holidays.

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Chaque fois que tu es persuadé que ton monstre est parti, enfin; tu te réveilles un matin, avec un seul constat : il est là.
C'est comme si la présence constante des gens que tu aimes l'avait fait fuir, mais qu'il était finalement revenu, après un jour, un seul, de solitude.
Lui, c'est l'envie de pleurer, de vomir, et pourtant, se sentir si vide. C'est un ennui immense, et tu cherches milles moyens de t'occuper, changer l'eau des chats, balayer, jouer, allumer la télé, s'toucher, dessiner. Et après cinq minutes, tu t'arrêtes, et tu passes à autre chose, lassé.
C'est la volonté de faire exploser ton monde, animé par une rage immense envers les autres, tout en te disant que c'est juste toi le problème, que tu ne mérites aucuns des amis que tu as.
C'est du dégoût devant le mirroir, c'est manger sans avoir faim, c'est chercher désespérément une dernière bierre qui se serait cachée au fond d'une étagère.
C'est se sentir désespérément seul mais ne pas avoir envie de sortir, et rester allongé dans son lit en fixant le plafond.
C'est les pensées noires dans ta tête, c'est le nœud dans les ton ventre et c'est la boule dans ta gorge, c'est les yeux qui piquent, c'est l'âme qui pleure, et c'est les bras qui saignent.
Oh, bordel, j'ai besoin d'une clope.

mes MOTS sont TERNESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant