Chapitre 4

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-où étais-tu ?

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-où étais-tu ?

-ça te regardes pas.

-j'ai le droit de savoir.

-mais j'ai pas envie de te le dire, merde ! Fous-moi la paix de temps en temps !

-baisse le ton !

-j'te nique quand je veux, c'est plutôt à toi de baisser le ton, Sting !

-les gars calmez-vous ! Intervint Gray. C'est bon, tu t'es nourri, Natsu ?

-ouais, on peut dire ça.

-difficile de ne pas remarquer la délicieuse odeur de sang qu'il porte sur lui. Tu n'as pas achevé ta proie, je le sens.

-pas d'inquiétude, elle ne dira rien.

-on dirait qu'il n'a pas que bu son sang, il est allé plus loin que ça.

-la ferme.

-tu sais Natsu, un jour, tu vas regretter ce que tu fais avec elle, tu vas souffrir. Et ça va faire très mal, si tu la tues en buvant son sang. Liquide dont je sens l'odeur tous les jours, mais dont je ne peux pas m'abreuver.

-je te retournes l'avertissement, Jellal.

-Erza, c'est différent, je ne lui ai pas dit que j'étais dès votre, pourtant je l'aime. Et je n'ai pas l'intention de le lui dire. Toi, tu joues avec Lucy, avec les sentiments qui sont en train de naître en vous deux.

-qu'est-ce que vous avez tous à vous intéresser à ma vie tout à coup ?

-on essaye juste de t'aider. Mais comme tu n'as pas besoin de notre aide, tu vas te démerder tout seul. Trancha Jellal en se levant de son fauteuil pour grimper sur le rebord de la fenêtre. J'espère simplement que tu n'auras pas à souffrir pour elle. Puis il sauta.

-Jellal à raison Natsu, tu dois en finir avec cette Lucy, ou accepter tes sentiments.

-j'en ai pas de ces foutus sentiments ! Je vais en finir avec elle, comme je l'ai fait avec tous les autres humains que j'ai tués, point barre !

Je sortis en trombe du manoir de mon père, derrière le Mont Hakobe, un endroit bien trop inaccessible pour les humains. Je commençais à accélérer, une fois dans la forêt, jusqu'à être à un quart de ma pleine vitesse. Même à ce stade, j'étais en mesure d'attraper un guépard à pleine puissance et de lui lancer un « coucou ! ». J'étais en ville, après ce petit sprint, et marchait sur les trottoirs, comme à leur habitude, vides, de Magnolia, surnommée la « ville morte ». La Lune, pleine, illuminait étonnement bien, rendue encore plus lumineuses grâce aux hurlements des loups, et je me retrouvais bien vite devant la maison de Lucy, que je n'avais pas revue depuis ce jour au ski, il y a déjà deux semaines. Jellal était déjà arrivé, et savait que j'étais là. Je ne sentais pas la présence d'Erza dans la maison, ils n'étaient donc que tous les deux. Je m'approchais de la porte d'entrée, et sonnait. Mon ami vampire m'ouvrit, et se décala pour que j'entre.

-elle t'attend depuis deux semaines. M'informa-t-il. Je l'entends murmurer dans son sommeil des mots de tristesse, elle mentionne toujours ta tignasse rose.

Je serrais les poings, il l'appela, informant cette stupide blonde qu'elle avait de la visite. Grâce à mon ouïe fine, je pus entendre ses pieds traîner sur le parquet.

-elle a une mauvaise mine, sa risque de te surprendre. Si tu compte l'achever ce soir, fais ça dehors, je ne veux pas qu'il y a du sang partout et que je m'en prenne à Erza.

Il s'en alla dehors, nous laissant un peu d'intimité, bien qu'il n'ait qu'à tendre l'oreille pour écouter notre conversation comme s'il était au cinéma. Elle était dans les escaliers, elle les descendait lentement. Attendre que cette stupide blonde ne les descende était une vraie torture, j'attendais de revoir son visage depuis deux semaines, et je n'en connaissais pas la raison. Et ça me mettais en rogne. Elle posa enfin un pied au rez-de-chaussez, les bras croisés, je me tournais vers elle, et mon regard dur, se décomposa à sa vue. Mes intentions de mise à mort vis-à-vis d'elle avaient fondu comme neige au Soleil. Mes bras retombèrent contre mon corps, j'étais stupéfait de l'état dans lequel elle était. Ses cheveux, autrefois éclatants, s'étaient ternis et emmêlés à un point indescriptible. Elle serrait un oreiller contre elle, enveloppée dans une couette qui avait à moitié glissé dans les escaliers. Son visage avait commencé à se creuser, et des cernes immenses trônaient sous ses yeux marrons qui eux, étaient si brillant la dernière fois que je l'avais vu.

On se fixa longuement, elle, inexpressive, et moi, désemparé. Je ne savais pas quoi faire, 3 options s'offraient à moi :

_Allez vers elle et la prendre dans mes bras

_Allez vers elle et la tuer, comme prévu

_ou m'enfuir.



Monster | TOME 1-2 (NaLu fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant