Salut ! Je suis vraiment désolée du retard ! J'ai eu des problèmes avec ma connexion Internet et puis l'inspiration m'a manqué. J'espère que ce chapitre vous plaira X)
Je voulais aussi avertir les plus jeunes lecteurs qu'il risque d'y avoir une ou plusieurs scène à éviter... Donc je mettrai deux petites astérisques pour prévenir.
Bonne lecture XD
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Cela faisait quelques heures que les autres c'étaient couchés. Je décidai de sortir ayant besoin d'air frais. Une femme presque aussi baraqué que Morghan nous avaient conduit, plus tôt, à ce qui allait être nos chambres respectives pour les prochains jours à venir. L'espace n'était décoré que de simples meubles basiques, le stricte minimum pour une pièce comme celle-ci. Certes, elles étaient très grande mais le futur décorateur aurait vraiment du boulot pour la rendre beaucoup plus accueillante.
Je refermai la porte derrière moi le plus doucement possible de façon à ne pas éveiller les sens surdéveloppés de nos hôtes. C'était certain qu'ils ne voulaient que personne ne s'aventure dehors mais ce qu'ils avaient omis de nous mentionner c'était le pourquoi du comment. Et quand on ne m'expliquait pas pourquoi je ne voyais pas la raison de ne pas faire cette dite chose "interdite" qui était notamment ici le fait de mettre ne serait-ce qu'un pied dehors.
J'avais vaguement compris que leur mère était dangereuse, qu'elle les avait enfin retrouvés après moults recherches. Dans quel but ? Qu'avait-il fait de si grave pour que leur propre mère décide de semer la mort, le trouble et la confusion dans les villes alentours ? Au risque de dévoiler l'existence lycanthrope au monde entier ? Cela devait être grave.
Je secouai la tête en longeant le long couloir, de grandes vitres à ma droite laissait filtrer la lumière de la lune. Permettant ainsi de me laisser une certaine visibilité pour que je puis arpenter ce majestueux château.
Il devait être drôlement riche pour se payer un truc pareil. Comment avait il amassé autant de richesse ? Je me souvenais qu'un jour ma mère m'en avait parlé. Leur père dirigeait une entreprise dans la publicité qui marchait plutôt bien. Pour qu'Hortance et Morghan est encore des lacunes en ce qui concernait le monde des humains, ils ne devaient pas lui rendre visite souvent.
Je passai distraitement une main dans mes cheveux emmêlés à force de passer ma main dedans et continuai d'errer dans les couloirs. J'arrivai à un embranchement de couloir, plongé cette fois ci dans une obscurité presque effrayante. Je remis sérieusement en cause mon sens de l'orientation en bifurquant à droite, j'atterris alors devant une porte. Mauvaise destination. Je ne parvins pas à étouffer ma curiosité et posai ma main sur la poignée couleur d'or. Tant que j'étais là autant en profiter pour visiter.
La porte s'ouvrit silencieusement, je passai avec hésitation la chambranle. Je sentis à travers la semelle de mes baskets bleues le sol doux qui s'affaissait sous mon poids.
La moquette.
- Courage Gabrielle...
Je refermai la porte derrière moi et tâtonnai le mur pour tenter de trouver l'interrupteur. Une désagréable odeur flottait dans la pièce, je me bouchai le nez en me demandant comment je n'avais pas pu la détecter tout de suite. On aurait dit...on aurait dit les émanations nauséabondes qui s'échappaient des poubelles bien trop remplies.
Je trouvai enfin le bouton et l'actionnai. Les lampes accrochées au plafond s'allumèrent une par une détruisant l'ambiance glauque et morbide qui régnait dans la pièce. Je baissai le regard pour mieux analyser ce qui m'entourait.
Une pièce vide où seul le papier peint rouge décoré de motif étranges( il me semblait voir un loup au pelage d'or enrouler sur lui même, gardant avec précaution quelque chose de carré sous la patte). Le chandelier au plafond apportait une touche majestueuse à cet ensemble.
