Mes yeux s'ouvraient sur le plafond de la chambre de Gon. La nuit était tombée mais cette fois, nous ne nous étions pas endormi. La séance de méditation avait durée environ deux heures. Je tournais ma tête vers Gon qui se frotta les yeux avant de les poser sur moi. Il me lança un sourire ravageur en caressant ses cheveux en pointe, puis me prit dans ses bras. Je le serrais contre moi à mon tour. L'expérience était très nouvelle pour moi. Je refusais d'habitude ce genre d'étreintes. Pourtant, une fois dans les bras puissants de Gon, je n'avais plus aucune envie de me détacher de lui. C'était la première fois que je ne me sentais pas contraint, emprisonné dans les bras de quelqu'un d'autre. Au contraire, les bras de Gon me donnaient l'impression de n'avoir jamais été si libre. J'étais prêt à m'endormir quand il m'arracha gentiment à son étreinte.
-Je suis vraiment heureux qu'on se soit retrouvé et de pouvoir vivre ça avec toi.
-Moi aussi, je suis heureux.
Incapable de soutenir son regard, je me retournais sur le dos.
-Tu peux dormir ici, cette nuit encore, si tu veux.
-C'est gentil, merci, mais je ne veux pas m'imposer.
-Non, en fait, j'ai envie que tu restes avec moi.
Entendre ces mots de sa part me rassura d'une profonde angoisse. Je me redressais sur un coude, pour l'observer. Son regard tendre et rassurant posé sur moi me donnait une totale confiance.
Je me penchais au-dessus de lui, ma main caressant son ventre, puis l'embrassais doucement. Ses bras entourèrent mon corps, ses lèvres pressèrent plus fort contre les miennes. Puis nos lèvres s'ouvrirent et nos baisers se firent plus passionnés. J'étais parcouru de tremblements, frissonnant violemment et sentant sa langue chercher la mienne, je lui répondis ardemment. Je lui grimpais dessus, laissant mes mains s'aventurer dans son cou, sur son visage tandis que les siennes se glissaient sous mon t-shirt, découvrant lentement le haut de mon dos. Je savourais silencieusement le moindre contact de nos deux corps, puis détachais mes lèvres des siennes pour l'aider à retirer mon haut, sans être plus capable de le quitter des yeux et fondais sur lui pour lui arracher ses vêtements. Il me souleva ensuite avec une facilité déconcertante, me retourna et me déshabilla.. Me laissant faire, j'admirais le splendide spectacle de sa musculature toute affairée à me dénuder. Ses yeux brûlants de désir me donnaient l'impression de papillons virevoltant dans mon bas-ventre.
Il remonta sur moi pour m'embrasser à nouveau, tandis que je laissais mes mains explorer son corps. Elles s'arrêtèrent sur ses fesses, que je me mis d'abord à caresser à travers son boxer. Je finis par les glisser en-dessous, sentant sa peau fraîche contre mes mains bouillonnantes. Gon me mordilla sauvagement la lèvre en réponse tandis que tirais avec force sur le vêtement pour le dénuder définitivement. Il commença à se frotter contre moi sans cesser de m'embrasser. J'avais de plus en plus chaud et la présence du tissus sur mon sexe me devenait insupportable. Je grognais. Jamais je n'avais désiré quelqu'un si fort. Je calais mon bassin contre celui de Gon, puis glissais les mains le long de mon corps pour me mettre entièrement nu aussi. Le contact de nos deux membres l'un contre l'autre nous électrisa tous les deux.
Gon se redressa au-dessus de moi et déposa ses lèvres le long de ma peau toujours avide de ses baisers. Une fois arrivé entre mes jambes, il caressa mes cuisses avec une lenteur exaspérante. Il commença à embrasser mon sexe dressé du bout des lèvres, remontant doucement vers mon gland. Il y fit ensuite glisser sa langue, prenant soin de seulement l'effleurer sans trop lécher. Je devenais complètement fou de désir, mon bassin se soulevant en spasmes involontaires. Il prit finalement mon membre dans sa bouche. La sensation était extraordinaire. Sa chaleur humide me faisait bander encore plus violement. Sa langue s'enroulait et me caressait avec douceur alors que ses mains malaxaient mes bourses gonflées. Il me prenait de plus en plus profondément.
