- Demain, je vais voir Saeko, t'es invitée aussi, lui déclara son frère en entrant sans toquer.
La châtain mit d'abord l'épisode de Boku no Hero Academia en pause avant de regarder Shinobu et de lui demander :
- Hein ?
Ses yeux bleu exprimèrent son exaspération, alors qu'il soupira pour répéter :
- Moi aller chez Saeko demain, toi être invitée point.
- Aaah ! comprit Fuku puis rit. Merci, pour quelle heure ?
- Vers midi ou 14h, on verra avec maman et papa.
Et il quitta sa chambre sans précédent. Elle rit à nouveau seule dans sa chambre, avant de rallumer l'épisode, se concentrant entièrement dessus.
(...)
- Fuku, t'as finis tes devoirs ? lui demanda sa mère premièrement en entendant la demande de ses enfants.
- Hum...
La châtain savait très bien que son frère n'aurait pas hésiter à mentir, sauf qu'elle disait toujours la vérité un jour ou l'autre. De plus, sa mère ne serait guère amusée par le mensonge, si elle avait des devoirs importants à faire. Ce qui malheureusement était le cas.
- Je pensais demander à Ryu-kun, de l'aide pour certains devoirs, inventa rapidement la cadette.
Madame Ippa sourit avant de leur accorder leur demande.
(...)
Le lendemain, Shinobu et Fuku se retrouvèrent devant la maison modeste des Tanakas, puis à l'intérieur, accueillit chaleureusement par Saeko, rapidement suivit par son cadet.
- Tu m'avais dit que ton ordinateur avait un problème ? demanda soudainement Shinobu.
- Oui ! Viens voir ça ! s'exclama la blonde, tirant le jeune homme dans sa chambre.
Les deux cadets regardèrent la direction où leur ainés étaient partis, puis soi-même.
- Tu penses que c'était une excuse pour s'isoler ? demanda la châtain dubitative.
- Sachant que ma sœur a une tablette et non un ordi... oui.
Et ils rirent avant de décider d'aller dans la chambre du rasé.
- Monsieur Hongo vous a rendu vos DMs hier ? le questionna son amie lorsqu'elle s'assit à la table basse.
- Non et vous ?
- Non plus, il en met du temps à les corriger, rit Fuku, il doit pas réussir à lire mon écriture.
- Oh, il doit bien y avoir pire ! rit Tanaka.
Ils discutèrent joyeusement, assis l'un à côté de l'autre, autour de la table basse. Tous les deux se dirent que cet instant était le plus propice à une déclaration, pourtant aucun d'eux ne voulut se lancer. Puis finalement, la châtain baissa le regard en serrant ses mains :
- Encore désolée pour le câlin...
- Je t'ai déjà dit que c'était pas grave, reprit Ryūnosuke après avoir été surpris.
- Oui mais... contra son amie en posant son front contre le bois de la table.
Elle souffla avant de redresser à nouveau la tête et de dire hésitante :
- j'ai limite l'impression de t'avoir violé...
- Ne t'en fais pas, ce n'est rien et t'as pas à avoir cette impression, tenta le rasé de la rassurer.
Il pensait avoir trouver un moyen de la réconforter, mais n'était pas sûr qu'elle fonctionnerait. Il décida tout de même de l'essayer, l'ailier se décala légèrement de la table basse, ouvrit ses bras, telle une invitation et rassembla son courage :
- Ça te dit un câlin ? Enfin... si tu veux bien sûr...
Il se montra plus hésitant qu'il l'avait pensé, ne voulant pas forcer son interlocutrice, alors que cette dernière était déjà dans ses bras. Il n'eut plus qu'à refermer ses bras, pour lui rendre son étreinte et c'est en même temps qu'ils dirent :
- je t'aime...
S'étant tous les deux entendus, ils se redressèrent brusquement complètement rouge, se fixant du regard, sans réussir à dire un mot de plus.
- YATTA ! Je t'avais dit qu'ils ne mettraient plus longtemps ! J'ai gagné le pari ! rit une voix dans le couloir.
- Oui, bon ça va, t'as juste gagné un tacos, répondit une voix vexée.
Les deux cadets étaient toujours rouges et n'arrivaient pas à dire un mot de plus. Et finalement, Saeko cria qu'ils allaient sortir et précisa plusieurs fois que les cadets seraient seuls dans la maison. Ils entendirent la porte se refermer, alors qu'ils ne savaient pas quoi se dire. Ryūnosuke tenta de faire fit de sa gêne et se lança :
- Avant que je te demande de sortir avec moi, il faut que tu saches quelque chose...
- J't'écoute, lui répondit Fuku avec un sourire malgré ses rougeurs.
Il souffla quelques instants avant de déclarer :
- En fait, je me suis déjà travesti...
(...)
- Comment tu pouvais être certaine qu'ils s'aimaient ? demanda Shinobu après avoir avalé sa bouchée.
Les ainés se retrouvèrent dans un restaurant rapide de tacos, bien sûr l'addition fut payée par le jeune homme.
- Instinct, mentit la blonde joyeusement.
- Te fous pas de moi, t'as un mauvais instinct et ça depuis longtemps, rit le brun. Tu te souviens de quand t'allais au tableau et que tu faisais à l'instinct ?
- Hm, je dois avoir un trou de mémoire, serais-tu si aimable de me le rappeler ? fit Saeko sarcastique.
Elle pria également en son fort intérieur, que son petit-ami ne s'en souvenait plus.
- Comment dire, sourit de façon espiègle son interlocuteur, en cours de littérature, tu nous as sorti que le Haïku est une forme traditionnel de théâtre coréen, tu te souviens ?
- Oh, t'es sûr que c'était moi et pas mon sosie ? répondit en souriant la blonde.
- Je suis parfaitement sûr que Monsieur Hongo avait crié : «Tanaka-san relisez votre cours immédiatement !»
Saeko se mit à rire nerveusement, avant de demander :
- C'est pas du théâtre coréen ?
Shinobu tomba des nues.
__________________________Fin_________________________
Finissons justement cette histoire avec un Haïku, qui je rappelle est une forme traditionnel de poèmes japonais ;) Si vous avez bonne mémoire, vous l'avez déjà lu...
« Le corbeau croasse,
Le corbeau vole,
Nulle part où se fixer.»
Taneda Sartoka
Oya oya tout de même, mes chers amis ! Voici la fin de cette histoire, j'espère qu'elle vous aura plu et n'hésitez pas à me laisser un avis, qu'il soit positif ou négatif \^w^/ Merci beaucoup d'avoir suivi cette péripétie et je vous dis à la prochaine, dans une autre histoire !
Bisous~
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"Un Câlin ?"
FanfictionRevenant à Miyagi avec sa famille, Fuku entre à Karasuno, tandis que son père ouvre une pizzeria. [Tanaka x Oc] Disclaimers : Uniquement la famille Ippa et d'autres OCs sont à moi. Haikyuu!! ne m'appartient pas. La page de couverture ne m'appartient...