Donnes moi une chance

Partie 29

Habibatou Ly
Après mure réflexion, j'ai décidé de ne pas divorcer. J'adore mes parents, si je divorces je leur causerai beaucoup de tort et j'ai pas envie de cela.
Je suis allée voir mon père, je l'ai trouvé dans le salon avec le visage très fermé, sur le point d'exploser. Il y'avait aussi ma mère et maman Oumou qui est sans doute venue me voir. C'est la première fois que mon père et moi nous déchirions ainsi, c'est la première fois que je discute ses ordres et surtout c'est la première fois que je lui crie dessus. J'ai vraiment honte d'avoir agis ainsi, malgré tout j'aurai dût me contrôlé.
Je me suis accroupie devant lui.
Moi: « Papa, je t'en supplie pardonnes moi. J'aurai jamais dût te parler de la sorte. C'est juste que je suis à bout, et j'ai l'impression que vous ne ne voyez pas agoniser. Papa, Souleymane m'a fait bcp de mal »
Papa Babacar: « Lèves toi ma chérie et viens t'assoir près de moi. Je m'excuses aussi d'avoir joué la carte du gendarme. Tu as toujour étais la plus obéissante de tous mes enfants, si tu me dis non je sais que tu es à bout chérie. Je te le demande au plus profond de mon âme de prendre sur toi et de pardonner à ce con de Souleymane. Je te le jure devant Dieu que si il refait tombé une seule de tes larmes c'est moi même qui viendrai dissoudre le mariage. Son père est mon frère, mon meilleur ami, mon tout, mais n'empêche si tu m'accordes ce que je te demandes je lui imposerai mes conditions. Tu es une partie essentielle de moi, je ne laisserai personne te faire souffrir Habiba »
Moi: « Merci papa, je t'aime plus que tout et tu le sais, je ne peux rien te refuser. Je repartirai dans cette maison mais ce sera sa dernière chance papa, s'il décide de rester dans son passé, moi je veux avancer. »
Maman Oumou: « Excusez moi d'entrer dans votre discussion, je voulais juste que tu saches Habiba que Souley regrette vraiment. Je me porte garant de lui, il ne fera plus jamais souffrir »
Maman Hawa: « Alkhamdoulilah »
Papa Babacar : « Oumou, dis à Fadel de venir me voir avec Souleymane, on va discuter et s'entendre sur certains points »
Maman Oumou: « D'accord Baba, dès demain ils viendront »
Souleymane Ba
Maman Oumou m'a annoncé une très bonne nouvelle en revenant de chez Habiba, il y a de fortes chances que je récupère ma femme. Oncle Babacar nous a convoqué papa et moi demain, j'ai peur mais je suis confiant.
Je n'ai pas fermé l'œuil de la nuit, le stress est monté à 150% et j'ai vraiment peur, et si je la perdais, je me le pardonnerais jamais.
Le matin, je suis allé retrouvé la famille dans la salle à manger. Mes sœurs ont concocté un super petit déjeûner appétissant et copieux mais j'ai pas la tête à manger, pour la première fois de ma vie j'ai peur.
Nabou: « Wa Souley, on ne s'est pas tué à la cuisine pour que tu regardes juste la nourriture »
Moi: « Merci mon cœur, ça a l'air bon mais j'ai pas faim »
Dié Astou: « Qu'est-ce que tu as ? »
Maman Oumou: « Il a peur, votre oncle Fadel, le papa de Habiba l'a fait appelé »
Saly: « Notre Habiba va revenir ? »
Moi: « Ne t'extasie pas encore, j'en sais rien du tout »
Dié Astou: « En tout cas j'ai hâte qu'elle soit là, y'en a marre de ton visage de chien abattu là »
Moi: «  Priez pour moi les filles, priez fort »
Après le petit déj du dimanche, on s'est préparé papa , maman Oumou et moi pour aller chez Habiba.
On est arrivé vers 12h, c'est la petite Toulaye qui nous a ouvert, elle a sauté dessus mes parents, elle trop adorable cette petite. On s'est ensuite installés dans le salon. Quelques minutes plus tard toute la famille nous a rejoint il ne manquait que Habiba, j'ai commencé à me sentir gêné, il y a Karim son frère qui me lance des regards du genre je vais te niquer. Après les salamaleiks, oncle Babacar a demandé à Toulaye d'aller appelé Habiba. Elle est arrivé quelques minutes plus tard. Plus belle que jamais, elle était vêtue d'une robe wax qui lui mettait vraiment en valeur, elle a salué tout le monde et s'est mise à côté de son père, je ne pouvais m'empêcher de la déshabiller du regard, elle est tellement belle ma femme.
Papa Babacar: « Fadel, je vous ai fait appel pour qu'on parle de nos enfants. Habiba est ta fille tu le sais mais n'oublie pas que c'est la prunelle de mes yeux. Je ne laisserai personne sur cette terre lui faire du mal. Souleymane ne pense pas que je t'ai donné n'importe qui pour femme, je t'ai donné ma fille, une personne très précieuse dans mon cœur, si tu tiens vraiment à ce qu'elle revienne avec toi, les souffrances doivent cessé, les larmes de même. Quand elle m'a parlé de divorce je lui ai dit qu'il en était hors de question, mais quand je regarde ses yeux, son sourrir effacé et je quand je l'entends pleurer la nuit, j'ai vraiment des doutes. Est-ce que Souley mérite cette perle que je lui ai confié ? »
Papa Fadel: « Merci mon frère d'avoir pris le soin de nous appeler, moi même j'avais pris la décision de venir, mais je voulais laisser encore un peu de temps à Habiba pour qu'elle se remette de ses émotions. Habiba est ma fille et y a aucune doute la dedans, je ne laisserai personne lui faire du mal encore moins mon fils. Quand leurs problèmes s'empiraient Oumou et moi, on lui a dit de revenir ici juste pour la protéger. L'erreur est humaine, Souley a fauté ma chérie et ça personne n'en disconvient, je te demande juste de le pardonner pour une dernière fois. Si jamais il ose encore te faire souffrir c'est moi même qui vais dissoudre le mariage »
Papa Babacar : « Alkhamdoulilah, Souleymane promets moi que cela ne se reproduira plus jamais »
Moi: « Je vous le promets mon oncle, j'aime tellement votre fille, je n'imagine pas ma vie sans elle »
J'avais tellement honte que je ne pouvais rien dire de plus , je me suis juste tût.
Papa Babacar: « Habiba vas ranger tes affaires, tu rentres chez toi »
Après quelques temps on était prêt à partir, les parents ont formulé des prières et on a pris la route. Elle s'est installée derrière avec maman Oumou, j'esseyais de la regarder sur le rétroviseur mais elle fuyait mon regard, je ne sais vraiment pas dans quel état d'esprit elle est.
A notre arrivé, mes sœurs étaient tellement contentes, elles se sont calinées et je l'ai vu sourir, pour la première foi depuis ce matin. Je suis allé mettre ses bagages dans la chambre et elle m'a rejoint quelques minutes plus tard.
Moi: « Habibatou, je sais que si tu as accepté de revenir c'est uniquement pour les parents. Mais amour je veux que tu me pardonnes vraiment. Bae pardonnes moi, mon cœur pleure de tristesse, je ne suis plus l'ombre de ce que j'étais Habiba, je t'aime de toute mon âme. »
Enjoy it 😘😘😘