-jisung, viens là dit minho. jisung ne comprenait pas pourquoi son ex lui parlait et en plus lui demandait de venir le voir. il hésita avant de se lever et de se mettre en face de son ex.-q... quoi ? demanda jisung grelottant, ressentant les symptômes du froid glaçant l'air de la pièce.
ne voulant pas expliquer la raison, le plus vieux enleva son pull imbibé de sa chaleur corporelle et le donna à jisung.
-tiens, je sais que tu es très frileux... expliqua minho.
-m... mais et toi ? t'es e.. en t-shirt b.. bordel tu vas crever de f-
-si je te le donne c'est pour ton bien jisung.. pas le miens.
après avoir fini sa phrase, il se leva et aida son cadet à enfiler le pull et se rassit contre la parois blanche. le blondinet ne savait pas comment réagir. alors il laissa son corps mais surtout son cœur choisir.
il s'approcha de minho et se mit entre les jambes de celui-ci.
il avait passé ses bras autour du coup de minho et avait posé son front contre celui de son ancien petit ami.
celui-ci souriait même s'il était assez surpris.-ji... tu te souviens quand on s'est mis ensemble ? j'étais tout timide. rigola t-il. le brun avait employé un ton nostalgique comme repensant à une vielle anecdote. l'appelé releva sa tête pour être face à lui.
-oui je m'en rappel ! j'étais tellement stressé de me prendre un vieux râteau qui fait mal.
-oh et notre première sortie au cinéma en plus c'est moi qui a eu le courage de t'inviter.
-ouais même que c'était super cliché parce qu'on a regardé un film d'horreur et que j'avais peur. t'as profité de me prendre dans tes bras idiot.
face à sa remarque, les deux garçons rigolèrent malgré leur circonstance.
-j'aimerais tellement retourner en arrière et revivre tous ses moments avec toi... soupira minho
-pourquoi retourner dans le passé alors que l'on peut penser au futur ?
-depuis quand tu fais de belles phrases toi ? taquina le brun
-depuis toujours mon cher lee know !
et c'est reparti pour un fou rire. ils grelottaient sous le froid mais leurs souvenirs les réchauffaient et rapportaient tout l'amour perdue.
parce qu'au fond, on savait tous qu'ils s'aimaient à la folie encore les deux tourtereaux.
l'horloge dépassait les une heure, une heure de galère, de calvaire, de douleur passé.
les garçons ont reconnu leur vrai sentiments. ils ne voulaient pas en parler profitant du calme des lieux et de la douceur.
cependant, ils ne remarquèrent pas que l'horloge avait arrêté d'écouler ses secondes, ses minutes.
le temps s'était arrêté. un événement se manifestera bientôt. qui va bouleverser les deux amants.