Chapitre 18

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Le réveil fut compliqué , j'avais dormis dans une position qui m'avait littéralement tordue la colonne vertébrale. Alors que je gémissais seule dans mon coin , Hortance dormait comme un loire paisiblement allongé sur le canapé les bras ouvert-ceux qui m'avaient accueillit durant cette courte nuit-mais malgré mes quelques courbatures je me sentais bien. Hortance dégageait une espèce d'aura positive qui m'avait assez mise à l'aise pour que je dorme instantanément.

Je me levais du canapé,le flux de parole provenant de la télé toujours allumé pour seul bruit de fond.

Avec la plus grande flemme du monde je me dirigeai vers la porte où l'inscription salle de bain prônait. Je l'ouvris et découvris une magnifique salle d'eau avec tout le luxe nécessaire.

- Il m'en voudra pas si je lui pique une brosse à dent , soufflai-je.

Un paquet de brosse à dent neuves trainait sur le lavabo , on dirait qu'il avait tout prévu...

**

Quand j'eus finis ma toilette , je retournais dans le salon . La respiration calme et régulière de mon hôte m'indiquait qu'il dormait toujours.

- Attaquer..victime..loup...

Les paroles de laaa journaliste m'arrivèrent par bribes et piqua ma curiosité , je montais tout de suite le son et écoutais attentivement les dires de la dame.

- Hier soir , plus d'une vingtaine de personnes ont été admis à l'hôpital St-Laurent dans un état critique , la cause : des attaques survenue tard dans la soirée . En effet des loups à l'allure dites étranges(je me figeai) rôdaient depuis quelques temps près de la petite ville jusqu'à ce qu'elle décide de s'en prendre violemment au passant.
Nous vous laissons avec le témoignage d'une des victimes qui heureusement s'en est sorti seine et sauve.

La journaliste laissa alors place à un homme d'une trentaine d'années , la peau basanée et les cheveux crépus. Ses yeux noirs reflètaient encore toute la terreur qui avait surement dû le submerger hier soir.

- C'était horrible , je marchais tranquillement avec ma femme et mes enfants quand de gigantesques bêtes sont sortis de nulle part. Elles nous ont d'abord grogné dessus , j'ai alors tenté de prendre la fuite avec ma femme et mes enfants (il en tremblait encore)mais ils était rapide , plus rapide que la normale. Ils m'ont projeté contre le mur j'ai eu le temps de voir leurs yeux anormalement violets puis je me suis évanouie.

- Bien , merci pour ce récit détaillé, reprit la journaliste peu compatissante.

La télé s'éteignit pendant que je déglutissais péniblement. Était-ce...Était-ce vraiment ce à quoi je pensais ?

- Bordel , Jura quelqu'un derrière moi.

Les muscles toujours crispés je ne bougeais pas , un frisson d'effroi traversant ma poitrine.

Deux mains se posèrent avec rudesse sur mes épaules.

- Gabrielle , écoute moi..tu..tu putain !

Ses doigts serrèrent avec plus de force mes épaules à m'en faire presque mal. Je n'avais pas l'habitude de voir ce Hortance là , la colère et l'inquiétude transperçait ses yeux sombres.

- Rentre chez toi et ferme tout à clé , d'accord ? Ne te retournes pas et fait ce que je te demandes c'est vraiment important !

Il me secoua , je repris alors mes esprits.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ?...C'est..c'est vous qui avez fait ça ?

Ses yeux devinrent alors plus doux devinant ma peur.

- Me penses tu capable de te faire du mal ?

Je ne répondis pas , je le connaissais depuis peu mais..je savais qu'il ne pourrait jamais faire quelque chose qui puisse me nuire.

Après tout , comme il le disait j'étais..son..âme sœur ?...

- Maintenant , rentre chez toi et attend mon frère. Tout de suite.

**

Je faisais les cents pas dans l'appartement  attendant avec impatience le retour de son frère jumeau.

Oui , je l'avais écouté.
J'étais revenue le plus rapidement possible.

Cela devait bien faire 1 heure que j'étais comme ça , me posant toute sortes de question.

Si il avait régnait comme ça c'était qu'il y avait une forme quelconque de dangers , non ?

Était-ce vraiment des loups Garous qui avait attaqué la ville voisine ? Si c'était bien le cas ils n'étaient pas aussi inoffensifs que le prétendait Hortance et Morghan.

Pourquoi avait-il l'air si inquiet ?

L'inquiétude s'infiltrait par tout les pores de ma peau , je ne comprenais ce qu'il se passait et ça , ça me faisait peur.

Je m'arrêtais net quand le cliquetis caractéristiques de la porte retentit , bientôt toute la famille était réunis au grand complet dans le salon.

Les yeux écarquillés , je fixais Morghan et Hortance qui se dirigeaient déjà vers les chambres , les cheveux en bataille et les joues rouges.

On sentait leur détresse dans toute la pièce.

Mais que se passe-t-il ?

AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant