Donnes moi une chance

Partie 26

Habibatou Ly
Une semaine est passé depuis que j'ai perdu mon bébé, je suis en déprime totale, je ne sors plus du lit. Souleymane, je le déteste tellement, je ne veux même plus le voir, quand il entre dans la chambre, je  me mets sous la couette et je l'ignore monumentalement. C'est à peine si je mange, malgré l'insistance de maman Oumou. J'étais sous la couette en train de lire mon livre tranquillement quand maman Oumou a pénétré brusquement la chambre. Elle est directe allée ouvrir les fenêtres, ensuite elle est venue tirer ma couette.
Maman Oumou: « Lèves toi Habibatou »
Moi: « Maman je suis fatiguée et je ne me sens pas bien »
Maman Oumou: « Habibatou Ly, je veux que tu te lèves immédiatement. Vas prendre une douche, j'ai appelé tes parents, ils sont d'accord pour que tu passes là bas une semaine. Quand tu seras de retour je veux que tu te débarasse de cette tête d'enterrement et que tu continue à vivre. Je sais que ce que tu as vêcue est dure mais ce n'est pas la fin du monde. Moi qui te parles j'ai déjà fait deux fausses couches»
Moi: « Maman c'est pas juste la fausse couche, mon mari m'a trompé maman en plus avec la femme de son frère qui vit ici dans cette maison, comment veux tu que je me sentes bien. »
Maman Oumou: « QUOI ? »
Moi: « Tu m'a dit que Souley t'a parlé ? »
Maman Oumou: « Avec qui Souleymane t'a trompé Habibatou ? »
Moi: « Je pensais qu'il te l'avais dit »
Maman Oumou: « Je t'ai posé une question et je veux que tu me répondes immédiatement avant que je ne m'énerve. »
Je lui ai raconté toute l'histoire de ce jour là du début à la fin.
Maman Oumou: « Ou est l'enregistrement là »
Moi: « C'était sur le téléphone de Souleymane, je ne sais pas s'il la toujours »
Maman Oumou: « D'accord, prends une douche et prépares une valise, je te ramènes chez toi. Tu reviendras quand ce salaud que j'ai mis au monde sera disposé à te mériter. »
Je me suis directe exécutée.
Souleymane Ba
Je suis allée faire mon footing du matin pour me détendre un peu et oublier mes problèmes. Ces temps ci rien ne va dans ma vie, ma femme m'ignore royalement, ma mère répond à peine à mes salutations.  Je ne peux que me blâmer, tout ça est de ma faute, j'ai était trop faible. Après une heure de footing, je suis rentré à la maison. On est Samedi et maman ne badine avec les retards au petit déjeuner.
J'ai trouvé ma mère et mon père dans le salon.
Moi: « Bonjour »
Maman Oumou: « TU ES LA PIRE ESPÈCE QUI PUISSES EXISTER J'AURAIS DÛT TE TUER A TA NAISSANCE, TU NE VAUX RIEN SOULEYMANE. TU AS MIS LA HONTE SUR MOI ET SUR TOUTE LA FAMILLE. »
Papa Fadel: « Oumou je veux que tu te calmes, c'est pas les cris qui vont réparer ce qu'il a fait »
Moi: « Que se passe-t-il bon sang ? »
Au même moment Khady est venu mettre la table à manger accompagnée de Salim. Ma mère s'est jettée sur elle et s'est mise à la tabasser comme pas possible. Elle lui ruait tellement de coups, je n'avais jamais vu ma mère aussi en colère elle est donc au courant. Salim et mon père l'ont maîtrisé et Khady pleurait de toutes ses forces. Habiba et mes sœurs sont sorties pour venir voir ce qui se passe.
Papa Fadel: « Oumou je veux que tu te calmes immédiatement, c'est quoi ses manières de faire ? »
Maman Oumou: « Je ne vais pas me calmer papa, que cette fille dégages immédiatement de ma maison, je ne veux plus jamais la voir de toute ma vie. Tu as une fois jouer avec mes deux fils j'ai laissé passé parce que vous êtiez jeunes et là tu reprends de plus belle mauvaise femme. »
Salim: « Maman que se passe t-il, pourquoi tu parles ainsi à ma femme »
Maman Oumou: « Tu n'as qu'à lui demander, demandes lui Salim. Quand il a fallu épouser une femme, je t'ai dit de me laisser choisir pour toi. Tu as dit niette et papa t'as soutenue. Tu as épousé la femme que tu partageais avec ton frère. Aujourd'hui voilà le résultat. Khady couche avec Souleymane. »
Papa Fadel: « OUMOU TAIS TOI »
Salim: « QUOI ? Khady »
Elle se contententait juste de pleurer.
Salim: « Khady c'est vrai ? »
Khady: « Je suis désolée mon cœur, je n'avais pas le choix, il me fait chanter depuis quelques temps »
Quelle menteuse je n'avais même pas la force de me déffendre, je me suis juste tût.
Salim: « Tu as eu ta vengeance Souleymane, j'espère que  tu es content maintenant, profites en bien. Khady je te répudie, je te répudie, je te répudie. »
Il s'est en allée après ça, l'autre folle s'est écroulée par terre en train de pleurer toutes les larmes de son corps.
Maman Oumou: « Khady Cissé, tu n'as plus rien à faire dans cette maison, vas t'en immédiatement. Tu as brisé ma famille en deux et ça je ne te le pardonnerais jamais de la vie »
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