Anime x Reader • [réécriture]

[KNB] Kuroko Tetsuya x reader : lettre à Kuroko

Le premier OS dont j'étais vraiment fière. D'ailleurs j'ai quasi rien touché à part des formulations de phrases :)

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Cher Kuroko,

Je voulais avant tout te remercier.

Merci pour tous ces moments passés à tes côtés

Merci pour tous ces mots et lettres que tu m'as envoyées

Merci d'avoir partager ton temps avec moi

Merci de m'avoir accordé un peu d'importance et de place dans ta vie

Merci de m'avoir épaulé

Merci de m'avoir écouté

Je pourrais lister encore et encore tout ce que tu as fait mais je dois avouer que la Terre n'aurait pas assez d'arbres pour cela.

 Avant tout, je crois que je dois remercier mon facteur d'être aussi nul et d'avoir reçu la lettre de ton ami Kagami à sa place.

Je me suis toujours demandé pourquoi tu as ensuite continué à m'écrire après tout tu aurais pu juste lire et arrêter là.

Mais tu ne l'as pas fait.

Je ne sais pas ce qui t'as retenu, ni ce qui t'as plu chez moi. 

Tu pourrais me dire que comme toi j'aurais pu aussi arrêter de t'écrire.

Mais la douceur de tes mots et la façon dont tu écrivais m'ont intrigué.

 L'encre était si fine, presque invisible. 

Pourtant je la voyais bel et bien.

Ce fut le moment où tout a débuté ces lettres.

Ensuite on s'est envoyé des messages, plutôt logique dans ce 21ème siècle et surtout plus rapide.

 Il y a eu nos premiers appels.

 Evidement j'ai stressé.

Quelle voix avais-tu ?

Etai-tu jeune, ou âgé ?  

Même si tes mots me laissaient penser que tu avais mon âge, je n'en savais rien. 

Puis je l'ai entendu, douce mélodie.

Ni trop grave, ni trop aiguë, ni trop forte, ni trop basse : ta voix.

Je ne sais pas ce que tu as pensé de la mienne mais vu que tu n'as rien dit, j'imagine que tu ressentais comme moi l'excitation d'entendre enfin une voix dire tous ces mots, toutes ces lettres que nous nous avions écrits l'un envers l'autre. 

C'était comme si quelqu'un mettait enfin le volume à tout ce silence.

Mais malgré la technologie tu n'as cessé de m'envoyer des lettres.

 Je n'ai pas arrêté non plus.

 Nos appels étaient fréquents, du moins quand nos pays nous le permettaient, le décalage horaire était notre plus grand ennemi je dois l'avouer.

 Pourtant nous étions prêts à sacrifier notre temps de sommeil l'un pour l'autre.

Je me souviens d'ailleurs de ta coach qui te criait dessus à travers le téléphone, je m'excuse encore pour ça. Puis il y a eu cette lettre, je crois que c'était un nouveau tournent.