Y'a plus d'histoire, y'aura jamais de fin.
Mais ce fut un plaisir malgré les bas.
Bisous et peut-être à une prochaine ou à jamais :::///
Survivre ou mourir.
《Il n'y avait plus que du sang recouvrant la Terre à la place de la boue. Les villes s' éta...
Sur un petit moment de motivation et d'inspiration, je pose ici ce court chapitre avec bonheur et émotions.
ALLEZ ECOUTER WHO, elle m'a bercé pour écrire ce passage.
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Un silence.
Pesant.
Il te torpille l'estomac de doute et d'appréhension.
Comme avant. Comme avant que vous ne tissiez un lien entre vous.
A quel moment t'étais tu enliser dans cette peur de lui faire face.
Pourquoi cela semblait si dur. Vous aviez vécu tellement ensemble, qu'est ce qui avait changé maintenant ?
Lui ? ou toi ?
Ou vous deux ?
Tu fermes les yeux, prends une respiration silencieuse, puis tu les réouvre sur lui. Son profil est baigné par le peu de lumière restante d'un soleil couchant.
Tout est si calme. Tout est si beau dans un tel endroit si décalé, laid.
Tu restes là à l'observer, le cœur au bord des lèvres, une tristesse évidente dans tes iris.
- YoonGi.
Tu l'appelles doucement, faiblement. Tu as eu du mal à prononcer son prénom, ta gorge te semble sèche.
Pourtant, il se décale, très légèrement, si subtilement que tu loupes presque ce mouvement.
Mais il te fixe, le visage neutre, rempli pourtant de signe de fatigue.
Il t'écoute, tu le sais.
Alors tu t'approches à pas feutrer, tel un animal apeuré. Pourtant c'est lui que tu ne veux pas faire fuir.
Vous êtes à un mètre l'un de l'autre, et tu préfères garder une certaine distance de sécurité.
- YoonGi, parles moi.
Demandes-tu face à lui.
- Dis-moi pourquoi tu es aussi froid envers moi.
Ses pupilles se déposent dans les tiennes plusieurs secondes après, pleines de réponses.
Il pose ses coudes sur ses genoux, ses mains reliés entre elle, portant son menton.
Tu as l'impression qu'un siècle vient de s'écouler lorsque les premières tonalités de sa voix résonnent dans la pièce.
- Je suis fatigué. Fatigué d'avoir à te surveiller.
C'est si froid.
Tu es gelé, incapable de réagir. Pourtant ton esprit bouillonne de mots, de cris, de hurlements. Mais tu ne comprends pas. Tu aimerais le frapper, lui faire prendre conscience de tellement de choses.
- Fatigué de m'inquiéter sans cesse dès que tu disparais de ma vue.
Ses yeux quittent les tiens. Sa tête se baisse, et ses cheveux couvrent le haut de sa figure.
D'un coup il semble si fragile. Si petit dans cette grande veste kaki.
Et tu comprends.
Ses mains passent sur ses joues, les frottent, on dirait qu'elles sont humides.
Tu aimerais t'énerver contre lui, lui jeter tous ce que tu refoules en toi depuis si longtemps.
Mais tu ne peux pas.
Pas maintenant, alors qu'il se laisse aller, si fragile.
Muette, tu t'approches de lui, déposant d'abord une main sur son épaule. Il tremble, pleure-t-il ?
Est-il si épuisé pour se confier à toi ?
Ce n'est pas ce que tu attendais de lui, mais jamais tu ne le laisseras.
Vous vous êtes promis une chose.
Avec précaution, tu viens poser tes bras autour de lui, le serrant un peu plus fort chaque seconde pour qu'il ressente ta présence dans ce moment.
Tes mains caressent tendrement son dos, avec délicatesse et douceur. Et tu enfouis ton visage dans son cou, lui donnant quelques baisers de réconfort.
Vous restez ainsi jusqu'à ce que les rayons du soleil laissent place à ceux de la Lune, si grande, si belle.
