Monster | TOME 1-2 (NaLu fanfic)

Chapitre 8

🔥Natsu🔥

Trois semaines. Trois semaines se sont écoulées, trois semaines où Sting et elle n'arrêtaient pas de se voir, m'évitant à chaque fois que je m'approchais, et cela m'énervait, beaucoup trop même. Il était peut-être redevenu mon ami, mais j'avais juste une envie: lui faire sortir les os par les narines un par un.
Trois semaines que la mauvaise humeur avait pris le dessus sur moi, je n'étais plus habitué, Lucy aigayait constamment mes journées avec ses cheveux qui brillaient dans tous les sens, mais maintenant, j'étais constamment de mauvaise humeur, j'avais envie de tout casser, absolument tout. Peut-être que j'exagère les choses, mais elle passe bien plus de temps avec Sting qu'avec moi, elle passe tant de temps avec lui que je refuse qu'elle en passe avec moi, elle va donc continuer à en passer avec son Sting, grr, ça m'énerve, elle ne vient même pas me chercher! Pas étonnant que je la recale toujours! Mais quand je la recale, elle s'en va, elle n'insiste pas. Alors elle revient et je le recale encore, parce-qu'elle n'insiste pas. Peut-être que tout compte fait, le fait qu'elle revienne veut dire qu'elle insiste? Raah, non, impossible! Elle est stupidement stupide de stupidité! KAHDLABDLABIWLWHDNANDBEM!!!
J'étais très en colère. Oh oui, en colère. C'était chiant. Sting était chiant. Lucy était chiante. Et eux autres, qui n'arrête pas de venir frapper à ma porte pour me dire que Lucy était encore revenu. Eux aussi ils étaiemt plus que chiants! J'avais vraiment envie de tout détruire pour une fois, sans que l'on me réprimande, j'ai détruit une montagne. Et alors? Ça ne repousse peut-être mais Jellal peut en recréer une autre, non?

Je pense qu'il faut vraiment que je me défrustre, sinin j'allais finir par imploser. Je sautais au sol, et regardais en biais, la fenêtre par laquelle j'étais passé, vu d'ici, ça avait l'air bien haut. Déraciner neuf ou dix arbres allait sans doute me soulager.

-"Non ne fais pas çs, tu détruis encore plus la nature qu'elle ne l'est déjà", imitais-je Mira en faisant des gestes avec mes mains. "Non ne fais pas ça, il y aura plein de morceaux de verrex partout après, ne casses pas les assiettes", imitais-je Erza, "Pourquoi tu veux casser des trucs, si tu veux te défouler, bois de l'eau", "Natsu, tu es sûre que ça va?", continuais-je en mimant Wendy, " Natsu, tu es souvent de mauvaise humeur, je suis là si tu as besoin de moi, je t'aime tu sais?", mimais-je Lucy en faisant des poses féminines, NON MAIS FERMEZ-LÀ TROIS MINUTES ET LAISSEZ-MOI CASSER DEUX TROIS TRUCS QUOI, NOM DE DIEU!, hurlais-je, effrayant les oiseaux dans les arbres.

Ils saoûlaient vraiment des fois, j'avais envie de leur arracher la tête! Mais il fallait que je me calme, je devais reprendre mes esprits sinon j'allais vraiment tuer quelqu'un.
Cela faisait bien une bonne petite heure que je m'étais assis en tailleur sur une branche d'arbre, un arbre bien grand et haut, là où j'étais tranquille. Les yeux fermés, je continuais de respirer à mon rythme, de me contenter d'écouter le vent souffler à mes oreilles, agitant les feuilles à la moindre brise, faisant vibrer les troncs d'arbres profondément, circulant à travers les pelages des animaux, les feuilles et les branches mortes balayées par les bourrasques, les respirations irrégulières de animaux. Je ne me concentrais que sur ça, cela m'avait quelque peu calmer on va dire ça, malgré le fait que je ressente toujours autant d'adrénaline dans mes veines, et je soufflais fort, ça allait mieux.

...

....

............

-non franchement j'en peux plus!! Le vent il fait que fait que souffler "brouah, brouah!!", et puis t'as l'écureuil là-bas,je pointais du doigt le rongeur sur l'arbre voisin qui grignonait son gland, qui n'arrête pas de faire "kr kr kr scrountch scrountch" depuis tout à l'heure et les feuilles des arbres, "shplah, shplah!"!! GRRR FERMEZ VOS GUEULES UNE BONNE FOIS POUR TOUTE BORDEL!!!!
Je serrais les poings et soufflais avant de tourner la tête, Jellal se tenait là, à quelques mètres, encore surpris de ma crise de nerfs.
-quoi, qu'est-ce que t'as à me fixer comme ça?
-ouh la Natsu, tu as l'air...
-finis ta phrase surtout. J'ai l'air?
-frustré.
-frustré?, réalisais-je en relâchant mes épaules,j'ai vraiment l'air frustré?
-oui, tu as l'air au bord de la crise de nervosité, respire, détends-toi, qu'est-ce que tu as à être aussi... énervé comme un enfant?
-fait chier.

De tous, Jella était bien le seul qui m'ait laissé me calmer dans mon coin, alors je n'avais pas à lui reprocher le fait de m'ignorer, la tranquillité, c'est ce que je voulais en ce moment. De la tranquillité pour pouvoir me calmer à mon rythme, et prendre le temps d'évacuer tout ce négatif en moi. Je m'asseyais sur l'épaisse branche, balançant mes jambes dans le vide - une bonne cinquantaine de mètres au-dessus du sol-, il prit place à mes côtés. C'était bizarre, tout à coup, le vent avsit changé de bruit, il soufflait calmement et m'aerait les cheveux et le corps en se faufilant entre mes touffes rose et mon t-shirt blanc, l'écureuil s'était tû et avait regagné son trou dans l'arbre, le frottement de son pelage contre le bois semblait pareil à un tissu en soie qui glissait habilement sur du verre et le feuilles s'étaient toutes amoncelées dans un creu d'une racine, la brise qui les traversait produisait un douce mélodie. J'étais tellement sous l'emprise de mes pensées que tout bruit avait pris une tournure horrible à mes yeux. Jellal s'allongea sur la branche.

-j'ai pas beaucoup de temps devant moi, alors dépêche-toi de parler.