Chapitre 17 - Liore

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Une odeur familière interrompit mes projets d'évasion. Je ne savais toujours pas ce qu'étaient ces petites élévations sur le cadenas, mais je ne pus continuer mes interrogations, car quelqu'un approchait. Qui ? Bonne question. Ce ne pouvais être celui de tout à l'heure, non ? Il n'était pas parti depuis longtemps, il me semble. Peu importe qui s'était, il ferait mieux de partir rapidement avant que je me fâche. Un animal sauvage en cage pouvait être dangereux. Un animal sauvage en colère et en cage pouvait être mortel. Plus l'odeur s'approchait et plus je perdais patience, la personne semblait prendre tout son temps. Ce qui gaspillait le mien. Je devais réussir à ouvrir le cadenas et vite. Un frisson traversa mon corps, dilata mes veines et accéléra les battements de mon cœur. C'était Amber qui cherchait à reprendre le contrôle, mais je n'avais pas fini. Elle ne pouvait sortir maintenant. Et si quelque chose arrivait avec cet homme, celui qui est parti? Non, définitivement pas maintenant.

Soudain, alors que mes sens étaient totalement déployés pour capter tout indice venant de l'inconnu, un bruit étouffé parvint à mes oreilles, comme un sursaut qui aurait fait sursauter quelqu'un et qui aurait par conséquent percuté les pants de la tente. Le tissu ondula et laissa passer une faible lumière. Un rayon de soleil déjà fluet qui mourut sous la noirceur débordante de l'habitation. Mais qui avant de disparaître me fit voir les jambes du nouveau venu. C'était Lui. Cet homme. L'autre restait caché et je ne pus obtenir d'indice sur son identité. Pourtant, je pus percevoir de futiles sons de voix et j'en déduis que c'était une femme. Une vieille femme. Une femme familière. Une vieille femme familière qu'Amber avait vue récemment, mais qui ? Était-elle une menace elle aussi ? Ce trouvait-il quelqu'un de confiance sur ce territoire-même ? C'était toujours à déterminer... Je ne comprenais que des bribes de phrases, mais je conclus que la conversation devait ressembler à quelque chose comme ça.

'' Que fais-tu ici ?

-Qu'y a-t-il là-dedans, ...?

-Rien qui ne te concerne, ... ''

Ils s'appelaient par leurs noms ou leurs titres, mais je n'arrivais pas à comprendre exactement ce qu'ils prononçaient. Mais, je compris une chose. Les membres du clan présents sur ces terres ne savaient pas que j'étais là. Ils n'ont aucune idée, qu'à côté de leur tente, il y a une jeune femme emprisonnée dans une cage, dans le noir, menacée par un mâle malade et qui sans aucun doute, n'a pas toute sa tête. Ils n'en savent rien et les curieux n'en sauront pas plus puisque le ravisseur les empêche de venir voir. Les loups sont curieux, c'est dans leur nature et je savais maintenant que je pouvais faire du bruit quand Il sera parti et que quelqu'un viendra sûrement, intrigué par l'agitement de cette tente. Voilà ce que je devais faire. Ainsi avec ce plan, je pouvais rendre la place à Amber, je savais qu'elle mènera ce plan à exécution sans problème. Lâchant prise sur mon corps, je sentis Amber me remplacer, mais avant de partir je lui murmurai :

''Viel Glück, Amber''

Bonne chance.


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