Curable

Vingt-sixième

Axel:

-Quoi ?!

Ma sœur sautait dans tout les sens excitée par la nouvelle. Elle criait de partout comme une possédée et doit m'avoir déjà brisé un tympan.

-Je ne vais pas y aller.

-Bien sûr que si, renchéri Cynthia.

-Pourquoi CE 15 juillet de CETTE année je suis obligé d'y aller ? Je peux pas juste rester ici à manger des pâtes comme un jour banal ?

-Non, cette année le comité a organisé une soirée pour enfants et une soirée ado.

-Cynthia, la majorité des adolescents qui vivent ici sont tellement immatures qu'il faudrait les mettre dans la soirée enfants !

-Calme toi Axel !

-Il y a que Cam et moi qui soient à peu près équilibré.

-C'est ton amoureuse, demanda Enoha.

-Cameron, la petite fille bizarre de monsieur et madame Chapman ? Je sais pas ce que tu lui trouve Axel à traîner avec une fille qui ne sourit jamais, dit-elle en commençant à plier le linge. On a envie de la secouer et de la faire sourire à la vie. Trouve quelqu'un de plus... normal.

-Elle est malade putain !

Un silence de mort s'abattit sur la maison.
Cynthia s'est toujours préoccupée de son image et de celle de notre famille. C'est bien vu d'avoir pris son neveu et sa nièce orphelins pour dorer son image. Je pourrais lui dire tout ça et lui crier dessus, mais je ne le fis pas car, Enoha ne méritait  pas ça.

-Alors qu'elle retourne de là d'où elle vient et qu'elle ne te contamine pas, je ne veux pas d'idées  toxico-suicidaires dans ma famille.

A ce moment là, je commençais à m'effondrer de rire. C'était nerveux. Elle ne s'entendais par parler ou elle était sous emprise ?

-Je me casse.

-Quand tu auras réfléchi appelle moi mon chéri, dit-elle d'une voix mielleuse.

Je murmure un « conasse » dans ma barbe et m'en allais.

 Je ne savais pas où aller, ni quoi faire

Je sortis mon téléphone et composai un numéro. Elle n'étais pas censée dormir, elle était  insomniaque.

Une sonnerie, deux sonneries...

-Allo ?