Tout s'agitait avec effervescence. La salle d'attente était blindée, des enfants pleuraient, des adultes gémissaient, d'autres râlaient de cette attente interminable et lui, était seul, assis, observant ce qui ressemblait au chaos. Et pourtant, tout était incroyablement millimétrés. Un patient partait, un autre arrivé, celui – ci partit était soigné puis renvoyé pour libérer la place à un autre. Les médecins et infirmiers s'agitaient partout, pas une minute à eux, débordés et essayant de ne pas paraître stressés devant leurs patients.
« Henry Swan ? » Cria une infirmière.
''Henry Swan ? C'est moi ça, enfin'' se dit le jeune garçon qui sauta de son siège pour aller rejoindre la jeune infirmière. Il grimpa sur un fauteuil roulant que l'infirmière tenant en main et se laissa pousser jusqu'à la salle d'auscultation. Ils arrivèrent et elle aida le jeune garçon à grimper sur la table. La salle était éblouissante se dit – il. Blanche en tout et pour tout. Il n'y avait que ça a dire de cette pièce : blanc. Des murs blancs, des étagères et meubles blanc, un sol blanc, une porte blanche … même l'infirmière était blanche. L'infirmière. Bavarde c'est le moins que l'on puisse dire.
« J'ai appelé ta mère et elle doit arriver. Okay ? ». Le jeune garçon hocha la tête, impatient. « Bien, peut – tu me dire si tu as mal ailleurs qu'à ton épaule ?
-J'ai mal qu'ici », répondit – il.
-Okay, la radio va nous dire si ton épaule est déboîtée ou non. Comment t'es tu fais ça ?
-En tombant, répondit – il en haussant négligemment les épaules.
-Eh bien, tu n'es pas bien bavard toi », souffla l'infirmière faisant souffler le jeune garçon. Cette phrase est si commune des adultes. Combien de fois l'a – t – il entendu ? « Le médecin qui s'occupe de toi est génial tu vas voir et puis elle parle autant que toi » dit – elle en un clin d’œil avant d'être interrompue par une porte qui s'ouvrait sur une femme, grande, élancé, belle pensa Henry. Il nota le contraste de la pièce blanche avec ses cheveux aussi noirs que la nuit.
La médecin sortie un bonjour rapide avant de s'asseoir et d'allumer une espèce de tableau illuminé sur lequel elle glissait une radio. Elle fronça les sourcils puis se retourna vers les deux qui l'observaient. Elle se leva et se présenta :
-Henry Swan, c'est ça ? Je suis le docteur Regina Mills. Ton épaule est déboîtée, je vais devoir te la remettre en place, ça sera rapide ne t'en fait pas. Je vais te demander de retirer ton tee – shirt, s'il te plaît.
-Comment vous voyez que c'est déboîté ? Demanda le jeune garçon tout en retirant son tee – shirt, aider par l'infirmière mais fixant ladite radio.
La jeune femme se retourna surprise. C'était la première fois que quelqu'un, plus encore un enfant, lui posait une telle question. Elle regarda l'infirmière blonde qui lui fit un signe de la tête afin qu'elle explique. Le docteur Mills souffla et se positionna à côté de la radio.
-Tu vois cet os, là ? Et bien c'est ton épaule, normalement soutenu par l'os qui se trouve derrière. Ton épaule est donc censée être plus haute vois – tu, je vais donc te la remonter afin de la réaligner avec l'os qui est pour le moment invisible.
-Vous allez bouger mes os ? Demandant le jeune garçon, peu rassurer.
-C'est la meilleure, elle a des vrais doigts de fée tu n'as pas à t'en faire Henry, rassura l'infirmière désespéré par le manque d'instinct maternel de sa collègue.
-Je sais surtout faire mon travail.
Cette dernière réplique fit sourire Henry. Bon c'est sûr, il se serait bien passé finalement des détails, des films d'os qui bougeaient en lui étaient en train de tourner dans sa tête et ça ne le rassurait pas des masses, mais la jeune médecin ne lui avait pas parlé comme un enfant, elle semblait juste avoir envie de le soigner sans s'éterniser.
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Poupées russes
RomanceEmma et Henry sont heureux ensemble et pensent se suffire l'un à l'autre. Ils n'espèrent pas grand-chose de la vie jusqu'à leur rencontre avec Regina Mills, médecin malentendante, qui va leur montrer les légèretés de la vie.