Cameron:
-Salut Cam, je sais que pour toi il est pas très tard et que t'as toute la nuit devant toi donc. Ça te dit de se revoir ?
-Quand ça maintenant ?
-Ouais...
-Ok.
-Je suis chez toi dans 15 minutes.
Ok, comment j'allais sortir ? Par la fenêtre. J'ouvre cette dernière. Putain, il faisait froid !
Un sweat-shirt, j'allais pas mourir. Tiens ! j'avais changé d'opinion maintenant.Axel m'appela d'en bas 10 minutes plus tard. Je n'avais plus qu'à m'accrocher aux branches de l'arbre qui étaient en face de moi.
-Attend Cam, t'es malade fait pas ça, dit-il en chuchotant.
Je ne l'écoutai pas et continuai ma descente sous les soufflements d'Axel.
Quand j'arrivai à la branche la plus basse, je me souvins à quel point j'étais petite.
J'envoiyai un regard entendu à Axel pour lui demander de me rattraper.-À trois je lâche. Un, deux...
Comme j'étais une enfant, je fis exprès de lâcher à « deux » pour lui provoquer une frayeur. Ce qui le fit réprimer un petit cris de peur et quelques jurons, que je fus obligée d'étouffer avec ma main quand j'atterrissais dans ses bras pour pas que mes grands-parents l'entendent.
-Ce que tu peux être conne, râle t-il.
-J'aime bien mettre ta patience à l'épreuve.
-Tu vas plus rigoler quand je vais mourir d'une attaque cardiaque à cause de toi.
Ce qui me fis rigoler. Et il continua à marcher, me portant comme les princesses de ces contes de fées débile. Et il me déposa doucement sur le sol, mes mains encore automatiquement autour de sa nuque les siennes sur ma taille. On ne bougea pas, et on se regarda dans le silence.
-Quoi de neuf depuis le temps, demanda-t-il.
-Ma mère a appelé.
-Oh.
-Ouais.
-Tu lui as dit ses quatre vérités.
-Pas totalement.
-Tu veux en parler ?
-Non.
-Tu veux faire quoi alors ?
-Je veux faire la fête. Avec de la bonne musique, dis-je comme une enfant. Plus le temps passait et plus je étais petite.
Il commençait à réfléchir pour essayer de me satisfaire, quand une idée germa dans sa tête.
-J'ai trouvé, dit-il fièrement.
-Je t'adore !
Il trouvait toujours de superbes idées pour me faire passer de bons moments. Ce qui le fit sourire à ma réaction.
-Allez on y va.
Et se fut à ce moment là que l'on se rendit compte de notre proximité, on avait pas bougé d'un poil. Nos mains toujours placées au même endroit. Ce qui nous fîmes rire car on avait jamais eu autant de contact physique avec quelqu'un, moi comme pour lui.
Et se fut dans le noir de la nuit que l'on se tenait la main en quête d'insouciance.
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Curable
Teen Fiction« L'âme neuve et les lèvres fraîches » Cameron, 18 ans, est une dépressive venant de sortir de son hôpital après avoir tenté 3 tentatives de suicides. L'amertume contre sa mère et sa dépression n'ont pas cessé d'exister. Elle va alors trouver auberg...