Anime x Reader • [réécriture]

[Haikyuu] ??? x reader : demande en mariage /part 2-

- Je suis ici pour vous annoncez les élèves acceptés en échange scolaire pour ce semestre. dit le professeur

Tu ignorais la foule.

Tu avais continué à sombrer dans ton silence.

Mais apparemment la folie allait avec l'art.

La représentation de ton mal être avait plu cette année à tes professeurs ce qui était ironique quand ces derniers disaient de faire attention à vous, alors qu'à votre plus bas ils vous regardaient enfin.

Mais tu n'allais pas te plaindre.

Tu avais enfin de la reconnaissance.

De la plus malsaine des manières mais on retenait enfin ton nom.

Même si tu n'espérais pas non plus faire partie de l'élite qui pourrait partir.

Qui pourrait s'envoler dans les sphères de l'art.

Peut-être que cela pourrait te faire du bien de partir de ce pays où tu te sentais ignorée...

Surtout quand tu voyais la boîte de messages toujours vide que ce soit de lui...ou d'eux.

- T/p t/n, vous avez été acceptée en échange à l'école des Beaux Art de Paris.

Tes yeux te levèrent vers le professeur qui attendait que tu te diriges vers lui.

Choquée, tu agis par automatisme.

Il te tendit le billet en expliquant que tu serais logée là-bas ainsi que toutes les conditions mais ton esprit restait sur un mot : liberté.

Tu allais être libre.

Sans aucun rappel à ces putains de fantômes.

Sans lui.

Sans eux.

Mais ton esprit te murmura que tu allais être seule dans un pays qui ne parlait pas ta langue, un pays qui te trouverait encore moins intéressante que celui où tu étais.

Mais bordel tu n'en avais rien à foutre.

Là-bas tu pourrais ignorer l'affichage de son amour, la fin de ta famille et ton appartement où tu sentais encore sa foutue odeur.

Alors tu acceptas.

Terrifiée, paniquée, mais enfin libre.

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Tu ne parlais pas.

Toujours aussi silencieuse tu suivais les cours en anglais tout en prenant des leçons de français le soir.

Tu n'avais pas d'amis, ou de camarades de classes te parlant.

Seuls les responsables de chambre t'avaient abordé.

Alors quand tu te perdis dans Paris suite à une exposition que tu avais du faire, tu décidas de demander à ton téléphone même si ce dernier se révélait aussi utile que toi ces derniers mois.

Tu marchas donc au hasard en étant bosculée, sans trop savoir où tu allais.

Mais au loin tu remarquas un nom japonais.

Il s'agissait d'une chocolaterie.

Tu savais que cela ne voulait rien dire, que le propriétaire ne parlait probablement pas le japonais mais cela semblait être ta seule option.

Attendant dans la file d'attente en observant les créations originales, tu entendis alors le vendeur aux cheveux rouges parler couramment japonais à son collègue.