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Je frotte mes mains entre elles pour les réchauffées, il fait froid ce matin, malgré mon jean, mes deux pulls et ma veste kaki troué. Mon bonnet bien enfoncé sur ma tête. Je ne ressemble pas a une fille, dans la rue c'est la dernière chose a faire, ressembler à une fille. Je vient de descendre d'un train de marchandises en marche. Je fini de traverser la vois de chemin de fer, qu'elle est triste. Des mauvaises herbes partout, des capsules de bouteilles de bières, des papiers de chips ou de bonbons. Mais où va le monde! Les poubelles sa existe!


Je finir par atterrir sur une route, je regarde des deux côtés, mon sac à dos sur le dos, je vois un panneau indiquant ChesterHill.


- Voilà ma destination, dis-je en partant dans cette direction.

Peut de voitures circule ce matin, la route est entourer par la foret. Après plusieurs kilomètres, j'arrive en ville, il n'y a quasiment pas un chat. Quelques goutes d'eau éclabousse ma peau blanche, elle est froide, je traverse la petite ville.

Une boulangerie, plusieurs restaurants, bars, un garage, une école, la mairie enfin une ville quoi... J'arrive devant un petit parc, j'y entre et par m'installée sur un des bancs. Mes fesses se glace, bordel qu'il fait froid. J'ouvre mon sac à dos et essaie de récupéré mon derniers gâteaux que j'avais acheter dans la ville précédente. Entre quelques t-shirt, un jean, une paire de chaussette et un pull et l'ordinateur, je réussi à récupérée mon goûtée. Il est devenue tout sec mais mon ventre commence à se faire entendre.

Je ne sais pas combien de temps de reste dans ce parc, mais pas mal, quelque rayons de soleil font leurs apparitions, elles réchauffe un peu mon corps. Je me lève du banc et pars faire un tours dans la ville, enfin ville est un grand mot.

Je surprends les regards des passants quand je l'ai croise. C'est vrai que j'ai vraiment l'air d'une sdf, je ne suis pas très grande, mes cheveux noir son cacher sous mon bonnet, et je suis maigre, je n'ai pas de formes féminine, une poitrine quasi- inexistante. Ce qui m'aide pour me faire passer pour un garçon. Mes yeux son entourée de cernes, je ne me maquille pas remarque avec quel argent j'achèterais cette merde.

La ville est plutôt pas mal et à l'air calme, une grande statue d'un général quelque chose est planter au centre sur une petite place. Plusieurs pots de fleure bien entretenue, des bancs. Mais je ne m'y installe pas, je ne veux pas me faire remarquer. La journée défile lentement et il fait de plus en plus froid. Je retourne au parc et m'installe sur le même banc, celui-ci est toujours vide.

Le soleil commence à ce coucher et la chaleurs disparaît, je me colle contre mon sac, replie mes jambes contre moi et baisse la tête vers elles. La nuit va être longue et rude.

Le lendemain je suis épuiser par ma nuit, il y a eu plusieurs averses de pluie gelée, je me suis réfugier dans des toilettes publique de la ville. Je ne sais quel heure il est, je m'étire dans cette endroit froid à l'hygiène douteuse. J'attrape ma brosse à dents et me les laves, je passe un coup d'eau sur le visage et m'essuie avec un t-shirt. Je donne un coup sur mes cheveux pour retirer les nœuds. Je remet mon bonnet, ma veste, je range le reste de mes affaires dans mon sac, et quitte cette endroit. Le ciel est gris et encore sombre, il est à peine 8h00 au clocher de l'Eglise. Mon ventre se fait entendre mais je n'ai rien pour manger, et faire la manche se n'ai pas mon truc. Il fait encore plus froid aujourd'hui. L'hiver est la période la plus dur quand tu est dans la rue. Je déteste aller dans les centres d'accueil, avec leurs regards de pitié, ils peuvent se le garder! Je me dirige de nouveau vers le parc, et une nouvel journée s'écoule. Mais il va bien falloir que je me renseigne dans cette ville pour voir si ils on quand même un centre d'accueil rien que pour recharger mon ordinateur que je ne quitte jamais. Je me suis battue une fois contre un type qui voulait me le voler. Je ne me suis pas laisser faire...

La nuit tombe de nouveau sur cette ville, il faudrait que je pense à la quitter, demain je me rapprocherais de nouveau de la voie ferrée . Comme hier, je me met en boule pour me réchauffé le plus possible, mais une lumière fini par m'aveugler.

- Venez avec moi, je suis le Shérif Sherley.

Eh merde. Je n'ai vraiment pas le choix de le suivre, si nous avions été dans une autre saison j'aurais pu courir mais aujourd'hui mes muscles son frigorifiées.

Je me lève prends mon sac. Nous marchons en silence vers la sortie du parc où se trouve sa voiture, j'y monte. La chaleurs de l'habitacle me fait du bien.

- D'où tu vient? Me demande-t-il.

Je ne lui réponds pas. Voyant que je ne lui réponds pas, il reprend.

-  C'est une femme qui m'a dit qu'elle avait vue un sdf traîner dans le parc. Avec ce froid comment pensait-tu passer la nuit? Et où a tu passer la nuit dernière? Tu a vue ta tête, tu à l'air épuiser. Tu va dormir au poste cette nuit, c'est pas un hôtel mais tu y sera aux chaud.

Je ne lui réponds pas. Il arrête sa voiture et nous sortons du véhicule. Je prends mon sac et suis le Shérif. A peine les portes de poste refermer, la chaleurs me pris. Sherley avance, il retire son chapeau et je fait de même avec mon bonnet. Quand il se retourne il me regarde surpris et oui je suis une fille.

- Tu ne veux pas me dire ton prénom?

- Prune.

- Prune comment?

- Juste Prune.

- D'accord Juste Prune. Aller vient.

L'homme d'une cinquantaine d'année m'emmène dans une cellule. Bon comme il a dit ce n'ai pas un hôtel mais il fait chaud et ça fait du bien à mon corps. Je m'allonge sur un des matelas pourri de la cellule et ferme les yeux. Je m'endors pour la première fois depuis plusieurs mois paisiblement.

Le lendemain, je suis encore épuiser quand j'ouvre les yeux.

- Bien dormi? me demande Sherley. 

Je ne lui réponds toujours pas.

- Aller vient, je vais te montrer la salle de bain.

Je le suis en silence, il ouvre une porte et je découvre une salle de bain avec douche, j'y entre et referme derrière moi. Je saute sous la douche et laisse cramer mon corps avec l'eau chaude. Putain c'est tellement bon, je profite de l'eau mais pas en abusant, je sort, m'habille de vêtements propre. Putain je me sens propre, ça fait tellement du bien. Je sort de la salle de bain et me dirige vers l'entrée du poste. Un homme se tiens près de Shérif Sherley. Ces yeux se pose sur moi. Son regard sombre me sonde, j'avance sans qu'il me quitte des yeux, je met mon sac sur mon dos, enfonce mon bonnet sur la tête. Je regarde le Shérif.

- Merci, lui dis-je.

- Tiens, dit-il en me tendant un billet de 20$, prends toi à manger et quelque chose de chaud.

Je prends le billet et le fourre dans la poche de mon manteau. Je quitte le poste de police s'en me retourner, mais je sens toujours le regards de ce géant dans mon dos.  Mon ventre me rappel à l'ordre et je rendre dans le premier café ouvert.

Very Bad GeekOù les histoires vivent. Découvrez maintenant