Chapitre 2

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Les coups de 3 heures du matin de l'horloge m'incitèrent à me lever de mon lit. Cela faisait déjà quelques minutes que je m'étais réveillée. Du bruit à l'extérieur m'avait sorti de mon sommeil. Je descendis les escaliers, grinçant tout comme le plancher. Une fois à la cuisine, je saisis un verre dans un placard et fis couler l'eau du robinet à l'intérieur. Une fois désaltérée, je montais les deux premières marches des esacliers, mais une force inconnue m'incita à retourner à la cuisine. Je regardais par la fenêtre de celle-ci, et vis de l'autre côté de la route, la silhouette d'un homme encapuchonné sous un sweat face à la maison devant nous. Il était tourné vers celui-ci, puis leva les bras. J'ouvris la fenêtre le plus discrètement possible, mais l'édifice prit feu. Je poussais un hurlement à en glacé le sang, et plaquais ma main sur ma bouche. L'inconnu se tourna brusquement vers moi, il avait l'air étonné que je l'ai vue. Sous sa capuche, je pus voir ses yeux luire d'une étincelle verte émeraude, qui vira sur le rouge sang. Malgré la distance, je vis une petite mèche rose virevolté au gré du vent, il grogna puis se tourna vers moi et se retrouva à une vitesse hallucinante à quelques centimètres de mon visage.

-Lucy ?! Où es-tu ?!

Les lumières de l'étages s'allumèrent, le regard de l'homme se dirigea par-dessus mon épaule, je le suivis, pour voir Jellal et Erza dévalé les escaliers. Mon amie me prit dans ses bras, me secouais et m'observait pour savoir si j'allais bien.

-Lucy, pourquoi est-ce que tu as crié ?

-le-la maison là-bas, elle est en feu !

-hein ? Qu'est-ce que tu racontes, il n'y a pas le feu.

-si c'est ce jeune homme-là, il l'a incendié.

Mais quand je ramenais mon regard sur l'endroit où cet homme se tenait, il n'y était plus. La maison non plus, ne brûlait pas. Jellal posa sa main sur mon front, puis déclara.

-tu n'as pas de fièvre, tu es sûre que tu n'as pas halluciné ?

-je sais...je ne sais pas.. J'étais venue boire de l'eau et..il faut que je me repose..

-viens, je vais te raccompagner.

J'étais recroquevillée sur moi-même, pesant le pour et le contre de la possibilité que j'ai halluciné.

Aujourd'hui, il faisait plutôt frais, le ciel était couvert, l'averse serait pour bientôt.

-il faut continuer de monter, on devrait arriver au sommet d'ici une heure.

Derrière mes deux amis, je peinais à suivre le rythme. Il faut dire qu'à Crocus, il n'y avait pas de pente aussi raide et escarpée à escalader.

Je m'agenouillais pour reprendre mon souffle, le couple devant-moi continuait son ascension. C'est alors que j'eu la drôle sensation d'être observée, je me retournais, mais tout ce que je vis, c'est le sentier et la végétation, agitée par les rafales de vent. Pensant distinguer une silhouette sur le chemin, je me frottais les yeux, et aperçus effectivement quelqu'un en train de me regarder au beau milieu du sentier. Cet homme avec une capuche, et cette mèche rose qui dépassait me fixait de ses yeux rouges brillants. Mon cœur ainsi que mon corps se mirent à trembler, lui, je l'avais vu « mettre le feu » à une maison, qui n'était finalement pas en feu. Mais certes, même si ce n'était qu'un mirage, il y avait mis le feu, simplement en levant les bras. Ou bien lui aussi était une illusion ?

Paralysée par la peur et incapable de me relever, je me mis à ramper à reculons. Ma bouche n'arrivait pas à prononcer le moindre son. Il s'avançait vers moi sans faire le moindre bruit. Et en à peine quelques fractions de secondes, nos nez se touchaient. Son souffle faisait frémir ma nuque, et sa main glissa sur le col de mon t-shirt avant de le déchirer d'un simple geste de la main. Mon buste à découvert, je me dépêchais de le cacher avec mon gilet.

-qui...qui êtes-vous ? Tremblais-je.

- toujours la même question, avec vous, les humains. « qui êtes-vous ? » « que voulez-vous ? »..

-c'est vous..vous, qui avez mis le feu à cette maison.

-c'est vrai, mais tu es bien la seule qui m'ai vu à ce moment-là, et personne ne t'a cru.

Il baissa la tête, et m'attrapa les poignets avant de les plaquer au-dessus de ma tête. Il dégagea mon gilet, mon buste était à découvert et il le caressa lentement.

-de toutes les proies que j'ai pu tuer, tu es celle, dont le sang et la blancheur immaculée de ton corps, m'attire le plus. Explique-moi, comment fais-tu pour m'hypnotiser à ce point ? Quelle force utilises-tu ?

Ses yeux virèrent aux rouges, luisant, tels ceux d'un prédateur près à achever sa proie.

-je le vois, le sang qui coulent dans tes veines, il a l'air délicieux, comment laisser passer un tel nectar, aussi parfait que le visage de sa propriétaire.

Ses lèvres embrassèrent ma nuque, puis il y fit glisser sa langue.

Je poussais des plaintes, des petits cris de terreur, ce qui eut don de l'agacer

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Je poussais des plaintes, des petits cris de terreur, ce qui eut don de l'agacer. Il attrapa fermement ma mâchoire puis fit glisser ses doigts sur mes cheveux avant de tirer fermement sur le bas de ma nuque.

-cesse de trembler comme un faon. Tu me donnes encore plus envie de te garder en vie.

-lâchez-moi ! Finis-je par crier.

-Lucy ! T'es où ?!

-Erza !

-grr. Tu viens de me priver de mon repas.

Il plaqua sa main sur mon visage, m'empêchant de respirer, l'asphyxie commençait à me gagner, et ce n'est que quand je fermais les yeux, qu'il la retirait délicatement. L'humidité de ses lèvres se déposa sur mon front, ma main, qui essayait désespérément de lui faire lâcher prise, retomba inerte sur le sol.

Ayant perdu mes capacités à bouger, je pouvais cependant sentir mon corps être secoué dans tous les sens, et des voix m'appeler, des voix, qui se faisaient de plus en plus lointaine.


Monster | TOME 1-2 (NaLu fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant