Chapitre 14 : Aborder Le Monde Par Soi-même.

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Après le départ de Nathanaël, Elyzabeth, Erick et moi étions entrer dans notre chambre et j'avais regardé mon amie embrassée son fiancé avant d'aller à la salle de bain, ce dernier c'était assis en tailleur sur la moquette, me regardant avec un sourire.

- C'est une routine qu'on a, Elyzabeth n'aimait pas être seule dans cette chambre, alors je l'accompagnais et j'attendais qu'elle aille se coucher pour ne pas la laisser seule. M'expliqua-t-il dans un sourire, en m'invitant à m'asseoir près de lui, sur le sol.

- Je comprends, c'est mignon. Ne changez pas cela pour moi.

Son sourire devint plus sincère encore et il déclara :

- Comment te sens tu après ce que Saphir a dit ?

Je ne pus que hausser les épaules.

- Je n'en sais rien, j'ai envie de dire que ça ne m'a rien fait... Mais ce n'est pas vrai... Mais ça ne m'a pas non plus bouleversé... (je fermé les yeux) Désolé. Je suis un peu perdue... Ça a été une longue journée et... Beaucoup d'émotions et de choses à gérer.

Il acquiesça sans un mot, me faisant un sourire réconfortant.

- Tu devrai prendre de quoi te changer, la journée de demain sera plus douce, mais tu as vraiment besoin de te reposer.

Il se releva et me tendit la main. Je l'attrapai et ses yeux rencontrèrent les miens.

- N'hésite pas si tu as besoin d'aide. Je serais là. Quelque chose me dit que Beth et toi allez vite devenir inséparable.

Je ne put rien lui demander de plus parce que mon adorable colocataire ressortie de la salle de bain, ses cheveux roux tressées sur le côté. Elle me fit un sourire.

- Tes affaires sont dans la malle au pied de ton lit et les robes sont accrochées dans les grandes armoires. Si tu as besoin d'aides pour la baignoire....

- Ne t'en fais pas, Beth. Je peux t'appeler, Beth ?

Son sourire redoubla.

- Bien évidement. Crie si tu as besoin.

Je ne pus m'empêcher de rire en voyant son clin d'œil puis j'attrappai mes affaires de nuit et ma trousse de toilette dans la malle au pied de mon lit.

Le bain fut parfait. J'avais mis de la mousse et je m'étais prélassée pendant au moins 30 minutes avant de revenir dans la chambre pour saluer Erick, assit en tailleur sur le lit d'Elyzabeth, cette dernière endormie à ses côtés.

- Tu peux rester ici cette nuit, si tu veux. Ça ne me gêne pas. Chuchotais-je.

Erick me fit un sourire et se leva alors que je m'allongeais dans mon lit.

- Non, je devrai déjà être dans ma chambre, les gardes vont me tuer si ils me trouvent ici à courir après la vertu des Héritières.

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