Ma bite au fond de ta gorge.
L'idée avait tourné à l'obsessionnel. Il me faisait durer, patienter et je ne voulais plus que ça. Mon bassin se redressait de plus en plus, je gémissais doucement sans plus pouvoir m'arrêter. Puis il me regarda. D'un regard rempli d'un désir sauvage. D'une rage. N'en pouvant plus, j'agrippais l'arrière de ses cheveux et enfonçais sa tête jusqu'à la base de mon sexe dans un orgasme libérateur. Il redressa la tête, laissant échapper sa salive mêlée à mon sperme de ses lèvres entrouvertes. Mon érection ne faiblit pas. Le liquide tiède coula entre mes jambes jusqu'à mouiller la couverture.
-J'ai pas fini, commanda-t-il d'un ton sec, en me plaquant contre le lit.
Il m'observa d'un regard vorace en se suçant le majeur, puis retourna s'affairer entre mes jambes. Il caressa mon rectum avant d'y enfoncer lentement son doigt. Je poussais un gémissement, perturbé par cette sensation inédite. C'était à la fois douloureux et divin. Puis c'était seulement divin. Il ressortit ses doigts, en lécha un deuxième, puis recommença son travail. Je fus rapidement dilaté. Il s'écarta un peu pour sortir de sous son lit un préservatif et un tube de lubrifiant. Il enduit son majeur et son annulaire du liquide visqueux et transparent pour me doigter à nouveau, laissant le plaisir se répandre dans mon corps par vagues, cette fois-ci sans aucun ménagement, me fixant avec férocité. Il enfila le préservatif et remplaça ses doigts par son sexe en me pénétrant précautionneusement.
La douleur cuisante me fit grogner bruyamment.
-Tu me dis quand c'est bon.
-C'est bon, tu peux continuer.
Ses va et viens d'abord lents et puissants se firent de plus en plus rapides et transformèrent l'intense douleur en plaisir extatique. Son pénis à l'intérieur de moi m'offrait des sensations exceptionnelles que je n'aurais jamais imaginé. Je sentais mon corps vibrer en entier, complètement hors de moi. Je m'abandonnais au bercement de ses coups de reins, à la douceur monstrueuse de son sexe en moi. J'étais frappé par sa beauté infinie, intemporelle. Je me perdais dans son regard doré et brûlant. Je le voulais encore et encore, que jamais ce moment ne finisse.
Il attrapa mon membre dressé et entreprit de me masturber. Je me sentis partir, emporté par un flot de sensations trop intenses pour mon corps. Mes yeux se perdirent dans le vague. D'abord aveuglé, je commençai ensuite à voir des flashs lumineux. Je me sentais vivant. Je me sentais infini. Je pu sentir toutes les fois où il m'avait fait l'amour. Toutes les fois où il m'avait fait ressentir ce plaisir divin. Toutes les fois où il avait pris soin de moi. Toutes les fois où je l'avais aimé.
Je t'aime.
-Killua...
Sa voix grave et profonde, haletante, me ramena sur terre.
-Oui...
Ma voix était faible, si lointaine.
-Killua, tu es... tu es beau.
Je t'aimerai toujours.
-Gon... Tu es magnifique...
Je souris.
-Je vais venir...
-S'il-te-plait, viens en moi.
Son corps se contracta dans un spasme superbe. Il laissa échapper plusieurs gémissements de jouissance, puis arrêta ses mouvements. Il s'allongea à côté de moi en soupirant, un sourire béat sur les lèvres.
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Envol - L'Ecole des Pages |Tome 2 |
FanfictionMa loyauté envers toi, mon amour, elle sera sans limite. Par-delà la mort, je tiendrai mes promesses. Et à travers tous les mondes, dans les innombrables univers que nous pourrions traverser, mon amour pour toi restera indéféctible. Je serai toujou...