté du lit pensant vous y trouver, mais aucune trace de votre corps n'imprimait le matelas. J'étais seul, moite, fiévreux et souffrant.
J'ai mis du temps à comprendre que le goût de vos lèvres sur les miennes était une illusion, que je n'avais pas réellement touché vos courbes, massé votre nuque et léché vos tétons, que la caresse de vos boucles sombres sur mon épaule était fausse. Toutes mes sensations émanaient d'un rêve. D'un rêve érotique, où nos chairs s'enchaînaient, où seul nos plaisirs comptaient.
Cette nuit, j'ai rêvé de vous, de votre bouche, de vos seins et vos mains. Vous avez provoqué mon érection nocturne et fait dressé ma bite. A mon éveil je bandais comme un étalon. Mon sang pulsait brutalement dans mon gland rouge, entraînant une immense souffrance jusque dans ma moelle épinière.
Machinalement je portais ma main droite sur mon membre pour soulager sa pression insupportable. J'imprimais des vas et viens sur sa longueur, respirant plus sereinement au fur et à mesure de ma masturbation. Des brides de mon rêve me revenaient et encourageaient ma branlette. Vous étiez au cœurs de mes pensées conscientes et inconscientes. Endormi ou éveillé je fantasmais sur vous.
Augmentant ma vitesse, je sentais l'orgasme poindre, mais je me rappelai que je ne devais pas venir. J'ai mis à contribution toute ma volonté pour ne pas me donner le coup qui aurait provoqué mon éjaculation. J'ai stoppé net ma séance d'onanisme et retiré mes mains de mon sexe.
Une violente frustration m'a alors pénétrée, s'infiltrant dans chacune de mes cellules. Je hurlais en silence, dépossédé de mon droit à l'orgasme. Mon plaisir inassouvi me transperçait le ventre et brûlait mes poumons. Ma respiration devenait irrégulière. Je pleurais comme un enfant que l'on a privé de dessert.
Je fila, penaud, sous la douche pour calmer mon érection cuisante. Je régla l'eau au plus froid, sans réfléchir, et orienta la paume droit sur mon sexe. Le contraste de température me brûla. Bordel, ça a fait très mal ! Je suis avertie, la prochaine fois je glisserais progressivement du chaud au froid.
Alors que ma queue rapetissait et que mon rythme cardiaque se stabilisait, j'ai ressenti une immense satisfaction, celle de vous avoir obéi. J'espère que vous serez fière de moi.
Bien à vous maîtresse, Ronald
Je n'ai pas le temps de finir son SMS que déjà le feu coule dans les veines, irradie mon bas ventre et fait monter ma température corporelle de quelque degrés. Je pose mon téléphone au sol, frotte mon sexe sur ma literie, puis je me touche plus précisément avec mes doigts. J'imagine son corps pâle tendu par son désir pour moi.
J'attrape mon godemichet dans le tiroir de ma table de nuit. Il s'agit d'un cylindre rose en verre d'une vingtaine de centimètres de long pour trois centimètres de diamètres. Une extrémité est striée, l'autre reprend la forme d'un penis. À la différence de Ronald j'ai le droit d'atteindre l'extase et n'ai pas l'intention de m'en privé.
J'enfonce la partie striée dans mon sexe. Le verre gelé par la température matinale de ma chambre me procure une sensation très agréable. Je commence par des mouvements très lents. Chaque reliefs de l'objet s'impriment sur les parois de mon anatomie, entraînant mes gémissement. Je bouge sous l'effet du plaisir qui augmente exponentiellement. Quand il devient plus important, je retourne le sextoy. Le bout du gland incurvé frotte ma partie interne et trouve mon point G. J'accélère la pénétration, jusqu'à ce que l'orgasme vaginal secoue mon corps.
Je repose ma tête sur l'oreiller. Mon souffle est court, mes cheveux sont en bataille et mes prunelles scintillent. Je contemple le plafond de la chambre, mais mon attention est porté sur mon intérieur. Je me délecte de toutes les sensations post jouissance. Je reprends progressivement mes esprits.
Je relis encore une fois le message de mon rouquin. Il a une sacrée plume celui là, ce qui répond à une de mes questions : je peux éliminer toute les facs de sciences. Il doit être en fac de lettre ou peut être de droit. La robe d'avocat lui irait si bien. Je l'imagine bien siéger au barreau, où plutôt je m'imagine bien siéger sur son barreau.
Ses mots me donne une claque. Je ne peux pas croire qu'il ai réussi à se retenir dès sa première masturbation. En plus, il s'est approché vraiment prêt de l'orgasme, a priori. Il a dû se faire violence pour arrêter. Je n'ose même pas imaginer la torture que ça a dû être. Je savais qu'il avait une puissante volonté, mais j'étais loin du compte. Évidement que je suis fière de lui. Je lui réponds.
✉️ Ton obéissance est admirable et me remplie de joie. Je suis comblée de ta réussite. En récompense, je vais te faire découvrir un orgasme que tu ne connais peut-être pas . As tu déjà caresser tes fesses en profondeur ?
Un cadeau de l'avent matinal, qui le remplie de joie.
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Calendrier du hard
RomanceCette année les festivités de Noël n'ont pas beaucoup de saveurs pour Sandra. Toujours imprégnée par la relation toxique avec son ex, les fêtes lui semblent fades. Alors lui vient une idée, un calendrier de l'avent érotique. Un plaisir charnel par...