Amour Bestial - T1 : La Ruse Du Démon (IIL Sébastian) [Terminée]

Chapitre 18 | corrigé ✔️

Pdv Sébastian

Je vois l'avion s'envoler sous mes yeux. Dites-moi que je suis en plein cauchemar. Taisuke et Asaka descendent de mon dos et je reprends ma forme humaine. Taisuke me passe quelques vêtements afin de ne pas rester nu. Je reste au sol, réalisant que je n'ai pas su sauver la femme que j'aime. Je prends les vêtements et m'habille en silence, sous le regard de Taisuke.

Ce dernier se rapproche de moi et pose une main compatissante sur mon épaule.

— Tout est fini. Tout est de ma faute.

— Mais non petit, ce n'est pas fini nous irons la chercher et nous la ramènerons à la maison. Je crois savoir ou ils l'ont emmené.

— Où ça ?

—  Au Japon, petit. Là où tout a commencé.  Asaka pourra la localiser en route grâce à son cristal, mais il faut faire vite.

— Et on fait quoi ? On court jusque là-bas ? Demandè-je ironiquement.

Asaka arrive derrière moi et me donne une tape sur la tète.

— Aïe !

—  Désolé, ça me démangeait. Et pour répondre a ta question, on va prendre l'avion.

— Et vous avez un avion sous le bras, peut-être ?

— Nous, non. Un ami de mon père, oui

— Et qui est cet ami ?

Après un moment de silence, Taisuke prend la parole.

— Viktor Bartholy.

Quoi ?! Ils veulent demander de l'aide à un suceur de sang ! Voyant mon visage pâlir à cette annonce, Taisuke me rappelle que c'est le seul moyen d'arriver a temps au Japon et que je dois mettre ma rancœur de côté pour la survie de la femme que j'aime. J'acquiesce finalement et nous rebroussons chemin afin de rentrer le plus vite possible a Mystery Spells.

Une fois de retour a Mystery Spells nous nous précipitons au Manoir des Bartholy. Devant leur porte nous n'avons pas le temps de sonner que quelqu'un ouvre la porte. Je m'attendais à voir Drogo ou son frère Peter, mais a la place se trouve en face de nous un homme, ou plutôt un vampire, aillant l'apparence d'un homme d'une trentaine d'années.

Il nous regarde à tour de rôle, en bloquant légèrement sur ma personne, avant de prendre la parole :

— Bonjour, en quoi puis-je vous aider ? Demande-t-il.

— Bonjour, je suis un ami de votre père. Serait-il possible de lui parler ? Lui dit Taisuke.

— Malheureusement il est en déplacement en ce moment. Mais je dirige le clan en son absence, alors je peux peut-être vous aider.

— Si vous diriger le clan en son absence, cela veut dire que vous êtes Nicolae, l'aîné. Il a dû vous mettre dans la confidence en ce qui concerne la princesse Katsuki.

À l'évocation de ma princesse, son regard change et ce dernier regarde si personne est derrière lui, avant de sortir à son tour dehors et de fermer la porte. Puis il se met à chuchoter.

— Oui, je suis au courant. Vous devez être son gardien, si je ne me trompe pas. Dites-moi ce qu'il se passe.

— La princesse a été enlevée. Nous devons nous rendre aussi vite que possible au Japon. Chaques minutes perdues mettent un peu plus en péril la princesse. Votre père m'a dit un jour, qu'en cas de besoin, il avait apprêté un avion afin que nous puissions quitter le pays rapidement, en cas de grande menace.

— Je vois. Faites le tour du manoir et passez par la grande allée centrale arrivée au bout prenez à gauche. Le hangar se trouve là-bas, je vous y rejoins, nous dit-il simplement.

— Et vous, où allez-vous ? Lui demandè-je.

— Je vais prévenir le pilote qu'on a besoin de lui. On vient avec vous.

Puis il part aussi vite que l'éclair. Nous nous mettons nous aussi à courir vers l'allée derrière le manoir, que ce dernier nous a décrite. Après quelque minute nous arrivons devant le hangar et nous nous apercevons que Nicolae et déjà présent.
Ça, c'est ce qui s'appelle être rapide ! Arrivé près de lui, ce dernier nous dit de prendre place dans l'avion et que nous partirons d'une minute a l'autre.

Nous prenons tour à tour place dans le luxueux appareil et nous attendons de décoller. Lorsque Nicolae  monte enfin à bord, il ferme la porte derrière lui et s'installe près de nous.

— Bon accrochez-vous, car les décollages, ce n'est pas son fort ! Nous prévient celui-ci.

— Comment ça "ce n'est pas son fort" ? Vous nous aviez dit que vous alliez chercher un pilote ! Dis-je, totalement ahuri.

- C'est le cas ! Disons qu'il est assez ... fou sur les bords, mais il est notre seul moyen de nous rendre là-bas. Seul lui dan le clan possède le brevet de pilote.

Non. Ne me dites pas que...

Soudain le rideau qui sépare la cabine du pilote au reste de l'appareil s'ouvre et une sale gueule, que je ne connais que trop bien, se penche légèrement pour nous regarder.

— N'aillez crainte ! Le cap'tain Drogo s'occupe de tout !  Dit-il hilare tout en commençant à rouler sur la piste nous loin du hangar.

Je jure que si je sors vivant de cet engin de malheur, je le tue ! Nous finissons par décoller. Je vois le paysage défiler sous mes yeux et je ne peux m'empêcher de penser a mon trésor, retenue contre sa volonté. Comment va-t-elle ? Qu'est-ce que ces enfoirés sont en train de lui faire subir ? Toutes ces questions tournent en boucle dans ma tête.

Nous avons deux jours de voyage jusqu'au Japon. Oui c'est long, trop long, mais j'arriverai à temps pour la délivrée. Et une fois qu'elle sera définitivement hors de tout danger, je m'occuperai personnellement d’Ares.

J'ai des choses a réglées avec cet enfoiré.

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  Fin du chapitre 18