Very Bad Geek

02

Mes mains qui entoure la tasse fumante de chocolat me fait du bien, je ne me rappelle pas de la dernière fois où j'ai ressenti ça. Accompagner de crêpe, c'est parfait. J'avale de tout très vite.

- Eh bah dis donc tu avait faim jeune fille, me dit la voix de la femme qui m'a servi.

- Oui, dis-je en souriant.

- Tu en veux encore?

- Non, c'est bon merci, je n'aurai pas assez d'argent pour vous payer.

- C'est moi qui te l'offre, tu a besoin de t'engraisser un peu, dit-elle en riant.

Je lui sourit. Oui j'aimerai aussi mais bon. C'est quelques minutes plus tard, que je reçoit une nouvelle assiette de crêpe. Je la remercie et mange de nouveau le tout. Je suis au chaud ici, et je n'ai vraiment pas envie de retourner dehors. J'en ai profiter pour recharger l'ordinateur portable. Je croise plusieurs regards, ok l'ordi est d'une grande marque mais bon, James voulait que le meilleure. Après qu'il soit charger, je le remet dans mon sac. Je termine mon chocolat, remercie une nouvelle fois la femme et quitte le restaurant qui est quasi-vide. Je sort dans le froid.

Maintenant je ne sais pas vraiment quoi faire, dans la plupart des villes, pour allez à la bibliothèque il faut une carte. Plus rien n'ai gratuit dans ce monde. Je marche tranquillement dans la ville, malgré le peu de soleil je flâne devant les boutiques, même-ci je ne suis pas vraiment une fille, j'aimerais avoir d'autre vêtements que ce que je porte et qui vienne d'une soupe populaire, mes vêtements on déjà été porter et mon rêve ce son des vêtements neuf.

J'entends des rires à côté de moi.

- A quoi tu rêve? demande une voix d'homme.

Je ne lui réponds pas.

- Hey je t'ai parler mec! C'est des vêtements de fille! T'es Pd ou transgenre?!

Je me tourne vers lui et le regarde sans baisser des yeux.

- Je t'ai parler, dit-il.

- Va te faire foutre, lui dis-je.

A ce moment là, je vois l'expression de son visage changer, il a enfin réaliser que j'était un fille. Il bafouille des excuses et traverse la route. Pourvu qu'une voiture l'écrase! Je regarde une dernière fois la vitrine et reprends ma marche.

Je n'avais pas imaginer ma vie comme ça. J'ai 23ans, je vis à la rue, je ne fait confiance à personnes, je n'ai pas de famille, je pense que ma mère est morte maintenant, mon père inconnu au bataillons, je n'ai pas d'amies et je préfère rester loin des autres sdf, je n'ai pas non plus confiance en eux. Je suis seul dans ce monde. Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, je ne sais pas de quoi sera fait demain, mais j'espère survivre à tout ça.  Je marche encore un peu. Il fait froid et la tasse de chocolat chaud a déjà cesser de me réchauffer. J'enfonce encore plus mon bonnet sur la tête, il faut que je me trouve un endroit pour cette nuit, je ne tiendrais pas longtemps, je ne me rappelle pas d'un hiver aussi froid, enfin tout dépend dans quel Etat je me trouvais à cette période. Chicago est à éviter, c'est la mort assurer en pleins hiver avec leurs tempête. Je suis comme un oiseaux je migre pour ne pas avoir froid. Je secoue la tête à cette penser.

Je me retourne en entendant tout un brouhaha qui arrive derrière moi, plusieurs motos passe devant moi. Encore des pauvre types qui croient faire peur avec leurs grosses cylindrées. Je ne l'ai quitte pas des yeux jusqu'à qu'ils disparaissent de ma vue.

Une nouvel journée s'écoule dans le froid, cette fois-ci j'ai réussi à éviter le Shérif, j'ai passer la nuit dans une maison abandonner. J'ai juste quitter le centre ville. La maison était fermer à clé, mais l'endroit était vide, l'herbe était haute et mouiller. Je n'ai pas mis longtemps à ouvrir la porte, une barrette et hop le tour était jouer. A part de la poussière quelques souris... J'ai évitée les premiers flocons de neige, mais il caillait quand même dans cette maison et si j'avais fait du feu dans la cheminer, les voisins aurait appeler les flics, et puis je n'avais rien pour faire du feu...

Le lendemain matin après avoir remballer mes affaires je quitte les lieux peut être que ce soir je reviendrais ici, où je me rapprocherais de la gare. Bonet sur la tête, gant trouées sur les mains, j'avance dans le froid. J'arrive vite en ville. Je croise de nouveau regards des personnes inconnu, je doit être d'une pâleur et avoir de sacré cernes sous les yeux. Mais j'ai l'habitude des regards de pitié. Ou les gens pensent que je suis une droguées, et qu'elle ferait n'importe quoi pour une dose. Si ils savait que je n'ai jamais toucher à cette merde. James m'a toujours dit qu'il arrêtait de m'apprendre ces chose s je prenait rien que une seule fois de la poudre blanche ou de l'herbe.

Apprendre ces trucs sur l'ordinateur est devenu une passion et je me disait que si je faisait la moindre bêtises je finirai certainement comme ces filles, que je voyait que une seule fois dans ma vie. Il en était hors de questions. J'était intelligente et j'écoutait James.

Un bruit de freinage me fit sursauter, je tourne ma tête et vois une moto coucher foncer vers moi, mais il est trop tard pour que je réagisse...