- Le cinq décembre -

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Prise au dépourvu, j'esquisse un mouvement de recul mais je m'abandonne rapidement au contact des lèvres charnues de cette inconnue . Son baiser est chaud, présent sans être envahissant et surtout il a le goût du chewing-gum à la cerise. Miam ! Je ne peux pas résister. Je lui offre ma langue avec avidité et découvre son piercing. Surprise !

Nos bouches restent collées de nombreuses minutes, se séparant parfois le temps d'une seconde pour reprendre de l'air. Une partie de l'assistance, focalisée sur nous, respirent au même rythme que notre baiser.

D'autres couples lesbiens, gays et hétérosexuels nous emboîtent le pas et s'embrasse un peu partout dans la salle. Les échanges salivaires se multiplient entre partenaires d'une vie, d'un soir ou entre parfaits inconnus. une libido incroyable émane de l'assemblée et se dissipe dans la pièce.

Savourant, les yeux clos, mon moment d'intimité avec la douce rousse , je ne vois pas les émules que notre baiser a engendré mais je sens la chaleur de mes voisins, la moiteur des épidermes et l'énergie de la salle.

Portée par toutes ces bonnes ondes, je pose mes mains dans le creux des reins de l'inconnue. Ses long cheveux descendent jusqu'au sommets de ses  fesses. Je me retrouve donc en compétition avec eux pour les caresses. Sa peau est douce marquée parfois par de légères anfractuosités que je ne m'explique pas.

Elle aussi laisse ses mains découvrir mon dos. Ses doigts descendent doucement de ma nuque à mes hanches, procurant des frissons le long de mon échine. Lorsqu'elle attrape brutalement mes fesses, je n'ai plus de doute sur ses intentions. C'est une invitation à approfondir notre intimité. Je me cambre en signe d'accord. Nos seins généreux écrasés les contres les autres pointent à l'unisson.

A la fin de la musique, elle attrape ma main et me guide dans une pièce plus intime. Sans résister, je la suis à l'écart de la piste de dance. Les flashs lumineux laissent peu à peu place à un éclairage plus favorable à la vision. Je peux enfin la détailler. Un mètre soixante dix, la peau claire recouverte de tatouages sur une large partie du dos et des bras, de nombreux percings au visage et au nombril ainsi que cette chevelure de feu qui m'avait déjà tapé dans l'œil.

Son look excentrique m'excite encore plus d'autant que sa coloration me rappelle Ronald, mais elle ne me laisse pas le temps de la contempler longtemps et me pousse dans une alcôve remplie de cousins moelleux. Elle reprend alors l'exploration de ma bouche et en profite pour récupérer le chewing gum que je lui avait volé lors de notre dernier échange buccale.

Je la laisse mener la dance lorsqu'elle descend sa bouche le long de mon cou réchauffant ma nuque de son souffle sucré.
Je la laisse mener la dance lorsqu'elle mord délicatement le bout de mes seins occasionnant le durcissement instantané de mes tétons.
Je la laisse mener la dance lorsqu'elle lèche mon ventre encerclant mon nombril de petits coups de langue.
Je la laisse mener la dance lorsqu'elle caresse de ses doitgs mon clitoris, provoquant une vague de chaleur dans mon corps.
Je la laisse mener la dance quand elle me met deux doitgs et fait plusieurs va et viens en moi.
Je la laisse mener la dance lorsqu'elle remplace ses doitgs par un épais et long gode qu'elle enfouit dans les profondeurs de mon anatomie.

Ses gestes sont précis et directs. Je me retrouve rapidement dans un état second ou seul compte le plaisir. Ma délectation au bord des lèvres se manifeste par des soupirs de contentement. Muuum. Ses attouchements se font plus rapides. Je saisie les cousins à pleines mains, je plante mes crocs dans sa nuque. La jouissance monte crescendo. Je prie pour qu'elle ne s'arrête pas, j'ai besoin qu'elle continue. Encore...encore.

Quelques minutes plus tard je plonge dans les abimes de l'orgasme, mon corps est saisi de spasmes et un dernier son guttural sort de ma bouche, puis plus rien. Je m'écroule sur les cousins, anesthésiée. Chaque cellules de mon corps se gorgent d'endorphines . Mon sang coule plus chaud et nourris généreusement de bonheur tous les organes et muscles de mon être.

Un sourire béat sur les lèvres, je remercie du regard ma partenaire. J'ai bien peur de ne plus pouvoir bouger avant un moment et je regrette de ne pas pouvoir lui rendre immédiatement le plaisir qu'elle m'a offert. Je tente de m'excuser mais aucun son ne sort. La belle rousse, compréhensive, m'encourage alors à garder le silence, me posant son index sur les lèvres. Cool.

J'aperçois alors une lueur sexuelle dans ses prunelles. Son corps fait des va et vient au dessus de moi. Son compagnon  la prend en levrette dans l'alcove. Depuis quand est il ne train de lui procurer tout ce plaisir, je ne sais pas ... peu importe. Je m'endors rassurée et apaisée, heureuse qu'on s'occupe de ma jolie rousse.

Merci père noël pour cette liberté retrouvée.

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