Chapitre 8 : la Fête

147 12 17
                                    

Bonjour cher lecteurs, dans ce chapitre vous allez découvrir quelques mots en tribinate. Si vous voulez les traductions je les mettrai en commentaire afin de ne pas casser le rythme de lecture.

Autre info😉, même s'il est fort probable que vous (francophone ou anglophone) compreniez facilement la langue, il faut vous dire que Esteban et Lucius parle le rabian qui est une langue très différente.

Sur ce, bonne lecture 😊.






A peine sommes-nous sortis de la gare aérienne que nous entendons déjà tout le tumulte de la grande capitale tribinate. Des rires, des chants, de la musique, toute cette ambiance... cela ne fait aucun doute, la ville doit être en fête aujourd'hui. Lucius a sûrement dû le deviner aussi car il arbore un grand sourire d'excitation.

- Je me demande ce qu'ils sont en train de fêter aujourd'hui ?
- Je n'en ai pas la moindre idée, mais nous pouvons nous renseigner. Regarde cet homme là-bas, qui accroche des fleurs. Il va peut-être nous en dire plus.

Lucius s'approche de l'homme en cherchant ses mots. Ce dernier est plutôt vieux, dans la soixantaine je dirai, il est assez petit, courbé et maigrichon mais il sourit de toutes ses quelques dents.

- ℌ𝔞𝔶𝔩𝔬. ℭ𝔞𝔫𝔫𝔢-𝔳𝔬𝔲 𝔫𝔲𝔰 𝔰𝔞𝔶 𝔠𝔢𝔮 𝔳𝔬𝔲 𝔣𝔢𝔰𝔱𝔬𝔶 𝔞𝔲𝔡𝔞𝔶 ? Tente mon ancien maître, peu sûr de lui.
- 𝔙𝔬𝔲 𝔟𝔢𝔱 𝔭𝔬 𝔡𝔢 𝔥𝔬𝔪𝔢 𝔳𝔬𝔲. Répond l'homme en riant.
- 𝔑𝔞 𝔫𝔲𝔰 𝔠𝔬𝔪𝔢 𝔡𝔢 ℜ𝔞𝔟𝔦𝔞𝔫𝔢.

Je ne comprends strictement rien. Évangéline ne m'a jamais appris sa langue, ou si elle l'a fait je n'en ai aucun souvenir. L'homme nous dévisage un petit peu avant de reprendre.

- 𝔑𝔲𝔰 𝔣𝔢𝔰𝔱𝔬𝔶 𝔩𝔢 𝔱𝔳𝔢𝔫𝔱 𝔶𝔢𝔲𝔯 𝔡𝔢 𝔠𝔯𝔬𝔲𝔫𝔬𝔫 𝔡𝔢 ℜ𝔢𝔢𝔫 𝔄𝔫𝔫𝔞𝔟𝔢𝔩𝔩𝔢 𝔭𝔯𝔢𝔰𝔱.

L'homme a retrouvé son sourire.

- 𝔄𝔶𝔫𝔧𝔬𝔶 𝔡𝔢 𝔟𝔢𝔱 𝔦𝔠𝔦 𝔣𝔬𝔯 𝔠𝔥𝔞𝔫𝔱 𝔴𝔦𝔷 𝔫𝔲𝔰.
- 𝔐𝔢𝔯 𝔡𝔢 𝔭𝔯𝔬𝔭𝔬𝔰𝔢 𝔟𝔲𝔱 𝔫𝔲𝔰 𝔟𝔢𝔱 𝔞 𝔰𝔢𝔲𝔯𝔠𝔥𝔢 𝔡𝔢 𝔰𝔬𝔪𝔲𝔫. Dit Lucius d'un air désolé.
- 𝔅𝔢𝔱 𝔭𝔬 𝔤𝔯𝔞𝔳𝔢. 𝔊𝔬𝔲𝔡𝔢 𝔟𝔯𝔞𝔳𝔞𝔤𝔢 𝔢𝔱 𝔩𝔬𝔫𝔤 𝔳𝔦𝔣𝔢 ℜ𝔢𝔢𝔫.

L'homme se retire en nous saluant. Nous lui répondons et je pose mon regard sur Lucius, n'en pouvant plus d'attendre une traduction.

- Alors, qu'a-t-il dit ?
- Et bien, ce gentil monsieur m'a dit que la ville fêtait le... Je ne sais plus combien anniversaire du couronnement de leur reine.
- C'est pas très précis comme explication. Dis-je en riant.
- Désolé, j'ai du mal avec les chiffres tribinates. Mais si je me souviens bien, Annabelle première à été couronnée le 14 Dodécial 1830, donc aujourd'hui il y a vingt ans.

- Vo-tu as une bonne mémoire quand même pour te souvenir de ça.

- Ça commence à venir le tutoiement, me dit-il avec un clin d'œil. Le monsieur nous as aussi proposé de chanter avec lui. Ça ne te tente pas de t'amuser avant de chercher Ta...enfin La... Elle est quoi pour toi cette femme ?

Je réfléchis pendant que nous parcourons les grandes avenues pavées de Northam.

- Je ne sais pas vraiment. Je crois que mon père l'aimais... Alors ça doit être ma belle-mère. Enfin je suppose.
- Tu sais quoi, t'embête pas avec ça pour l'instant. On lui demandera plus tard. Pour l'instant regarde là-bas. On arrive sur une grande place, c'est de là que vient la musique.

𝕭𝖔𝖞 𝖒𝖆𝖎𝖉 (en Réecriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant