Fled - YoonGi

tHIRTEEN

Légèrement surpris par cette réflexion YoonGi et toi les observés les sourcils froncés.

« Qu'est-ce que ça veut dire ? Enchaînes-tu sans tarder, ton cœur battant plus rapidement. »

La réponse ne vient pas, et les deux âmes partent s'enfonce dans la forêt, sous vos yeux ébahis. Il n'en faut pas plus à YoonGi pour partir à leur trousse avec vitesse. Il te lance une phrase coupée par la précipitation :

- Reste près du 4x4 et surveille-le ! T'ordonne-t-il.

Abasourdi par la scène dont tu viens d'être témoin, il te faut quelques secondes pour activer tes membres et suivre les pas de YoonGi. Tant pis pour la voiture, tu préfères la perdre que de rester seule dans cet endroit lugubre et frissonnant. Tu accélères ta course et te dirige presque avec hasard dans la direction de ton compagnon. L'angoisse, essaye de ralentir ta course, et l'idée de perdre le groupe te terrifie intérieurement. Tu en viens presque à prier, alors que tu détestes ce genre de chose. Le souffle haletant, le cœur battant d'un rythme effréné, tu discernes faiblement ce qui t'entoure. Le brouillard t'empêche de voir correctement ton environnement, et tu ne peux qu'imaginer cette scène où tu tombes face à ces monstres, impossible de te défendre s'ils te prennent par surprise. Tu essayes t'en bien que mal de contrôler la panique qui monte en toi pour garder ton calme, mais l'exercice est bien trop difficile. Le temps continue de tourner, et les secondes se sont transformé en minutes. Tu imagines le pire.

Finalement à travers le bruit de ta respiration et le sang qui frappe dans tes tempes, un cri, discret, rentre dans tes tympans. Avec déduction, tu te diriges vers sa source en espérant qu'il s'agisse d'une fausse alerte.

Bataillant contre l'épais coton sombre, courant aveuglément vers la voix, tu finis par t'arrêter. Il n'y a pas eux d'autres cris. Et tu as beau tendre l'oreille, impossible de retrouver un son similaire.

Peut-être tu aurais dû écouter YoonGi, peut-être tu aurais dû réagir plus tôt. Ta chair se boursouffle par la tension qu'inflige ton esprit sur ton corps.

Il n'y a rien à faire, tu devrais retourner au 4x4, si tu arrives à trouver ton chemin parmi le labyrinthe de brume. Tu ne te sens jamais plus seul que dans ces moments-là. Tu devrais presque en être habitué depuis ces quelques années à fuir dans tout le pays. Mais l'horreur est toujours la même où que vous soyez.

Un frêle soupir franchit tes lèvres tremblantes, et tu te donnes tu courages. Précautionneusement, tu fais un premier pas, puis un autre, l'esprit aux aguets, des lames aux poings.

La forêt est toujours aussi silencieuse, et s'en est glaçant. Tu crains de briser ce calme au prochain mouvement.

Lentement, l'assurance revient, mais elle n'est pas suffisante.

L'impression d'être observé et suivit n'aide pas à te sentir en sécurité, ni même le lieu et son oppressement.

Les ombres des arbres te semblent se rapproché de plus en plus de toi, venant t'étouffer et t'engloutir. Devant toi, le brouillard tourbillonne, il t'aspire. L'air se frotte contre ton corps, coupant.

Et d'un coup ce touché sur ton épaule te réveille de cette illusion, et tu te retournes violement, tes réflexes guidant les lames.