Nous nous dirigeons vers la brasserie située au dessus du restaurant gastronomique. Un maître d'hôtel en costume nous conduit dans la salle et nous propose plusieurs places. Je choisis la table proche de la fenêtre qui offre une vue sur le parc et ses décorations. L'ambiance est chic et décontractée. Des boiseries confèrent une noblesse masculine au lieu. Un serveur m'aide à enlever mon manteau et le range sur un cintre dans un dressing.
Je m'assoie sur un fauteuil club qui fait office de chaise, et me laisse aller contre le dossier, complètement détendue, encore soulagée et heureuse de la tournure du rendez vous de ce matin. Monsieur carré s'installe en face de moi visiblement satisfait de mon choix de placement face au grand sapin. Il lance ainsi la conversation sur l'esprit de Noël. Il a l'air d'être complément fan des festivités.
— Alors Sandra...je peux vous appeler Sandra ? qu'avez vous commandé au père noël ? me demande t'il.
— Bien sur Sandra, c'est parfait. Je n'ai pas besoin de faire de liste, papa noël sait toujours trouver ce qui me fait plaisir, je lui réponds très sérieuse.
— Muum, oui enfin il n'y a pas de cadeaux pour les vilaines petites filles et mon petit doigt me dit que vous n'avez pas été très très sage ses derniers temps, ajoute t'il espiègle.
Merde ! Je rêve ou il fait allusion à mes exploits sexuels ? Peut être qu'il sait pour le cuni de Pedro au restaurant, ce doit être mentionné quelque part dans mon dossier.
Je ne réagis pas immédiatement à sa remarque et consulte la carte et les menus prenant le temps de réfléchir à la conduite à tenir. Quel comportement adopter ? offusquée, amusée ou intéressée ? Une aventure avec le big boss ne serait pas pour me déplaire. Bien que retraité du rugby, il est encore jeune : Trente cinq ans au maximum je dirais. Il porte les stigmates de son sport, mais reste athlétique et puissant. Son large torse me laisse songeuse.
— Pourquoi ? Vous êtes un modèle de sagesse vous ?Je lui rétorque avec une voix sexy et un sourire entendu.
— Toujours ! ironise t'il souriant.
Je toussote exagérément signalant mon doute, puis me replonge dans la carte. Je lis consciencieusement l'intitulé de chaque plat. Certains titres me laissent dans le flou. Shiitaké, guanchale ou encore soubise, autant de termes qui ne m'évoquent rien. De toute façon, peu importe ce que je choisis, je suis certaine d'être satisfaite. C'est une première pour moi de déguster les plats d'un chef étoilé. Par acquis de conscience, je demande à monsieur carré, pierre de son prénom qu'est ce que est la sauce gribiche. Il part dans un éclat de rire que je ne comprends pas mais que j'accueille avec bonne humeur.
— Heu, c'est ma question qui vous fait marrer ?
— Je vous pensais experte en sauces en tout genre ...me répond t'il sur un ton remplie de sous entendus.
Heu ?! Il veut parler de sperme ou je me trompe ?
— On verra ça pour le désert, je lui réponds malicieusement, avant de saisir la coupe de champagne que vient d'apporter le serveur.
Je porte la boisson devant moi, trinque avec mon patron et déguste le breuvage. Les fines bulles éclatent dans ma bouche, laissant place à une explosion de saveurs, agrumes et sous bois principalement. Je lèche délicatement le bord de mon verre en cristal, rentrant clairement en mode rentre dedans. Monsieur carré dégluti en réalisant ma manœuvre. Son regard pétille d'envie.
Pastilla de tourteau en mise en bouche, turbot de nos côtes farci aux cèpes en plat principal et café gourmand en dessert, le menu est à la hauteur de mes espérances. Je me régale de bout en bout savourant la découverte de succulence rare, cuisinée avec goût. Je passe un moment agréable, me délectant aussi bien de l'exploration culinaire que des allusions erotiques de Pierre.
La tension sexuelle monte petit à petit au fils du repas et culmine au sommet depuis un bon quart d'heure. Après une lente remontée le long de ma cuisse, le pied de mon boss s'est installé sur mon intimité et imprime une pression sur mon clitoris de temps à autre au bon vouloir de monsieur carré. L'envie devient insoutenable, tant et si bien qu'à peine ma dernière gorgée de café bu mon rugbyman sort une clé et me propose de monter avec lui dans une suite. J'accepte aussitôt.
Dans l'ascenseur, nos corps se rapprochent et nos lèvres se touchent et se dévorent. Notre baiser est proportionnel au désir qui nous brule. Je plaque enfin mes mains sur ses tablettes de chocolat. Ses abdos sont durs, son corps est resté parfaitement dessiné. J'ai envie de lécher chacun de ses muscles.
Je me maîtrise jusque dans la chambre, mais lorsqu'il referme la porte derrière nous et quitte sa chemise , je ne réponds plus de moi. Je pose mes lèvres sur sa peau et embrasse son ventre marqué par sa puissante musculature. Je débute mon périple buccale par son plexus solaire, descends jusqu'à son nombril pour m'approcher de son pubis. J'insère ma langue à la démarcation de sa ceinture, lui faisant comprendre mon envie de le sucer.
Il enlève son pantalon et son caleçon dans un même mouvement, dévoilant son sexe. Refusant de patienter une minute de plus, je prends sa queue dans ma bouche et commence à l'aspirer. La taille, l'épilation et la forme, me ramènent quelques jours en arrière dans le sauna. Je passe mes mains sur son fessier et tâte. Les deux globes fermes qui se détachent me rappellent également l'inconnu du SPA.
Oups !
Je me fige et lâche ma sucrerie. Il me regarde d'abord surpris puis une lueur amusée naît dans ses yeux.
— Sandra experte en identification génitale. Laissez lui une bite elle vous retrouve le proprio, dit il en rigolant.
Je suis hyper gênée. J'ai sucer un homme et je n'ai pas su reconnaître son visage, sauf que cet homme c'était mon patron. Niveau respect de l'autre ... j'ai déjà fait mieux.
— Je suis vraiment désolée. Ne croyez pas que je vous ai pris juste pour un morceau de viande, j'essaie de m'excuser.
— Je vous avez reconnu des les premières secondes, moi ! Mais ne vous inquiétez pas ça me fait plaisir d'être juste une bite pour vous, me rassure t'il en toute franchise.
— Tant mieux parce que votre queue me plaît beaucoup, je clos la conversation en reprenant son gland entre mes lèvres.
Proche de la jouissance, monsieur carré retire sa bite de ma bouche. Il me retourne sur le lit, enfile un préservatif et me prend en levrette jusqu'à l'orgasme. Encore un cadeau de l'avent pour ce seize décembre qui n'en finit pas d'être merveilleux.
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Calendrier du hard
RomanceCette année les festivités de Noël n'ont pas beaucoup de saveurs pour Sandra. Toujours imprégnée par la relation toxique avec son ex, les fêtes lui semblent fades. Alors lui vient une idée, un calendrier de l'avent érotique. Un plaisir charnel par...