Un mur dans le fond de la pièce la coupait en deux. Deux rideaux faisaient office de porte et avaient la même taille que celle que je venais de passer.(C'est à dire normale)
La voix de la raison résonna dans ma petite tête. Elle me quémandai de me retourner et de sortir immédiatement. Bien évidemment je ne l'écoutai pas bien qu'un mauvais pressentiment se fit ressentir plus fortement dans ma poitrine. La curiosité venait de l'emporter sur la raison encore un de mes vices cachés.
Je traversai la pièce prudemment et malgré le mauvais sentiment qui me tiraillait de plus en plus, je fus surprise de constater que la pièce était meublé par une petit bibliothéque de quelques dizaines de centimètres de plus que moi. Intriguée, je jetai un œil aux ouvrages que j'identifias comme tous lycanthropes. Un livre en particulier attira mon attention, sa reliure rouge et dorée me rappela le bouquin qu'avait tenu Hortance dans ses mains quelques heures plus tôt.
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J'étais à deux doigts de le toucher quand des bruits me parvinrent à l'oreille. Je sursautai, le cœur battant à mille à l'heure.
Mon corps fit volte face en cherchant la provenance soudaine de ces manifestations sonores. Mes pas se firent lent sur la moquette noire. Prudente, j'avançais avec circonspection vers le rideau bordeau devant moi qui restait statique. Plus j'avançais plus l'odeur envahissait mes narines, ce que j'avais d'abord prit pour de simples bruits étaient enfaite des gémissements aigues et incontrôlés.
Mes doigts frôlèrent le tissus avant de l'entrouvrir avec appréhension. Ma tête pénétra dans la salle suivit de mon corps. Je recommençai à marcher pour avancer quand je m'arrêtai net. L'organe qui me servait d'ordinaire à irriguer mes muscles venait de menacer de saillir hors de ma poitrine, mes doigts tremblants se posèrent avec fébrilité sur ma bouche. les lèvres entrouvertes j'observai avec une horreur sans nom l'horrible spectacle qui se jouait sous mes yeux.
Deux corps s'enlaçaient avec tendresse sur le lit, en sang. Les draps blancs étaient souillés du liquide rougeâtre étalé sur leur corps. Des bras musclés que je reconnaissais bien enserraient un autre corps plus fin lui aussi. Deux personnes qui faisaient l'amour.
Mais pas n'importe quel homme. Je le reconnus immédiatement : Hortance.
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Au dessus de son amante, Hortance bougeait d'avant en arrière, ses fesses musclées se contractant à mesure que le l'autre femme exhalait de bonheur en l'embrassant. Je fourmillais d'horreur.
Les yeux révulsés, sa partenaire, penchait la tête en arrière promenant ses mains rouges sur la peau de son dos baignés de sang. J'eus du mal à respirer. Leurs soupirs de plaisir me donnaient la gerbe. D'un pas trainant, les jambes flageolantes je me résolus à sortir de la pièce. Mes pieds eurent du mal à me conduire dans la bonne direction, j'avais des difficulté à respirer bien que je tente à grand peine d'inspirer.
J'eus l'impression qu'on m'avais déchiré le cœur en deux. Lentement, douloureusement. De telle manière à ce que je souffre.
Pourquoi ? Aucune idée. Pourquoi avais-je autant mal ? Était-ce le lien d'âme sœur qui me faisait sentir si ridicule ?
Ce sentiment de trahison d'où venait-il ?
J'étais triste, déroutée, dégoutée. Pour qui ? Un homme que je connaissais depuis quelques semaines. Je m'effondrai contre le mur. Cela faisait tellement mal...
La douleur qui irradiait dans ma poitrine était telle que je crus m'évanouir, mes mains se posèrent dans un ultime instinct de protection au dessus de mon sein gauche essayant d'atténuer les effets de ce maudit lien sur moi.
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Alpha
WerewolfHistoire mise en pause. Je suppose que si vous avez cliqué sur cette histoire c'est qu'elle vous semblait intéressante ? Je pourrais très bien vous dire là tout de suite que c'est une histoire de Loup Garou, une femme, un homme qui tombent amoureu...