Chapitre 7 : L'Amitié avec un grand « A »

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Hermione

Depuis le jeu de la semaine dernière, Malefoy ainsi que Zabini ne parlait pratiquement plus. Étrange pour Zabini, car il me parlait vraiment comme si j'étais normale, et j'avais compris lors du jeu qu'il m'aimais bien. Il est sûrement gêné. Mais Malefoy ? La fouine faisait des remarques sans cesse mais là rien ! Il est devenu invisible aux yeux de presque toute la colocation, mais pas aux miens. Il m'avait quand même dit qu'il aimait pas quand on s'engueulait !

J'avais envoyé une lettre McGonagall pour lui dire que notre rentrée c'était très bien passé. Ensuite, il y a eu les cours. C'est tellement chiant ! Ça ne m'intéresse pas du tout, mais vraiment pas. Les meilleurs moments étaient ceux à la cantine. Nous mangions, Ginny, Harry, Neville, Luna, Ron et moi à la même table avec mes deux meilleurs amis tandis que les serpentard étaient éloignés de nous. Lucie avait refait son apparition : elle mangeait tout les jours avec les serpentard à la cantine, sauf le jeudi, puisque nous terminions tous à 13:30.
Nous sommes maintenant vendredi, c'est à dire le week-end. Et, évidemment, Malefoy ne m'a toujours pas parlé. Ça m'agace à un point où ça m'affecte !

Allongée sur mon lit, je n'entendis pas Harry rentré :

- Salut Mione. Ça va ?

- Franchement oui. Lui souriai-je

- Pourquoi, depuis la semaine dernière, tu n'es plus toi même ? Enfin je veux dire que, tu es beaucoup plus dans ton monde.

- Je suis toujours moi-même Harry. Rigolai-je. C'est juste que depuis le jeu là... c'est bizarre entre les serpentard et nous.

- Je vois...

- Mais sinon toi ça va ? Avec Ginny ?

- Honnêtement pas mal !

- Haha tant mieux.

C'est à ce moment là que rentra Zabini dans ma chambre avec un cahier à la main.

- Excuse-moi Hermione... j'aurai besoin de ton aide pour les maths. Je comprend pas du tout !

- Ah ouais ? Viens. C'est quoi que tu ne comprend pas ?

- Le taux ! Ça m'embête mais je comprend pas à quoi ça sert c'est ça qui me bloque !

- Ok... laisse moi réfléchir. Je réfléchis pendant au moins 2 minutes et lui trouve un exemple. Par exemple, tu prends le nombre de filles qui sont aux pieds de Drago et le nombre de celle qui ont réussi à l'avoir dans sont lit. Tu voudras savoir quel pourcentage il aura eu dans son lit ! Imaginons que 25 filles sont à ces pieds et que seulement 5 ont couché avec lui, le pourcentage serait de 20% : on pourrait alors dire que seulement 20% des filles qui sont aux pieds de Malefoy ont réussi à l'avoir. Tu as compris ?

- A priori. Merci Hermione. Et, pour info, toutes les filles qui sont aux pieds de Malefoy réussissent à l'avoir. Donc c'est 100%. Me sourit il.

- Merci Granger pour ce magnifique exemple ! Entendais-je. J'avais bien évidemment reconnu la voix de Malefoy.

C'était la première fois que Zabini et Malefoy me parlait depuis une semaine. Un exploit !

Je passais la plupart de mon temps avec Cameron et son frère. Ils étaient comme ma famille. Ils sont ma famille. Il y a les Gryffondor évidemment, mais ma source à moi ce sont eux. Cameron et Pauline.  D'ailleurs, je dois allée les voir dans une heure, pour parler de la pluie et du beau temps comme d'habitude. Je commençais à me préparer lorsque quelqu'un toqua à ma porte. Je l'invitai à entrer. Surprise, c'est Drago.

- Oui Malefoy ?

- Tu pars quelque part ? Se surprit-il en le voyant préparer un sac.

- Je vais allée voir Cameron et Pauline.  Tu voulais me voir ?

- Oui, umh c'est à dire que... bah je voulais m'excuser.

- Le grand et merveilleux Drago Malefoy s'excuse !

- Arrête Hermione... je veux m'excuser par rapport à la guerre. Je ne vous ai pas aidé vous. Mais je ne pouvais pas ! Je te le jure ! J'aurai voulu faire quelque chose, mais Tu-Sais-Qui pouvait me tuer et tuer ma famille.

- Hé Drago... je posai ma main sur son bras. On le sait ça. Tu serais à Azkaban pour ça. Tu as juste été un enfant pourri gâté avec une arrogance énorme ! Mais jamais, j'ai bien dit jamais je ne t'ai considéré comme un meurtrier. Tu as reçu la marque, je le sais, mais ce n'était pas ton choix. Et tu n'avais surtout pas le choix.

- Hermione, tu disais qu'on avait toujours le choix.

- C'est vrai on a toujours le choix. Mais dans ton cas, c'était vivre ou mourir. Il est donc logique que tu sois devenu l'un des leurs. On ne t'en veut pas Malefoy.

- Et tu sais, les sang-de-bourbe, et toi ça là... C'est fini. Tu es une sorcière comme nous.

- Ça me touche Malefoy.

Je me perdais dans mes pensées, à la soirée au manoir Malefoy, la torture dont j'ai souffert... Ma main se mit directement sur mon bras.

- Non s'il te plaît Granger, pense pas à ça.

Une larme coula sur ma joue. Je sentis alors des bras encerclés ma taille. Il me faisait un câlin. Un câlin qui me dit du bien.

Deux heures après ça, j'étais avec Cameron et Pauline. Pauline n'arrêtais pas de poser des questions, et j'adorais y répondre.

- Et toi Cam, une fille dans ton champ de vision ?

- J'avouerais, que, dans le groupe de Mione il y a une fille qui m'intéresse.

- Je te connais par cœur. Je sais qui c'est.

- Ah ouais princesse ? Qui ça ? Il me défi du regard.

- Ah trop simple ! C'est Daphné ! Totalement ton style.

- Tu le connais vraiment bien !

- Bon et toi Mione ? Un mec en vue ?

- Absolument pas.

- Et la petite fouine  Malefoy ne te plaît pas ?

- Beurk. Nous rigolâmes tout les trois en coeur.

- D'ailleurs j'y pense mais, tu reparles à Blaise ?

- Oui et non. On s'est parlé tout à l'heure mais c'est tout. On se déteste pas mais on s'aime pas. On se parle pour des choses quelconques.

- C'est bête. Il est vraiment gentil et mignon celui la.

- Tu n'aurais pas craqué sur lui toi ? Intervint Cameron.

-Euh non merci.

- Alors qui est le mec à qui tu penses tout les jours ?

- Vraiment ? Hum... Théodore ?

- Nott ? Sérieux Paux ! C'est le pire gars au monde !

- Il a un charme de fou malade !

- Bonne chance avec lui alors !

- Et toi dont avec Malefoy !

Après cela, elle partit vers chez elle, tandis que je tentais d'oublier ses paroles. Moi et Malefoy ? Et puis quoi encore ? C'est comme si Donald Trump devenait président des États-Unis !Elle ne raconte que du n'importe quoi.

Lycée Grays- DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant