Dix-septième

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Cameron:

Une douleur atroce me donna l'impression que ma tête pesait trois tonnes, me fit dégager des bras de Morphée.

La sensation fut horrible. Après avoir l'esprit et le cœur piétiné, c'est la tête. Bon sang, qu'est-ce que je raconte.

Les souvenirs de la soirée d'hier me remontèrent soudain. Ce garçon, qui avait livré une partie de sa vie. Et j'avais fait pareil pour être sur une position égale de vulnérabilité. Il avait été gentil de me raccompagner jusqu'ici. Il a du faire un effort monstre. Ce garçon était aussi intrigant que courageux. Il ne montrait rien. Peut-être avait-on dû le voir trop pleurer ?

C'est compréhensible, il avait en quelque sorte perdu une partie de son sang.

Je sais pas pourquoi il m'a raconté ça. Il aurait très bien pu rien dire et me laisser en me rappelant que je ne suis rien. Mais il a déballé sa couleur noire.

Je voudrais savoir ce qu'il pense. Je me demande s'il a le même degré de tristesse que moi ?

En attendant, la lumière du matin, filtre les rideaux , me rappelant qu'il serait temps de me réveiller. Je jette un regard rapide pour prendre mes lunettes, posées sur ma table de chevet. Lorsque je remarque un post-it :

« Salut, la prochaine fois que tu boieras, essaies de ne pas me laisser seul dans ce monde remplis de galère, mon numéro...

Axel. »

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