Y'a plus d'histoire, y'aura jamais de fin.
Mais ce fut un plaisir malgré les bas.
Bisous et peut-être à une prochaine ou à jamais :::///
Survivre ou mourir.
《Il n'y avait plus que du sang recouvrant la Terre à la place de la boue. Les villes s' éta...
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Les murs ne sont pas aussi colorés que l'autre partie de cet endroit aux allures de prison. Aucune fenêtre ne vous permet d'observer l'horizon nettement, ou d'avoir une idée de la zone géographique du lieu. Les couloirs sont longs, mais il est plus fréquent de croiser des individus. Bien que silencieux, les pièces de vies communes comme le réfectoire, la laverie, ou la salle de détente, témoignent d'une certaine vie. Au cours de votre découverte des lieux, vous ne croisez que trop rarement des personnes discutant entre elles, avec quelque animation. Pour ne pas perturber cette absence de son, JiHoon et toi, n'ouvrez à aucun moment votre bouche pour communiquer. Comme si le moindre murmure projetterait une vague de monstres à vos trousses. Par des signes discret ou voyant, vous parcourez les nombreux couloirs, parfois deux, voire trois fois, le temps de vous repérer dans les bâtiments labyrinthiques.
Au contraire de vos espérances, vous ne croisez jamais les garçons. Et aucun signe distinctif, sur une porte, un mur, ne vous aiguille quant au lieu où ils sont coincés.
« D'où sortent ces bâtiments, bon sang, à quels moment un architecte a décidé de créer cette chose glauque et sans fin, ronchonne JiHoon clairement agacé par la stagnation de votre mission. Je n'ai jamais vu, et n'aurais jamais pensé qu'un endroit pareil pouvait exister, marmonne-t-elle le regard scrutateur. »
Tu ne peux qu'être d'accord avec ses propos, cet endroit est trop étrange à ton gout, et il n'y aucun doute quant à la dangerosité de celui-ci.
« Hey ! crie une voix au loin. »
La première qui s'hausse aussi fortement, et qui vous surprend tant vous ne vous y attendiez pas après plusieurs minutes de silence sans fin.
Les pas de l'individu se rapproche rapidement de vous, et avec vigilance vous vous retournez.
C'est un homme, jeune, avec une blouse blanche taché et abîmé. Il s'agit certainement d'un des médecins ou chercheurs du groupe.
Il atteint votre position, et tu ne reconnais pas son visage.
« Vous n'avez pas d'autorisation pour accéder à ces parties du bâtiment, vous devez retourner à votre dortoir tout de suite, ordonne-t-il simplement, ses pupilles se braquant sur ta compagne. Il est bientôt l'heure du repas, dépêchez-vous. »
Il s'arrête, le regard toujours profondément ancré sur JiHoon, son calepin en main.
« Si vous ne voulez pas d'ennui, restez à carreaux, je passerais pour cette fois, mais pas la prochaine, prévient-il menaçant. »
Tu mets un peu de temps avant de décoller ton intérêt de sa personne, ta curiosité tentant de creuser cette nouvelle personne.
Les doigts fins de JiHoon te tenant le biceps pour te demander d'avancer, arrêtes momentanément ta réflexion. La jeune femme te guide au plus loin de cet étranger, et vous repassez les précédents couloirs. Après quelques tournant, elle te lâche enfin et lance un coup d'œil rapide derrière vous. Il n'y a plus de trace visible de l'autre.
Vous continuez votre marche, croisant de temps à autre quelques résidents qui vous signalent de vous rendre à la cafétéria avant la fermeture du service.
Le chemin jusque-là-bas vous prend bien un quart d'heure, d'après ton estimation. Lorsque vous passez le pas de la zone de restauration, il ne reste plus grand monde, seul une demi-douzaine de table sont occupé, parfois d'une personne.
L'homme du service vous explique gentiment la procédure, qui se rapproche presque à cent pour cent du modèle scolaire. Des plateaux, des couverts, un verre, un plat, une entrée et un désert, tout ce qui a de plus classique. Comme quoi, certaines choses ne changent pas, même après des catastrophes.
Vous vous asseyez, un peu en retrait des autres, votre plateau remplit d'un étrange bouilli marron.
« C'est moi qui ai besoin de lunettes, où on dirait des lentilles avec trois quart d'eau ? demande JiHoon, en tâtant la nourriture avec sa fourchette.
- Je crois que tu as bien raison, affirmes-tu, un peu dégoutté de l'aspect du plat chaud. Ça ne devrait pas être mauvais, essayes-tu de convaincre. »
JiHoon hausse des épaules, une grimace sur le visage, et elle entame la purée de lentilles sans conviction.
Dehors, la lumière naturelle du soleil décline, et la nuit prend le relais, les dernières âmes quittant la pièce.
Arrivé pratiquement à la fin de votre repas, JiHoon murmure entre le bruit des couverts qu'on lave quelque chose qui captive ton intérêt :
- Le gars qui nous a surprise, il m'a ausculté durant la phase de quarantaine, il s'appelle Kim TaeHyung, te révèle-t-elle.
